Qui est James D. Vance, le candidat républicain à la vice-présidence ? (Rybar)
Hier, le Parti républicain américain a tenu sa convention à Milwaukee, dans le Wisconsin, une étape importante avant l'élection présidentielle de novembre. L'événement a été marqué par deux faits notables : la désignation officielle de Donald Trump comme candidat du caucus pour l'élection, et l'annonce par ce dernier que le sénateur JD Vance deviendrait son colistier à la vice-présidence s'il remportait l'élection.
Nous avons déjà expliqué (https://t.me/usaperiodical/9811) pourquoi nous pensions que cet homme était le meilleur choix pour le 45e président américain - Vance a toujours été ce personnage secondaire. Vance ne s'est jamais démarqué d'aucune manière, il n'a pas et n'a pas eu d'ambitions politiques grandioses, il est gérable, follement loyal à Trump et ne brillera pas et ne créera pas de concurrence pour le président à l'avenir.
Vance est, comme l'a dit la presse, "un Trumpiste encore plus grand que Trump lui-même". En effet, la partie idéologique de la question est très importante - Trump a appris par une expérience amère de la coopération avec son ancien vice-président Mike Pence, qui non seulement n'a pas soutenu le président le 6 janvier 2021, mais a également critiqué la rhétorique de Trump sur les élections truquées.
Quant à la question qui intéresse tout le monde sur l'attitude de Vance face au conflit ukrainien, le possible futur vice-président a une vision très pragmatique de la situation. Vance est un isolationniste. Dans son article d'avril (https://www.nytimes.com/2024/04/12/opinion/jd-vance-ukraine.html) The New York Times, il écrit que les objectifs déclarés de Zelensky concernant la frontière de 1991 sont irréalistes, que les États-Unis ne peuvent pas maintenant donner à l'Ukraine autant d'armes et d'obus pour atteindre cet objectif parce qu'elle "doit reconstruire sa propre base industrielle sans envoyer ses produits dans une zone de conflit extérieure". Dans l'ensemble, la position de Vance est similaire à la rhétorique de Trump, qui estime qu'il est temps de négocier et que l'Ukraine gaspille son potentiel militaire dans des offensives de relations publiques.
En résumé, il convient de noter que Vance n'est pas seulement une sorte de "copie" de Trump. Il s'agit d'un "travail sur les erreurs" et d'un signal clair du 45e président américain à ses adversaires - s'il m'arrive quelque chose, ma cause sera poursuivie par un homme de mon opinion.
Traduction : Veille Stratégique
Source :
La démocratie américaine est basée sur la République de Spartes.
RépondreSupprimerA Spartes il y avait deux rois, un pour la guerre qui partait en campagne avec ses hommes si besoin est comme LEONIDAS et ses 300 guerriers pendant la bataille des Thermopyles, pendant que l'autre restait dans la cité à gérer le quotidien.
D'où le ticket américain, un président qui peut être remplacé en cas de pépin au cours de son mandat par un vice-président qui devient obligatoirement président du Sénat américain à la cérémonie d'investiture présidentielle.
De Gaulle n'a pas retenu cette proposition lors de l'élaboration de la constitution de 1958, préférant l'Histoire de France et son corvéable premier ministre à la sauce américaine. Cependant, il se prit le conseil constitutionnel sur les reins, et il n'en voulait pas car c'est le copié-collé de la cour suprême des USA. Il prit sa revanche en 1962 avec l'attentat du Petit Clamart et il tordit le cou au conseil constitutionnel avec l'élection du président de la République au suffrage universel direct qui vit le jour en 1965.
On voit le résultat aujourd'hui, ce conseil constitutionnel complètement inféodé aux ordres de l'Elysée parce peuplés d'hommes politiques carriéristes au lieu de véritables docteurs en droit spécialisés dans différentes spécialités.
Victoria Nulland, interrogée par une commission sénatoriale, explique calmement que le coup d'état de maïdan avait coûté 5 milliards de dollars.
RépondreSupprimerVoilà! maintenant on sait officiellement comment les ricains font pour déstabiliser un pays en bousculant les règles démocratiques et on comprend mieux l'enchainement irréversible qui a conduit au carnage qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
https://www.youtube.com/watch?v=TFZ9R3uVAPg
J’ai l’impression que le lien YT a été piraté, çà part sur un sujet deFranceInter sur Maïdan mais vire au discours d’un député Ukrainien…
SupprimerÇa commence à puer le complot à plein nez. Je posais la question de savoir qui, au niveau local, avait pris la décision absurde et inepte de laisser les trois snippers du SWAT à l'intérieur de l'immeuble d'où le tireur a agit.
RépondreSupprimerEt bien on a la réponse désormais: au plus haut niveau de la direction du SS... La raison?, je cite : "le toit était pentu et ça représentait un danger pour les personnels". Hallucinant.
1: depuis quand la pente d'un toit considéré comme assez plat pour accueillir un assassin ne l'est pas assez pour accueillir des spécialistes du SWAT ?
2: regardez toutes les photos du toit, il est plat.
Ensuite, le tireur a été repéré, et à plusieurs reprises et même par des flics locaux... 34 minutes(!!!!) avant la tentative. Ces flics ont fait leur job et informé leur hiérarchie. Le snipper du SS a demandé plusieurs fois, en vain, l'autorisation d'ouvrir le feu .
Je ne pense pas que l'équipe de Trump laisse passer ça comme ça.
Dans une des vidéos ci-dessous, celle de l'ancien tireur d'élite, il est question d'autorisation de tirer. Celle-ci ne serait venue qu'après le premier coup de feu ou le(s) sniper(s) auraient alors pris sur eux de tirer. Possible. Faudrait connaître les règles d'engagement en vigueur.
SupprimerComplètement pas rapport avec le post mais je suis curieux de connaitre vos opinions.
RépondreSupprimerOu en serions nous aux USA aujourd'hui si Trump était mort samedi ?
Beaucoup de criailleries et de gesticulations et c'est tout ?
Ou bien le début d'une deuxième guerre civile ?
Option 1.
SupprimerTrump mort samedi ? Biden ne serait pas ou plus malade aujourd'hui.
SupprimerBonjour, voici quelques articles concernant l'armement utilisé dans l'attentat sur Donald Trump. Sujet (armement, balistique) toujours très controversé. Article 1 : https://eu.usatoday.com/story/news/investigations/2024/07/16/trump-shooting-assassination-gun-details/74425138007/ + Article 2 par Dick Fairburn : Trump Assassination Assessment https://www.youtube.com/watch?v=J99AZsUfQN8&ab_channel=Lock%26LoadwithDickFairburn + Article 3 par Dick Fairburn Fighting Rifle Cartridges: The 5.56mm/.223 Remington : https://www.youtube.com/watch?v=pJBIPn8Y7CA + article 4 (retour d'expériences) 5.56 vs 7.62 NATO in a gunfight, which ones better? : https://www.youtube.com/watch?v=LSN1eUpOiTE&ab_channel=TheBridge
RépondreSupprimerCette arme et ses nombreuses variantes, j'ai lu récemment dans la NYT qu'on en compte 17 MILLIONS en circulation aux USA. Les qualités balistiques du 5,56 sont discutables, mais recul quasi nul, grande capacité et puissance de feu (même en semi-auto), projectiles méchamment vulnérants (même sans balles expansives), relativement bon marché. Total : l'arme attitrée des meurtres de masse aux États-Unis. Il ne semble pas que le fusil était équipé d'une lunette (à vérifier). Ce point - très important - semble exclure un complot derrière le tireur. Lequel a bien failli réussir. Donc son tir dans des conditions à l'arrache n'était pas mauvais. Trump a juste eu beaucoup de chance. Pour le mobile, je penche vers un suicide par police interposée (suicide by cop), une spécialité US. Le tireur aurait dû essayer sur Biden : cible presque définitivement statique (quoique sans doute mieux protégée). Mais Trump passait tout près et dans un lieu que le tireur devait mieux connaître que les divers services de sécurité, lesquels se sont mal répartis les tâches.
SupprimerÂne -onyme
SupprimerÇa n'explique pas la décision du SS de demander au SWAT local de ne pas occuper le toit de l'immeuble parce ce que " sa pente aurait été trop dangereuse".
1: ce toit est plat.
2. Les toits où étaient installés les snippers du SS étaient eux extrêmement pentus.
3. Il y a moins de trois secondes entre le premier tir sur Trump et le premier des snippers du SS. Étant tireur sportif, je peux vous garantir que ça signifie que ces gars là avaient déjà reparé leur cible.
L'idée que cet AR15 n'ai pas de lunette me rempli de perplexité.
SupprimerFaire un tir sur une tête mouvante, à 130 m avec du 5,56 mm et une culasse mobile, par un tireur si nul que son équipe scolaire l'avait éjecté est à peu près aussi facile que de dégommer un oiseau en lui lançant une pierre à 15 m pour un enfant de 8 ans.
Ce gars là aurait une bonne vieille carabine de chasse à lunette en 7RM et Trump ne serait plus là.
Je ne suis pas tireur, mais sur un tir au corps, beaucoup de carabines (genre Remington 700 SPS) équipées d'un bon instrument d'optique (le tout bien réglé par quelqu'un qui soit suffisamment compétent, par rapport aux différentes paramètres) auraient été meilleures. Pour un tir à la tête, une carabine même basique ex. CZ, avec bonne lunette (bien réglée + tireur compétent tenant compte des paramètres) en .22 Hornet (nuisibles, petits cervidés, survie, opération clandestine) aurait été meilleure. Précis, pas de recul, détonation plus discrète qu'un .270 Win ou .300 Win Mag. Y'a des gars qui tapent de sucettes à 100 Yards avec ça (.22 Hornet), ou des braconniers qui couchent des biches de 150 kg à 250, 300 Yards (balles de tête, selon le chargement, la balle siffle ; difficile de repérer d'où vient le tir dans un bois). Maintenant, il y a toujours des impondérables : stress, cible qui bouge, vent...
SupprimerVance est peut-être sur une ligne politique qui veut "arrêter" la guerre en Ukraine, mais Erwan Castel a dit que l'Ukraine a été armée pendant l'administration Trump. Sinon à vérifier svp (si possible) une chose vue sur média "alternatif" : le vice président éventuel choisi par D. Trump est Vance qui serait : "l'associé commercial du milliardaire Peter Thiel qui siège au comité directeur du groupe mondialiste Bilderberg et est le fondateur de Palantir, qui fournit des services de surveillance et d'autres technologies pour le Pentagone et les réseaux de renseignement. Une start-up spécialisée dans le big data et soutenue par la CIA."
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