Ukraine : secteur de Vremevka le 1er août 2023 à 16h (Rybar)


Un calme relatif demeure dans le secteur près de Vremevka : après des semaines de combats près de Staromayorsky, l'armée ukrainienne (AFU) n'a pas repris l'initiative et se regroupe en vue de prochaines attaques.

Le village lui-même est maintenant complètement détruit. Cependant, les troupes russes font des sorties pour améliorer leurs positions autour du village. Les hauteurs autour de Staromayorsky sont toujours sous le contrôle des forces russes.

Dans le même temps, les soldats russes continuent de mener des tirs de contre-batterie et de détruire du matériel des forces armées ukrainiennes. Au sud-ouest de Bolshaya Novoselka, ils ont couvert un mortier 2B11, et près de Neskuchny et Novodonetsk, à l'aide de drones FPV, ils ont détruit un char ennemi, un véhicule et un lanceur de drones.

Traduction : Veille Stratégique

Source : https://t.me/rybar/50320

Commentaires

  1. J'ai peut être une explication concernant des brigades qu'on voit tout le temps se faire atomiser comme la 47ème sur le front Sud et qu'on retrouve un peu plus tard. Les ukrainiens les relèveraient par petits paquets, par compagnie et les renouvèleraient tout le temps pour ne pas effectuer de relève générale qui est compliquée à faire pendant une offensive qui s'étale sur plusieurs semaines sans un réel répit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai comme l'impression que leurs brigades sont plus des échelons administratifs que tactiques .
      Un peu comme le régiment chez nous.
      Ce que je veux dire, c'est qu'on est très loin de voir une organisation en corps de deux à quatre divisions de deux à trois brigades de 6 bataillons à 4 compagnies de quatres sections de trois groupes de deux équipes de 2 trinômes. C'est à dire des brigades de 4-5000 hommes agissant comme un corps autonome en relation avec les autres brigades de la division dans un plan concerté au niveau du corps puis même de l'armée ( les effectifs ne permettent pas de groupes d'armées).
      Non on a des brigades de maxi 4 bataillons à visiblement 3 compagnies( 4-500 hommes) donc 2000 hommes , en charge de secteurs d'attaques et elles envoient un ou deux bataillons au saloir à la fois et visiblement sans vrai coordination avec les autres.
      Et ça, ça me fait penser à quelque chose: un grave déficit d'officiers supérieurs capables de gérer des assauts combinés ( ce qui prend des années et des années de formation). Perdre un homme c'est dur. Perdre un bon sous-off c'est dur mais l'épreuve du feu en révèle d'exceptionnels. Perdre un bon lieutenant c'est dur mais chez les sous off on en trouve.
      Remplacer un bon capitaine devient plus dur surtout si on a beaucoup de lieutenants au tas. Mais remplacer un bon officier supérieur, c'est vraiment difficile, surtout avec la technicité d'aujourd'hui. Alors après 18 mois de hachoir et de milliers d'officiers perdus, et leurs meilleurs, les Ukrainiens sont vraiment à la peine pour une vraie offensive.
      Déjà qu'ils manquent d'AD, de soutien air et feu, ils manquent aussi cruellement de vrais officiers. Pas des types nommés sur le tas à l'armée mexicaine.

      Supprimer
    2. Surtout que les Russes, patiemment, depuis 17 mois, visent tout spécialement les centres de commandement.

      Supprimer
    3. De même, ils manquent de véhicules de transport. Ils envoient des escouades à pied.
      Tout le monde a peur d'envoyer du nouveau matos, sinon tu passes sur les réseaux sociaux avec ton matériel calciné.
      Donc les ATCMS supersoniques adaptables sur HIMARS d'une portée de 300 km ne vont pas tarder à arriver et de pleuvoir sur la Crimée.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés