Ukraine : situation le 28 juillet 2024 au matin (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. La Banque centrale russe (BCR) a relevé son taux directeur de 16 % à 18 % pour contenir l’inflation repartie à la hausse, dans un contexte d’explosion des dépenses militaires du pays..les sanctions commencent elles à faire effet ?

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    1. Dans un contexte d'absence de dette extérieure, de suffisance énergétique, de plein emploi et d'explosion des salaires , l'inflation est un phénomène mécanique.
      Rien à voir avec notre inflation à nous, couronnant un chômage structurel massif, une dette abyssale, une absence d'énergie et une désindustrialisation catastrophique.

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    2. L'inflation à 2 chiffres des 30 Glorieuse n'était pas un drame. Ça l'est devenu en 73, avec l'explosion des prix de l'énergie, l'érosion de notre monnaie du à l'obligation de payer en dollar et l'apparition d'une nouvelle concurrence industrielle.

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    3. Conséquence de la loi américaine du 15 aout 1971 sous Nixon en abandonnant l'étalon or. On y ajoute la guerre du Kippour en octobre 73 et sa crise énergétique pétrolière avec l'OPEP soutenant les pays arabes.
      Depuis, plus il y a une crise énergétique et notamment pétrolière et plus le dollar se porte comme un charme. C'est en train de changer.

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    4. @Zeche
      L’accord Arabie Saoudite US de 50 ans non renouvelé cette année date donc de 74, c'était la durée du charme on dirait…

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  2. En marge du conflit, la question de l'énergie, du gaz. Un résumé sur Telegram InfodefenseFReserve d'un article Bloomberg, et c'est assez "amusant" https://t.me/infodefenseFRreserve/4821 le voici :
    Les fonds de pension américains investissent dans le développement du secteur gazier russe - Bloomberg

    🔸Les fonds de pension publics, y compris ceux gérés par les États de Washington, de New York et de Californie, ont investi dans des navires spécialisés pour l'arctique destinés au projet russe Yamal LNG, indique Bloomberg.

    🔸La société d'investissement américaine Stonepeak, qui attire les fonds de pension, a acheté Seapeak en janvier 2022, un mois avant le début du conflit en Ukraine et est devenue copropriétaire de plusieurs dizaines de pétroliers. Parmi eux, 16 navires participant aux livraisons de gaz de Yamal LNG cette année. Sur les 160 livraisons de Yamal LNG en 2024, plus d'un tiers ont été effectuées par des méthaniers appartenant à Seapeak.

    👉« Sans ces navires, Novatek, et donc la Russie, n'auraient pas été en mesure d'exporter du GNL à partir du plus grand projet du pays. Ces méthaniers ont été spécialement conçus pour transporter le GNL russe de l'Arctique vers l'Europe et l'Asie. Ils n'ont pas d'autre marché ni d'autre raison d'être », a déclaré Malte Humpert, fondateur de l'Arctic Institute.

    🔸Le navire Eduard Toll (photo), appartenant à Seapeak, a quitté la Russie et est arrivé à un terminal dans la province chinoise de Fujian au début du mois. Il s'agit de la première livraison de Yamal LNG à la Chine cette année via la route maritime du Nord.

    👉« Malgré les sanctions, les pays occidentaux restent dépendants du gaz russe et ne coupent pas les ponts avec la Russie. Par exemple, TotalEnergies SE reste actionnaire du projet Yamal LNG et les assureurs européens continuent de couvrir les risques liés au transport du gaz russe », conclut Bloomberg.

    🔸Pour l'économiste américain Paul Craig Roberts : « les Russes ont toutes les cartes en main dans le jeu des sanctions ».

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