Irak/Yémen : nouvelles frappes américaines dans la nuit du 23/24 janvier 2024 (Divers)



L'armée de l'air américaine a bombardé des cibles du groupe Kataib Hezbollah dans la région de Bagdad (voir vidéo ci-dessous). Auparavant, des bases d'occupation américaines dans la province de Hasaka avaient été attaquées. La Résistance islamique en Irak a revendiqué l'attaque.

Les forces conjointes américaines et britanniques ont attaqué 18 cibles dans 4 régions du Yémen, a déclaré le général Yahya Sari, "l'agression renforce la résilience du peuple yéménite."



Commentaires

  1. Le calcul standard US : « On les bombarde pour en tuer un max mais surtout pour leur couper l'eau, l'électricité, le gaz, les routes, détruire les stocks de carburants, toutes les infrastructures. » Pour les Houthis, peu de chance que ça marche : ils n'ont ni l'eau courante ni le reste. Ce qu'ils avaient a déjà été détruit par l'Arabie Saoudite et consorts, sites historiques compris. Obscènes, ces bombardements illégaux de populations pauvrissimes en survie à perpétuité.

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    1. Je ne crois pas cher ami. Leur calcul c'est de montrer qu'ils font quelque chose et de s'agiter. Pour leur opinion publique, pour toutes les plantations qui risqueraient de s'agiter.
      Les USA , face à un problème, ont le réflexe de bombarder puis ils réfléchissent après. Quand ils réfléchissent.
      Pour un dirigeant US, ce qui compte, c'est ce que va dire CNN au journal du soir et donner du grain à moudre aux NYT et XaPo pour le lendemain.
      L'électorat US est friand des coups de menton et des hymnes sur bannière étoilée sanglante. Ça donne des demi-molles à ces obèses décérébrés gavés d'inepties hollywoodiennes.
      Donc leur dirigeants ont tendance à leur en foutre entre hamburger et ice-cream.

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    2. Il ne faut pas oublier que les donateurs sionistes, genre AIPAC, sont très puissant aux USA, surtout avec un gouvernement démocrate.
      La politique étrangère US, au sujet de laquelle toute trace de diplomatie a désormais disparue, est en grand partie décidée et planifiée à Tel Aviv plutôt qu'à Washington. D'ou l'extrême violence US au niveau des relations internationals.
      En fait, l'affaire de Gaza jette un éclairage cru sur le niveau de contrôle des groupes sionistes US sur le congrès américain.
      Un contrôle absolu.

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    3. « Les USA , face à un problème, ont le réflexe de bombarder », entièrement d'accord, et ils recherchent une posture de force vis-à-vis de leur opinion publique (et du reste du monde). Mais ils réfléchissent quand même un peu dans le choix des cibles.

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    4. Mon cher Histoire, il me semble que vous faites un peu erreur concernant les accointances politiques d'AIPAC. C'est un organisme essentiellement évangéliste et donc, s'il terrifie tous les politiciens, il est beaucoup plus massivement républicain que démocrate. Une grosse partie du parti démocrate ne peut carrément pas blairer Israël ou son extrême droite, dont la mouvance Obama, celle du Quad, des Clinton, de Warren. Les mamours actuels sont beaucoup plus le fait de Biden lui même, notoirement connu depuis toujours pour son soutien inconditionnel au point d'avoir fait foirer la politique de pression anti coloniale tentée par Clinton et Obama en 2010. Tenu par les couilles pour des dossiers?
      Quant à Kennedy, visant la présidentielle, il est obligé de pisser dans le sens du vent mais toute sa carrière prouve qu'il n'en pense pas moins.

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  2. Les houthis font une démonstration de puissance. Si vous prenez possession d'un détroit commercial, vous régulez le trafic, idem si vous y exercez une menace permanente. C'est comme cela que l'Angleterre a bâti son empire et a gagné sa puissance.

    Ils ne perçoivent pas de redevances ou de droits de passage, c'est juste pour faire pression sur ISRAEL, juste pour nuire commercialement et économiquement à l'occident collectif.
    La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les USA, ont vendu des armes à l'Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis pour faire la guerre aux Houthis pendant 8 années consécutives.

    La tactique des houthis fonctionne à plein régime car les bateaux qui veulent passer par la mer Rouge ont signalé grâce à leur fiche d'identité disponible sur internet via l'identification de leur transpondeur maritime le fait qu'ils transportent des marchandises pour une autre nation et une autre destination que l'Occident.
    Ainsi les navires chinois et russes sont épargnés et les Houthis choisissent leurs cibles navales en priorisant les USA et le Royaume-Uni.
    Rappelons qu'il n'y a aucune résolution de l'Onu pour cette intervention et que Biden a tordu le coup au congrès américain, il s'est passé de son avis ni plus ni moins, un peu comme chez nous sauf que la France a pris ses distances face à ce nouveau front.

    Impossible de débarquer militairement au Yémen, le pays est montagneux, la capitale Sanaa est à 2 200 mètres d'altitude et cela cumine à 3 800 mètres, un véritable petit Afghanistan. Un bien mauvais souvenir pour l'oncle Sam.

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  3. Les USA ont subi 158 attaques en Irak, en Syrie, sur leurs bases au Proche Orient par des milices chiites depuis le 07 octobre dernier.
    Un drone américain MQ-9 REAPER a été intercepté par une munition rodeuse iraquienne, les HOUTHIS en ont descendu un autre.
    Par contre, les iraniens ont saturé une batterie de PATRIOT, en effet, ils ont envoyé 15 missiles, 13 ont été interceptés par les batteries en poste mais les deux derniers sont passés à travers la défense antiaérienne américaine et ont fait mouche chacun sur leur cible respective.
    Les russes ont dû leur filer de précieux conseils.

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    1. L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a récemment intégré l'Iran (https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/30/l-iran-rejoint-l-alliance-chine-russie_6180002_3210.html). Le rapprochement Russie, Chine, Iran est aussi stratégique. Pas étonnant que les USA engagés en Ukraine (même par proxy) aient simultanément de sérieux soucis au Proche-Orient avec l'Iran en soutien et à propos de Taiwan sous pression de la Chine. Cette contrainte de disperser leurs efforts, même sans s'engager directement, sauf aux alentours de Bab-el-Mandeb, a déjà des effets en Ukraine. Est-elle voulue ? "Qui trop embrasse, mal étreint", ça vaut aussi dans le domaine militaire. Les USA doivent constater les limites de leur imperium qui est de fait contesté.

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    2. En regardant mon globe terrestre, je me dis que franchement, cette alliance avec l'Iran est vraiment une idée de génie.
      Ça permet au Russes et Chinois de prendre en tenaille le Caucase (Azerbaïdjan,Armenie, Géorgie), le Pakistan et le Kazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan .
      La Turquie tient le sort de l'OTAN dans ses mains.

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