Infos prise sur le canal Telegram de Karine Béchet-Golovko : "Les nouveaux citoyens russes serviront dans l’armée pendant deux ans et l’âge de la conscription pourrait être augmenté.
L'initiative sera examinée avant la fin de la session à la Douma d'Etat de la Fédération de Russie, rapporte la chambre basse.
Volodine a ordonné l'élaboration d'un projet de loi sur l'enregistrement militaire des étrangers simultanément à l'obtention du passeport d'un citoyen de la Fédération de Russie." https://t.me/russiepolitic/8480
Les russes se préparent sur le long terme, on ne reviendra pas en arrière. Ils voulaient augmenter leurs effectifs militaires permanents, passant de 1 à 1.5 million d'hommes en 2026 mais je pense que cela va monter encore avec les nouvelles frontières otaniennes qui se sont agrandies ces derniers temps. Ce n'est plus la guerre froide, nous sommes passés à la guerre glaciale comme l'avait fait remarquer le sénateur sur le dialogue franco-russe lors de son interview.
Le problème avec les drones. D'abord les Russes sont des experts reconnus en guerre électronique. Ils font tomber beaucoup, beaucoup de drones ukrainiens, mais l'approvisionnement ne fait pas défaut. Ensuite, il suffit de modifier les fréquences de contrôles pour rendre provisoirement inopérant le brouillage. De là les séquences désastreuses d'assauts blindés russes qui débouchent sur 6 à 10 véhicules brûlés. Or les Russes ne modifient pas leur doctrine d'emploi à part les chars tortues et diverses protections. L'impression est qu'ils se tapent la tête contre un mur et recommencent. Quelques suggestions. Attaquer la nuit. Nuage de fumée. Grenades directionnelles type Claymore détonant à l'approche d'un drone et dans sa direction. Bombardement préalable dans l'axe de l'attaque pour démolir les servants et le matériel qui sont peu protégés.Tirs dans l'axe de l'attaque avec des obus à mitraille. Surveillance sur 360 degrés reposant sur une analyse d'images vidéos en haute résolution avec un logiciel repérant les drones ou les essaims de drones. Sauf la dernière, ces propositions ne reposent pas sur de nouveaux matériels. Liste non exhaustive - et je ne suis pas spécialiste.
Merci pour ce point. Sympa l'info comme quoi ISRAEL ne possède pas la capacité militaire pour être engagée sur deux fronts à la fois car il n'y a pas de regroupements de troupes sur sa frontière Nord. Ce qui veut dire qu'ils ne peuvent répondre que par l'arme aérienne. Si les installations du Hezbollah sont enterrées, il faut des bombes spéciales pour atteindre des bunkers en profondeur et ces bombes ont déjà été très largement utilisées à Gaza. Les USA n'ont pas la capacité d'en reproduire en grande série sur un claquement de doigts. Et ils n'iront pas faire des raids sur le Hezbollah de peur de mettre à feu la région avec l'Iran. Donc Netanyahou est seul. Il a déjà le coût de la guerre de 10 mois à encaisser économiquement, il ne peut que se calmer malgré son voyage à Washington qui ne donnera pas d'accord franc et massif pour cette opération surtout cette période électorale américaine agitée.
Ce serait bien un missile R-37M lancé par un SU-35S qui a intercepté un MIG-29 ukrainien à 213 km !!! Le radar du SU-35S peut détecter un avion en surface équivalente radar de 3m2 à 400km de distance. Le MIG-29 représente 5 m2 en surface équivalente radar, c'est concevable sur le papier. Mais c'est difficile de confirmer ce genre d'information étant donné que les ukrainiens ne montrent pas d'épaves de leurs avions abattus.
Par contre, en Roumanie, ce ne sont pas des pilotes ukrainiens qui sont en formation et qui ont reçu leur brevet de pilote sur F-16 mais bien des pilotes roumains qui passent du bon vieux MIG-21 soviétiques aux F-16 d'occasion cédés par les norvégiens. Où sont passés les jeunes pilotes ukrainiens ? Ils sont en France, une dizaine, en train d'être formés sur MIRAGE 2000B pour piloter des MIRAGE 2000-5F par la suite. Or déjà 80 F-16 ont été cédés par l'Otan. Les grecs s'y mettraient aussi à vouloir en céder, on parle d'une trentaine. On voit bien qu'il y a maldonne du côté otanien. Tout ce matos est pour l'après partition de l'Ukraine en trois zones.
Une zone à l'Ouest avec Lvov comme capitale protégée par ces avions d'occasion otaniens sans être officiellement rentrée dans l'Otan à cause de la proximité de la Biélorussie. Mais militarisée quand même avec accord russe sur les quantités militaires à disposition. Une zone démilitarisée et neutralisée au centre avec Kiev qui enjambe les deux rives du DNIEPR et la frontière russe. Une sorte d'Etat tampon central conservant Odessa comme poumon économique en échange de la neutralité moldave afin de protéger la Transnistrie et la Gagaouzie. On pourrait même donner au Sud moldave un accès direct à la mer Noire, cela protégerait les russes de la frontière otanienne. A l'Est et sur une grande partie du littoral, la zone russe militarisée, Crimée forcément incluse, en vidant le port de Sébastopol et en s'installant définitivement à Novorossiysk afin de protéger leur marine de guerre qui a souffert à cause des attaques de drones navals ukrainiens. Mais plus aucun drone américain ne survole la zone maritime, tout est en stand by.
En attendant l'attrition et les offensives russes continuent sur le front.
Un tel résultat serait un véritable triomphe pour la Russie. Et permettrait àaux dirigeants occidentaux de ne pas perdre totalement la face et de maintenir la pression sur leurs peuples. Ce serait la fin du premier round et il y en aura d'autres.
Infos prise sur le canal Telegram de Karine Béchet-Golovko :
RépondreSupprimer"Les nouveaux citoyens russes serviront dans l’armée pendant deux ans et l’âge de la conscription pourrait être augmenté.
L'initiative sera examinée avant la fin de la session à la Douma d'Etat de la Fédération de Russie, rapporte la chambre basse.
Volodine a ordonné l'élaboration d'un projet de loi sur l'enregistrement militaire des étrangers simultanément à l'obtention du passeport d'un citoyen de la Fédération de Russie." https://t.me/russiepolitic/8480
Les russes se préparent sur le long terme, on ne reviendra pas en arrière.
SupprimerIls voulaient augmenter leurs effectifs militaires permanents, passant de 1 à 1.5 million d'hommes en 2026 mais je pense que cela va monter encore avec les nouvelles frontières otaniennes qui se sont agrandies ces derniers temps.
Ce n'est plus la guerre froide, nous sommes passés à la guerre glaciale comme l'avait fait remarquer le sénateur sur le dialogue franco-russe lors de son interview.
Le problème avec les drones. D'abord les Russes sont des experts reconnus en guerre électronique. Ils font tomber beaucoup, beaucoup de drones ukrainiens, mais l'approvisionnement ne fait pas défaut. Ensuite, il suffit de modifier les fréquences de contrôles pour rendre provisoirement inopérant le brouillage. De là les séquences désastreuses d'assauts blindés russes qui débouchent sur 6 à 10 véhicules brûlés. Or les Russes ne modifient pas leur doctrine d'emploi à part les chars tortues et diverses protections. L'impression est qu'ils se tapent la tête contre un mur et recommencent. Quelques suggestions. Attaquer la nuit. Nuage de fumée. Grenades directionnelles type Claymore détonant à l'approche d'un drone et dans sa direction. Bombardement préalable dans l'axe de l'attaque pour démolir les servants et le matériel qui sont peu protégés.Tirs dans l'axe de l'attaque avec des obus à mitraille. Surveillance sur 360 degrés reposant sur une analyse d'images vidéos en haute résolution avec un logiciel repérant les drones ou les essaims de drones. Sauf la dernière, ces propositions ne reposent pas sur de nouveaux matériels. Liste non exhaustive - et je ne suis pas spécialiste.
RépondreSupprimerMerci pour ce point.
RépondreSupprimerSympa l'info comme quoi ISRAEL ne possède pas la capacité militaire pour être engagée sur deux fronts à la fois car il n'y a pas de regroupements de troupes sur sa frontière Nord. Ce qui veut dire qu'ils ne peuvent répondre que par l'arme aérienne. Si les installations du Hezbollah sont enterrées, il faut des bombes spéciales pour atteindre des bunkers en profondeur et ces bombes ont déjà été très largement utilisées à Gaza. Les USA n'ont pas la capacité d'en reproduire en grande série sur un claquement de doigts. Et ils n'iront pas faire des raids sur le Hezbollah de peur de mettre à feu la région avec l'Iran. Donc Netanyahou est seul.
Il a déjà le coût de la guerre de 10 mois à encaisser économiquement, il ne peut que se calmer malgré son voyage à Washington qui ne donnera pas d'accord franc et massif pour cette opération surtout cette période électorale américaine agitée.
Ce serait bien un missile R-37M lancé par un SU-35S qui a intercepté un MIG-29 ukrainien à 213 km !!! Le radar du SU-35S peut détecter un avion en surface équivalente radar de 3m2 à 400km de distance. Le MIG-29 représente 5 m2 en surface équivalente radar, c'est concevable sur le papier.
Mais c'est difficile de confirmer ce genre d'information étant donné que les ukrainiens ne montrent pas d'épaves de leurs avions abattus.
Par contre, en Roumanie, ce ne sont pas des pilotes ukrainiens qui sont en formation et qui ont reçu leur brevet de pilote sur F-16 mais bien des pilotes roumains qui passent du bon vieux MIG-21 soviétiques aux F-16 d'occasion cédés par les norvégiens. Où sont passés les jeunes pilotes ukrainiens ?
Ils sont en France, une dizaine, en train d'être formés sur MIRAGE 2000B pour piloter des MIRAGE 2000-5F par la suite. Or déjà 80 F-16 ont été cédés par l'Otan.
Les grecs s'y mettraient aussi à vouloir en céder, on parle d'une trentaine.
On voit bien qu'il y a maldonne du côté otanien.
Tout ce matos est pour l'après partition de l'Ukraine en trois zones.
Une zone à l'Ouest avec Lvov comme capitale protégée par ces avions d'occasion otaniens sans être officiellement rentrée dans l'Otan à cause de la proximité de la Biélorussie. Mais militarisée quand même avec accord russe sur les quantités militaires à disposition.
Une zone démilitarisée et neutralisée au centre avec Kiev qui enjambe les deux rives du DNIEPR et la frontière russe.
Une sorte d'Etat tampon central conservant Odessa comme poumon économique en échange de la neutralité moldave afin de protéger la Transnistrie et la Gagaouzie.
On pourrait même donner au Sud moldave un accès direct à la mer Noire, cela protégerait les russes de la frontière otanienne.
A l'Est et sur une grande partie du littoral, la zone russe militarisée, Crimée forcément incluse, en vidant le port de Sébastopol et en s'installant définitivement à Novorossiysk afin de protéger leur marine de guerre qui a souffert à cause des attaques de drones navals ukrainiens.
Mais plus aucun drone américain ne survole la zone maritime, tout est en stand by.
En attendant l'attrition et les offensives russes continuent sur le front.
Un tel résultat serait un véritable triomphe pour la Russie. Et permettrait àaux dirigeants occidentaux de ne pas perdre totalement la face et de maintenir la pression sur leurs peuples.
SupprimerCe serait la fin du premier round et il y en aura d'autres.