Ukraine : secteur d'Orikhiv le 2 août 2023 à 16h (Rybar)


Dans la section Orikhiv, des groupes d'infanterie ukrainiens soutenus par l'artillerie ont engagé des combats à l'arme légère avec des unités russes près de Rabotino pendant la nuit. L'attaque a été repoussée et l'armée ukrainienne (AFU) s'est repliée avec des pertes.

Archangel Spetsnaz rapporte qu'un véhicule du génie de l'AFU a tenté de se frayer un chemin dans l'atterrissage, mais qu'il a été détecté et détruit par un drone Lancet. Plus tôt, nous avons rapporté que les forces de la 48 brigade du génie de l'AFU sont apparues sur la ligne de front.

Dans les environs de Pyatikhatok, un détachement d'infanterie appuyé par un char a tenté de prendre pied dans un retranchement russe, mais il a été détruit par un calcul PTRK pendant la bataille, et les restes du groupe se sont retirés dans une clairière de la forêt.

Malgré cette accalmie, l'AFU se prépare à une nouvelle attaque. Depuis plusieurs jours, l'une des brigades du 10e corps d'armée de l'AFU a été transférée en petites colonnes dans la région d'Orikhiv afin de masquer le mouvement de la brigade.

L'envoi du 10e corps d'armée à Orikhiv ainsi que le déplacement du poste de commandement avancé du corps indiquent que la reprise des opérations de combat dans la région est imminente. Cependant, l'état de préparation des forces est toujours remis en question : l'autre jour, un des bataillons de l'AFU a été retiré pour être renforcé en raison d'énormes pertes en hommes.

Traduction : Veille Stratégique

Source : https://t.me/rybar/50354

Commentaires

  1. Pourquoi se sont tjs les ukrainiens qui attaquent et jamais les russes dans le sud. QU'attendent ils pour une offensive de grande ampleur vu que les pertes ukrainiennes sont énormes. A un moment il faudra finir le travail. Être en permanence sur la défensive n'est pas bon pour le moral des troupes.

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    1. De toute façon c'est encore moins bon pour le moral de se prendre une dérouillée jour après jour, attaque après attaque tout cela pour des prunes.

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    2. C'est certain que d’être dans l'attente d'une attaque doit rendre nerveux, mais je pense que ceux qui montent à l'assaut doivent l’être beaucoup plus : les cadavres des copains partout, les carcasses de blindés, les mines par terre, les drones en l'air et les tirs arrivant de face mais aussi de coté. En plus les survivants de l'attaque précédente qui racontent. La plupart doivent se ch...r dessus même s'ils sont chargés comme des mules !!

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    4. Mon petit Carthage, vu que vous n'êtes pas très futefute , visiblement complètement ignorant de la chose militaire et qu'en plus vous vous souciez du moral des soldats, je vais vous proposer un jeu de rôle, et vous me dites quel rôle vous choisissez.
      RÔLE 1: Vous êtes dans une tranchée reliée à un réseau avec un bunker à quelques mètres de vous si ça pète. Autour de vous, des potes, bien formés et un chef compétent et attentif. Devant vous, un grand glacis copieusement miné.
      Derrière vous, trois lignes de défense et repli, et une colossale artillerie bien fournie en obus pour pulvériser les attaques ennemies. Au dessus de vous, des drones d'observation pour vous prévenir en cas d'approche ennemi, des drones d'attaques, des hélicos et même des avions pour pulvériser tout ce que le champ de mines et l'artillerie aurait laissé debout.
      Vous devez gérer les restes de ce qui réussira à passer.
      Rôle 2:
      Vous êtes face à un glacis d'un kilomètre de profondeur sans un arbre ni un repli de terrain pour se planquer. Vous allez devoir traverser ce champ de mine, sans soutien d'artillerie ni d'helico ni d'avion. Vous allez devoir courir entre les obus, les roquettes d'helico et de drones et même les bombes aériennes. A partir de 600m, toutes les armes de calibre supérieur à 5.56 vont se mettre à rafaler à raison de une tous les 20m qui crachent à 800 coups minute. 300 m d'abeilles mortelles de diverses calibres jusqu'au 12.7 avant d'arriver à 300m de la ligne adverse dont vous ne voyez rien et qui là, balance tout ce qu'elle a en 5.56 , mortiers légers et autres amusettes.
      Pour quel rôle vous sentiriez vous le plus motivé ?

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  2. Pourquoi les russes vont ils faire des pertes inutilement dans leurs propres rangs en attaquant alors que l'ennemi est programmé pour venir mourir sur leurs lignes fortifiées ?
    Tant que cela fonctionnera ils ne bougeront pas beaucoup parce que c'est un excellent travail de sape.

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    1. Les meilleures forteresses sont toutes tombées un jour ou l autre ,de la ligne maginot à la muraille de Chine, passez à l'offensive, prendre l.initiative actique ,impiser sa strategie à l adversaire coûte cher en hommes et en matériel, mais c est la seule façon d obtenir une chance de victoire .La question est de savoir si cette attitude des russes est le résultat d insuffisances tactiques ou au contraire une stratégie bien planifiée?...seuls les généraux russes pourraient nous le dire ,à part bien sûr nos généraux goya ou yakovlef et le maréchal pujadas...

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    2. @Bavier
      Pas forcément cher ami. Les exemples du contraire pullulent. Ce qui tue, c'est faire effectivement confiance à un dispositif statique, exactement comme la Ligne Maginot et la Grande Muraille.
      Mais les systèmes défensifs basés sur la puissance de feu et pas sur les édifices est très efficace quand on veut épuiser un ennemi ou qu'on a affaire à un ennemi supérieur en nombre mais pas forcément en moyen.
      C'est ce qu'ont fait les Allemands à l'Est pendant la 1er GM et ça a fini par provoquer l'effondrement de l'état russe.
      C'est aussi ce que faisait Henri IV avec ses chemises blanches contre la Ligue dix fois supérieure en nombre.
      Turennes aussi contre les Impériaux, tout comme les Hollandais contre les Espagnols puis les Français.
      Et si on regarde , en 22 siècles, la grande muraille n'a été passée en moyenne une fois tous les 1100 ans... Y a pire comme palmarès défensif contre des hordes nomades.
      Le Lime romain a tenu 300 ans et ne s'est effondré que par l'effondrement de l'armée romaine.
      Comme disait Henri IV, considéré comme le meilleur capitaine de son époque ( chose etrangerement méconnue des écoliers sur le bon roi Henri) : " Il n'est de bons murs que de bons hommes".
      Et ça, les généraux russes le savent très bien.
      Les Russes ne cherchent plus la capitulation du régime kieviens mais l'effondrement de l'Ukraine.

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  3. La stratégie russe a une histoire. Dans les années 30 deux écoles se sont affrontés, celle de l'offensive mis au point par Toukhatchevski afin d'effondrer les arrières de l'ennemi et celle de Svetchine qui lui conseille la stratégie d'usure, de rester sur la défensive tout en pratiquant l'art opératif afin d'effondrer son ennemi avec le temps en utilisant plusieurs tactiques intégrées afin d'atteindre les buts stratégiques initiaux.
    Les deux généraux formés par l'empire russe dont un devint maréchal furent exécutés par Staline en 37 et en 38.
    Par contre pendant la deuxième guerre mondiale les deux stratégies furent essayées et utilisées.
    C'est celle de Svetchnine qui fut retenue à partir du milieu de la grande guerre patriotique et qui donna le plus de résultats notamment pendant l'opération Bagration qui vit l'effondrement de l'armée Centre du Reich en août 44. A noter que les généraux russes cachèrent leurs travaux à leurs débuts aux commissaires politiques du parti, ensuite les autorités acquiescèrent leur nouveau plan d'action avec cette nouvelle stratégie.
    Depuis, c'est plutôt la politique défensive qui est privilégiée dans l'armée rouge, puis dans l'armée soviétique puis maintenant dans l'armée russe.

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    1. Affrontées et mise au point désolé pour les fautes.

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    2. Ce fut déjà la politique des Russes contre les Polonais en1610, puis de Pierre le Grand contre les Suédois et d'Alexandre contre Napoleon.
      Nicolas II, pour tenir sa parole, a sacrifié son armée pour faire le "rouleau compresseur" tant attendu par les Franco-anglais et en se lançant des offensives insensées pour lesquelles il n'avait pas les moyens. Ça lui a coûté son trône et sa vie.
      Début 42, avec des Allemands exsangues surtout après la contre-offensive russe d'hiver, les soviétiques étaient certains de pouvoir reprendre Kiev...et ont pris une branlée terrible.
      Historiquement, les Russes se méfient des grandes offensives. D'ailleurs Bagration, plus qu'une offensive, fut un véritable rouleau compresseur qui écrasa l'armée allemande qui considère encore aujourd'hui qu'il s'agit là du plus grand desastre militaire de son histoire.

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    3. Ils ont un avantage, c'est l'espace, des terres et des plaines immenses qui diluent la force de frappe d'armées entières. Reculer pour eux n'est pas si important, bien au contraire cela les fortifie et leur a toujours donné un avantage décisif en fin de parcours. En 1916, c'est l'offensive Broussilov afin d'occuper les allemands sur l'Est pour ne pas qu'ils renvoient des troupes à l'Ouest sur Verdun et pendant que la bataille de la Somme est engagée. En 42, c'est Rjev, mais en face il y a la neuvième armée de Model et c'est un véritable hachoir pour les russes. Nicolas II n'ayant pas la puissance industrielle afin de soutenir logistiquement son front, car le pays était encore fortement agraire, il n'a pas pu tenir sur la durée. On se demande pourquoi Staline a pratiqué une industrialisation forcée, la réponse est que c'est grâce à cela qu'il a pu flinguer la Wehrmacht.
      Les allemands qui ont subventionné Lénine en Suisse s'est chargé de faire tomber le tsar . Bien joué.

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    4. Oui, il y a quelques jours, Alastair Crooke a balancé une évidence tellement évidente qu'on l'avait complètement oublié en occident et qu'en la lisant je me suis tapé le front en me disant "quels cons, mais quels cons"( et je m'inclus dans les cons) d'avoir oublié cette pourtant évidente évidence .
      Martianov tourne autour de ce pot là depuis des années mais ne le dit pas aussi précisément que Crooke:
      " Ce n'est pas la richesse qui fait la puissance mais la capacité de production".
      Je la refais:
      " Ce n'est pas la richesse qui fait la puissance , c'est la capacité de production".
      Comment a-t-on pu oublier une telle vérité, depuis des décennies avec nos conneries d'economies de service et autres secteur tertiaire.
      Pourtant on le sait, l'occident a vaincu les Ottomans parce qu'il a finit par produire plus.
      Le richissime empire espagnol s'est effondré parce qu'il ne produisait plus rien se contenant d'acheter ce dont il avait besoin, y compris ses soldats.
      Venise, Gênes, Florence qui furent les états les plus riches de leur époque n'eurent jamais la puissance, pas plus que la richissime Hollande.
      C'est là capacité de produire qui fait la puissance, et par paresse, orgueil, avidité, l'occident s'en est dessaisi...
      Et ça, les Russes et Chinois l'ont compris depuis longtemps et attendaient leur heure.
      C'est ça que prouve cette guerre, un pays au PIB de l'Italie peut vaincre une alliance 40 fois plus riche.
      Parceque lui a veillé à recréer et accroître sa capacité de production.
      Un boxeur poids plume terrassera sans problème un obèse de 300kg.
      Et nous sommes une alliance d'obèses don't la plupart, en plus, sont nains.

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    5. Imaginez que la Chine entre dans la danse.

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    6. Le début de la chute commence toujours par des prestations de service.

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    7. La Chine c'est 30% de la production mondiale. Elle peut aider les russes pendant un bout de temps.

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    8. RdT
      Auriez-vous le lien de la video d’Alastzir Crooke, merci !

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  4. L'étendue des pertes humaines et matérielles de l'Ukraine devient littéralement dantesque. La phase d'attrition touche à sa fin. Tout ceci est calculé par la planification russe. Après, on peut s'attendre à une double offensive grand style vers Kharkov et Odessa. Les brigades mécanisées seront à la tâche.

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    1. Pour un truc pareil, il me semble que c'est encore un peu tôt, l'hiver prochain me semble plus favorable.
      De toute manière, on sera vite fixé, si grandes flèches 2023 il doit y avoir, ce devrat être avant septembre.

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    2. Faut de la troupe cachée en réserve pour effectuer cela. On va voir.

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    3. Il y a consensus des observateurs sérieux pour parler d'environ 400 000 combattants russes en tout en Novorossia. Si on en compte 150 000 devant, ça pourrait faire une réserve à 200 000. Mais effectivement, la razpoutiza ne va pas tarder maintenant.

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    4. Dans une intervention du général PINATEL, rien que faire un mouvement tournoyant pour aller prendre Mykolaev, Odessa et tenter de joindre la Transnistrie, c'est à dire prendre le reste du littoral de la mer Noire, il faudrait autour de 300.000 hommes qui sortent des tranchées où ils sont protégés en ce moment.
      Pourquoi autant ? Le problème il faut que tu sécurises tes flancs quand tu avances, sinon l'ennemi risque de te couper de tes arrières et c'est le risque de l'encerclement.
      Après on peut se servir des rives du Dniepr pour en économiser un peu, mais faut de la percussion quand tu rentres dans la tronche à quelqu'un et pas qu'un peu, si cela mollit à la tête, c'est terminé car ta cinétique est perturbée, tu perds ton élan et tout est remis en question.
      Si belle arrière saison, on peut aller jusque fin octobre pour se taper dessus, après c'est compliqué, les pluies automnales sèment la zizanie.
      Faut un hiver rigoureux pour continuer à se battre avec des sols gelés sur un bon mètre avant la raspoutitsa du printemps qui est encore pire selon l'intensité de la prise du gel.

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    5. Oui et succès ou échec c'est 30000 morts mini et autant de blessés.
      On peut comprendre et saluer le pari de la direction russe de jouer au maximum l'attrition car la pomme pourrait tomber de l'arbre toute seule sans sacrifier ces dizaines de milliers de soldats.
      C'est exactement comme ça que les Allemands ont pu finir par créer l'Ukraine et permettre aux alliés de recréer la Pologne sur les ruines de l'empire russe.
      Les alliés ont recréer une Pologne sans perdre un soldat. Juste quelques uns quand les bolcheviques ont essayé de récupérer ces terres.
      Connaissant un peu la méthodologie militaire russe, ataviquement pesante certes( trop souvent) mais toujours très meticuleuse, il doit y avoir des mathématiciens militaires de haut niveau qui ont calculé les courbes de durée optimale d'attrition( qui vont finir par baisser) et celles d'opportunité offensive et ils vont déterminer un chapeau de probabilité de croisement suivant les différentes équipes. Et si le chapeau est supérieur à brune saison, alors ils travaillerons sur les facteurs et paramètres variables permettant de le circonscrire plus précisément. Évidemment, ces calculs sont modifiés à chaque nouvel impératif stratégique: situation politique intérieure, attitude des pays "amis", engagement supplémentaire de l'OTAN, capacités nouvelles de celui ci. Et au milieu, quelques hommes qui ont l'énorme tâche de décider. Et d'assumer.

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    6. Encore une fois, ni l'OTAN et encore moins l'Ukraine, ne peuvent vaincre la Russie.
      Seule la Russie peut vaincre la Russie. Et l'occident y travaille très dur.

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    7. Pour y parvenir faut retourner les alliés de la Russie, qui sont Moyen-Orient avec l'OPEP+, Vietnam, Malaisie, Indonésie, Chine, Inde, certains pays africains et d'Amérique du Sud, cela fait beaucoup surtout que le cours de la guerre en Ukraine à l'air de s'emballer.

      Semer la Zizanie à l'intérieur de la Russie ?
      Mais l'Occident n'a pas trop d'appuis, quelques individus infiltrés sans plus qui peuvent faire des attentats avec ou sans drones afin de foutre les jetons à la population.
      Faudrait empoisonner Poutine. Organiser un attentat contre sa personne.

      L'opinion publique qui aurait pu tenter quelque chose s'est débinée en Europe à l'annonce de l'opération militaire spéciale et de la mobilisation partielle de l'année dernière.
      Elle jappe à distance alors que leur pays n'est pas occupé par une puissance étrangère.
      C'est pas avec cela qu'on va retourner le Kremlin.

      Il n'y a que les TURBOS PATRIOTES qui ont une influence sur l'opinion, et encore avec les conséquences de l'affaire Prigojine cela se calme. C'est profil bas en ce moment, sinon c'est la Zonzon pour extrémisme.

      On a eu l'expérience Prigojine, tous nos médias batifolaient, ils y ont cru au renversement du régime. C'était la preuve qu'ils n'ont rien à se mettre sous la dent.

      Navalny est en tôle, il ne représentait rien du tout, je crois qu'ils n'ont pas trop de cartouches. Faut voir le résultat des élections en septembre pour les régionales en Russie, cela donnera une idée.

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