Ukraine : bilan de la journée du 6 août 2023 (Military Summary)


Commentaires

  1. Les SU-24 et les décollages en terre otanienne ?
    De toute manière, on a vu Zelensky signé sur un SCALP, c'est qu'il n'y a plus de STORM SHADOW, donc fin août c'est fini !!! La France en a livré 50 et les Britons une centaine.
    Effectivement il faut en envoyer des dizaines pour tenter d'arriver à son but.
    Ce qui m'étonne c'est que six appareils de cette taille soient non décelés.
    C'est pas possible car il faut redresser l'avion à une hauteur minimale, allumer le moteur du missile et le larguer. De même le missile en arrivant sur sa cible se redresse pour la frapper avec une oblique c'est à ce moment qu'il est le plus vulnérable par la DCA.
    Doit y avoir de la guerre électronique de brouillage là dedans et surtout au moment du largage des missiles parce que c'est aussi à ce moment là que l'avion est le plus vulnérable.

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  2. Je zappe toutes les élucubrations bavardes, qui de toute façon tombent toujours à plat. Je m'intéresse seulement à l'évolution globale, le reste, c'est du putaclic de second ordre. Quand un pignouf un se prend pour un grand stratège, c'est lassant, pour le moins. Merci quand même à Sylvain, les cartes ont au moins l'avantage d'exister.

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    1. Il a dit que Macron a donné les scalp pour rattr

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    2. Je recommence coupé, il a dit que Macron a donné des SCALP pour rattraper le coup du Niger à cause de Wagner. Au niveau du calendrier cela ne tient pas. C'est compliqué, faut trier, mais c'est bien pour les cartes.

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  3. Bonjour,
    Comme Zeche, je me pose la question de la détection de ces SU-24 en approche de la ligne de front. Il se peut en effet qu'il y ait du brouillage électronique impliquant un upgrade de ces avions anciens, mais ils pourraient quand même être détectés par une surveillance russe de type AWACS. Cependant il semble que les Russes n'ait pas beaucoup de ces appareils. Pourtant, les Russes commencent à devenir experts dans le domaine de la guerre électronique. Ensuite, il ne semble pas qu'il y ait une forte activité de la chasse russe le long du front. Maintenant, le commentateur n'en parle pas, pas plus qu'il ne parle du travail de bombardement aérien russe qui semble faible comparé à l'artillerie. Mais bon, on ne sait pas tout.

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    1. Des IL-50, les russes n'en possèdent pas tripette, et étant donné le territoire à surveiller ils doivent les garder précieusement là où il y aurait des trous dans la raquette en Russie. Ce sont des cibles faciles à culbuter avec du S-300 amélioré. On se rappellera du drone ukrainien qui s'est posé sur son radome sur un aéroport en Russie. Les ukrainiens ont revendiqué l'avoir détruit mais pas de preuves certifiées du côté russe.
      Ce sont les hélicoptères, dont peut être l'heure de vol est moins cher en Russie, qui sont priorisés à l'heure actuelle ainsi que les drones. Mais on voit qu'ils continuent à lancer de la FAB 500 sur le front avec des SU-34 ou des SU-24.
      Le SU-25, lance des roquettes non guidées de façon dispersée, c'est pas précis, mais cela fait causer, enfin cela occupe.
      D'après mon contact, les SU-24M ukrainiens auraient 3 décollages possibles et ainsi s'en vont, plus ceux détruits au sol par les russes avec leurs missiles de croisière.
      Cela va se calmer, à moins que les allemands reprennent la relève avec leurs propres missiles de croisière.

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    2. Non, on ne sait pas tout.
      Par exemple, est ce que les Russes ne préfèrent pas subir certaines frappes stoïquement sachant que le stock ennemi est limité et qu'il ne souhaite pas dévoiler trop de moyens AD à l'OTAN?
      On notera que, à ma connaissance, detrompez moi le cas échéant, les S400 n'ont pas été utilisés et ce sont eux qui pourraient abattre les Su24.
      Je serai à la place des Russes, j'en garderai sous le pied, exactement comme le font les USA.
      Le S400 est supposé être un atout maître en cas de guerre directe avec les USA, les Russes ne souhaitent probablement pas leur permettre de bâtir des contre mesures.
      Être capable de contrer une première frappe nucléaire contre le territoire russe vaut amplement quelques dizaines d'impacts de missiles adverses sans conséquence stratégique.

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    3. Ils ont développé le S-500 qui garde Moscou à l'heure actuelle, encore plus de capacités et de possibilités. Celui-là on ne le verra pas sur le terrain des hostilités.
      C'est sûr que quelques dépôts de munitions détruits en Crimée n'ont pas beaucoup d'impacts sur l'évolution de la guerre du côté russe car ils en produisent pléthores et les chaines logistiques d'approvisionnement ne sont pas perturbées.
      Personnellement, je verrais bien un coup de S-400 sur un Global Hawk américain en mer Noire, rien qu'une fois parce que les coûts de production et d'utilisation sont similaires.
      De toute manière, la signature radar des SCALP est possédée par les russes depuis 2016 en Syrie lors de leur utilisation par nos armées sur des objectifs militaires de Bachar à cause de l'utilisation des fameuses armes chimiques par le régime et de la petite crise de François Hollande.

      Les russes y vont à l'économie depuis le début, ce serait effectivement une suite logique.
      Pour la bonne et simple raison, c'est qu'on ne sait jamais quand un conflit va s'achever parce que cela ne dépend pas que de vous. Alors économisons afin de voir venir.

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    4. En cherchant des spécificités sur le missile de croisière TAURUS allemand qui a un peu près les mêmes caractéristiques que les missiles de croisière SCALP ou STORM SHADOW, j'ai découvert qu'il y en a plusieurs types, dont un qui neutralise la guerre électronique de l'ennemi en émettant des sources micro-ondes comme une version du STORM SHADOW.
      Donc, si on envoie en avant des missiles de la sorte, la guerre électronique et la détection de l'ennemi peuvent être perturbées, ce qui peut faire pénétrer plus facilement les autres qui suivent et ainsi augmenter la probabilité de coup au but.
      Il faudrait donc un nombre de missiles tournant aux alentours d'une dizaine dont le tiers peuvent être des missiles brouilleurs qui partent à l'avant afin d'établir un corridor de pénétration plus sécurisé pour les missiles qui doivent frapper.
      De même, un petit nombre peut être envoyé sur des trajectoires différentes pour occuper les batteries antiaériennes de l'ennemi et ainsi saturer la zone plus efficacement.
      C'est ce qui expliquerait la difficulté des les intercepter sachant qu'ils sont tous quasi furtifs et autoguidés de façon entièrement autonome c'est à dire sans recours à l'utilisation du signal GPS ou tout autre système externe.
      Ils sont équipés d'une centrale à inertie avec une précision métrique par reconnaissance effectuée par caméra.

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  4. D'après Avia-Pro, l'armée allemande est proche de livrer des missiles Taurus , après ça vaut que ça vaut , a voir dans les prochains jours mais je ne serais pas surpris que les États-Unis aient mis la pression pour qu'ils livrent .

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    1. Mes allemands vont prendre le relais avec la permission américaine, c'est certain, nous n'avons livré que 50 SCALP qui prennent le relais de la centaine de STORM SHADOW livrés par les britanniques.
      Sachant que tu dois en tirer autour d'une dizaine pour avoir une probabilité que certains touchent leur cible, les stocks diminuent comme neige au soleil.
      Faut bien faire durer le suspens encore un peu.

      Par contre cela exige une petite réadaptation technologique.
      Est ce que ces missiles peuvent être transportés sur des MIG-29 ?
      Ce qui pourrait expliquer la dernière livraison polonaise.
      Parce que le SU-24M ne va pas encore durer des lustres, les pièces détachées vont manquer, il n'y en a pas d'autres en Europe de l'Ouest.


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  5. Cette histoire de missile scalp , Himars ou taurus est emblématique de la nullité des "experts" pro-Russes qui quoique moins délirants que les pro-OTAN ne valent guère mieux.
    Vous vous rappelez ces HIMARS qui "n'allait rien changer"?
    Pourtant ce sont les HIMARS qui ont permis de frapper le barrage de Zaparoje et forcer ainsi les Russes à repasser au sud du Dniepr alors que toutes les attaques terrestres avaient été repoussées.
    Et bien là, c'est pareil, je revois encore ces dizaines de peroraisons d'experts en peau de lapin qui nous disaient que JAMAIS les Su24 n'oseraient monter suffisamment haut pour les monter. Ben si connards.
    C'est comme les armes occidentales qui ne devaient jamais arriver sur le front.
    Ou qui nous promettaient la fin victorieuse pour le 8 mai...2022.
    Ou en juin 2022, cette armée Ukrainians au bord du gouffre incapable d'actions supérieurs à la brigade.
    Ou que Bakmut était un savant hachoir Russe avec un rapport de pertes de 1 à 7.
    Et j'en passe...

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  6. En fait, me vient une idée. Je voulais poser une question à la communauté car peut-être m'eclairerait-elle sur quelque chose qui m'aurait échappé :
    - Quel est l'intérêt d'un SITREP?
    A la limite, dans une guerre de mouvement ou quand il se passe quelque chose d'important au moins tactiquement, pourquoi pas?
    Mais dans une guerre d'attrition?
    En fait, tous les jours depuis 18 mois, je regarde les cartes, je lis une dizaine de sources de SITREP( dont celui ci).
    Mais pourquoi faire finalement?

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    1. Les guerres d'attrition sont le contraire de l'évènementiel tant attendu en Occident avec son immédiateté légendaire. Faut être intéressé par la guerre 14-18, faut avoir des bases historiques de comparaison pour suivre les évènements dans leur quotidien, faut être des frappadingues.
      La culture de la guerre ET SA SIGNIFICATION n'intéressent plus grand monde en Occident, étant donné le niveau de nos médias actuels.

      Quant aux livraisons des armes technologiques par l'Occident, les russes ont les mêmes mais en quantité pour réaliser une guerre d'attrition et de haute intensité, c'est à dire prendre leur temps.
      Elles ont un impact sur le front et le déroulement des évènements, mais ne retourneront pas le conflit d'un seul coup d'un seul.
      Derrière tout cela il y a la dimension, diplomatique, politique, et économique qui mène la danse et qui nous est encore plus inatteignable. Déjà qu'on galère et qu'on se ramasse tous les jours, restons humbles et contentons nous du peu et continuons à échanger car il y en a toujours plus dans plusieurs cerveaux que dans un seul.

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    2. Excusez moi cher ami mais ça ne répond pas à la question de l'intérêt des SITREPS.

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    3. Très bonne question! C'est un peu comme en Physique où on peut aller de l'infiniment petit avec ce qui se passe à l'échelle d'un atome (voire en dessous) à l'infiniment grand avec l'expansion des galaxies etc... Certains peuvent passer leur temps à étudier l'échelle atomique (Dima, etc...), d'autres l'échelle astronomique (Hillard, etc...) mais je pense que le plus important est de comprendre le lien entre ces différentes échelles afin d'avoir une compréhension globale.
      Ainsi, les SITREPS permettent d'avoir une connaissance de ce qui se passe "techniquement" sur le terrain et de mieux comprendre les décisions politiques tel l'envoie ou non de tel ou tel matériel etc...
      Cependant, utiliser cela afin de faire des prédictions à l'échelle supérieur relève de la divination.

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    5. Revenu de tout, l'intérêt des SITREPS c'est la véracité territoriale au point de vue de la conquête en les comparant entre eux.

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    6. @ZECHE
      On dirait oui que la guerre d’attrition soit dans sa stratégie même un obstacle, l’arme psychologique première, à la guerre de communication proposée par l’OTAN et son technico-commercial local.
      L’émotion çà doit s’entretenir, de façon de plus en plus marquée voire outrancière comme l’a brillamment dit cette diplomate Russe l’année dernière. L’absence « d’actualité » quotidienne n’aide vraiment au récit…

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    7. En résumé, on désintéresse les gens par la routine, excellent stratégie, si c'est pour mieux préparer le coup de grâce et la curée.

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    8. Les SITREPS nous donnent des idées, car c'est ce qu'on ne voit pas qui est intéressant car ceci est à la base de certaines de nos réflexions.

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    9. @ ZECHZ
      Sans même voir un coup de grâce ou une curée, cela éteint considérablement la guerre de la com, et par là celle de l’opinion, qui était tout de même le cheval de bataille Anglo-Saxon.

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    10. Oui, mais ce désenchantement supplémentaire des experts m'inquiète.
      Si on ne croit plus les religieux, les politiciens, les journalistes, les économistes, les stratéges, les toubibs, les scientifiques.... Que restera-t-il à part un immense cynisme doublé d'un non moins immense découragement.
      Tout cela ne va-t-il pas renforcer l'apathie, l'à quoi bonnisme? Le chacun sa gueule ? Le prend l'oseille et tire toi?

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    11. Je crois qu'en fait, les SITREPS servent à meubler nos passivités et à arrondir la cagnotte des youtubeurs.

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    12. @CYCLOPEDE, bien vu et bien joué, effectivement cela éteint le feu de l'opinion publique occidentale, d'ailleurs il n'y plus que LCI branché sur le sujet chez nous au quotidien.
      Par contre les autorités russes diffusent notre propagande sur leurs chaines nationales, pas folle la guêpe afin de montrer à leur peuple notre niaiserie.

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    13. @ Revenu de Tout, c'est simplement la fin d'une Histoire, quand on déshumanise tout à cause du fric, il ne reste rien. "L'argent, ce fumier d'où pousse la vie" comme le disait Zola est nécessaire, mais quand il devient qu'une raison de vivre et de domination, là, les choses se gâtent pour tout le monde.

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    14. @RdT
      Soyons optimiste et espérons qu’au contraire les gens y voient le jeu de la saturation de l’information pour y noyer les abstractions et les manipulations…
      L’état de crise permanent est un outil de gestion de la population, basé sur l’effacement des priorité, est la spécialité des globalistes, mais la corde semble un peu usée.

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    15. Comme le disait Sylvain Ferreira dans son intervention les gens ont la tête dans la crise économique, dans la récession, ils ont tourné la page sur le conflit, mais avec le coronavirus et le recul, je pense qu'ils commencent à comprendre, cela fait accumulation en usant de la même stratégie.

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