Selon MEDIAZONA, le nombre de tués russes serait de 42.284. En observant l'évolution de la courbe de ces derniers mois, les russes poussent de plus en plus fort cependant le nombre de leurs tués baisse de semaine en semaine, c'est contradictoire !!! Ce qui voudrait dire qu'en face, la résistance mais surtout la puissance de feu ukrainienne a bien diminué, des drones ne remplaçant pas l'impact dévastateur d'une artillerie approvisionnée et organisée. Car au début octobre, quand les russes avaient commencé leurs poussées sur le front, on avait eu une augmentation des décès parmi les soldats russes, ce qui était logique. Ce qui voudrait dire qu'à ce moment là, les ukrainiens avaient encore quelques réserves en puissance de feu concernant leur artillerie.
Marc Legrand a fait des rapprochements et des recoupes au niveau des chiffres de pertes suivant plusieurs sources dans les deux camps. On va prendre cela avec des pincettes comme d'habitude. Suivant ces travaux, le nombre de russes tués serait aux alentours de 30.000 mais avec 80.000 blessés dont 15% dans état grave, ce qui ferait 110.000 pertes. Pour donner un ordre d'idée, on peut dire que le corps expéditionnaire russe envoyé le 24 février 2022 en Ukraine a été entièrement impacté.
Du côté ukrainien, 365.000 tués et 360.000 blessés dont 67% le furent gravement, ce qui ferait 725.000 pertes. On retrouve le rapport de la puissance de feu entre les deux camps 1 pour 7, mais la puissance de feu russe a fait plus de dégâts dans le camp ukrainien notamment avec le pourcentage de blessés graves.
On a la première estimation des décès concernant les mercenaires otaniens, elle serait autour de 5 700 tués, ce qui représente un chiffre non négligeable, mais on n'a pas les nationalités.
Mon cher Zeche, si toutefois ces chiffres sont fiables, l'explication est très simple car encore une fois, on ne compte que les pertes de l'armée russe officielle. Ni les Tchetchénes, ni les Cosaques, ni les Novorossiens. Et comme ils assurent la plupart des coups durs offensifs depuis deux ans, les chiffres de pertes Russes doivent être doublées voire 2,5. La note Russe du boucher baisse car encore une fois, comme à Adveevka, ce sont les autres qui sont en charge du sale boulot. Ça veut dire plutôt dans les 200 000 pertes totales du côté Russe. Ça calme.
Depuis 2022 on est passé à 600.000 h pour les russes (dixit mr poutine ...) donc les 110 000 pertes russes depuis 2022 seraient à rapporter à ces 600 000h ...ensuite vouloir faire correspondre les pertes des uns et des autres au nb d obus tirés par les belligérants n est peut être pas si judicieux que cela .Jacques sapir dans une analyse sur l économie russe ,vient de préciser qu il fallait prendre en compte que les obus russes étaient 30 à 40% moins performants que ceux fournis par l otan aux ukrainiens .. donc en gros pour obtenir le même résultat que les ukrainiens les russes utiliseraient 2 fois plus d obus que les ukrainiens ...intéressant.
J'ai mis le mot pincette. Parce qu'on en compte pas tout le monde au sein de l'armée russe depuis le début du conflit, il y a bien plus de casses en réalité et mêmes matériels !!! Cela calme !!! Par contre sur MEDIAZONA depuis le début du conflit avec la même méthode de comptage on voit bien que la courbe russe des pertes s'effondre ces dernières semaines, c'est cela qui est intéressant alors qu'ils poussent et qu'ils ont repris les initiatives sur le front.
@Bavier L'artillerie russe n'a pas la même philosophie que l'artillerie de l'Otan, c'est comme leurs tanks qui ne reposent pas sur la même logique de conception que nous. Nos tanks sont technologiques, les leurs sont pratiques.
L'artillerie de L'Otan, ce sont des armes de précision dont une partie est mobile car aérotransportable, c'est à dire sur roues. C'est aussi pour éviter de se les faire repérer et de prendre un tir de contre-batterie dans la foulée, sur roues on décampe plus vite que sur des chenilles. Donc on tire peu mais bien et on se déplace beaucoup. Par contre, on ne peut pas tirer comme un dératé avec, les âmes des fûts sont rayés pour augmenter la portée et la précision. Si on tire de trop, on lime les rayures et les gros problèmes commencent concernant la précision et c'est la révision du canon pour le réaléser ou changer le fût s'il est trop endommagé. Cependant sur roues, dans la steppe ukrainienne avec les conditions météorologiques difficiles et la terre amoureuse qui va avec, à la fin on obtient des problèmes de mobilité et de disponibilité du matériel, dans une guerre de haute intensité c'est un peu ballot, donc le rapport feu est à votre désavantage surtout quand on ne sait plus produire des obus en quantité. Total des totaux votre infanterie dérouille sous le feu de l'ennemi.
Les russes ont du matériel soviétique qui dure à l'épreuve du temps, facilement réparable de surcroit. Certes ils ont moins de précision car les âmes de leurs canons sont pour la plupart lisses, mais avec la cadence fournie ils arrosent une surface et il ne reste rien, surtout avec leurs roquettes thermobariques non guidées, tout est cramé. Donc, les russes tirent beaucoup plus que l'artillerie de l'Otan sont moins précis et se déplacent moins. Par contre la grande majorité de leur artillerie soviétique est sur chenilles, donc elle passe partout par tous les temps dans la steppe ukrainienne, elle est toujours disponible, donc le rapport feu est à leur avantage et ils savent fabriquer des obus en quantité ou chez qui se fournir. Donc tes soldats sont protégés qu'ils attaquent ou qu'ils se replient et tu limites les pertes dans ton camp par contre chez l'ennemi c'est le carnage car ton rapport feu est pratiquement immuable.
Les ukrainiens ont du matériel soviétique, ils connaissent les deux versions en artillerie ou en char, et ils ont bien dit que sous leurs latitudes, le matériel occidental est certes précis mais bien trop fragile et en trop faible quantité.
Bavier Assez d'accord. J'ai toujours trouvé complètement débile cette idée de considérer que 7 fois plus d'obus tirés c'est 7 fois plus de gens touchés en face. Totalement inepte.
Par contre quand on possède la puissance en artillerie, cela occasionne plus de blessés graves dans le camp adverse mais pas nécessairement des décès. On le retrouve dans les chiffres, estimation de 15% de blessés graves dans le camp russe contre 67% de blessés graves dans le camp ukrainien. Quand on fait des blessés graves chez l'ennemi, cela paralyse du monde dans la société, cela la fige plus et la désorganise plus, car il faut s'en occuper sur de plus longues périodes et bien souvent toute la vie. Cela fait partie de la guerre d'attrition, même une fois la guerre finie, le pays aura encore plus de mal à se relever à cause de ses gueules cassées et de ses amputés, économiquement cela a un coût terrible, on connait cela par cœur en France depuis 14. Après tu n'es plus prêt à remettre le couvert de sitôt surtout quand la guerre s'est passée exclusivement chez toi.
Zeche, je vais me répéter, les courbes de morts russes baissent parce qu'ils mettent essentiellement des Novorossiens et autres supplétifs là où ça chauffe pour rendre leurs stats présentables. Très jesuitiques pour des orthodoxes. :)
La Pologne est repassée pro européenne avec la victoire législative du parti de Donald Tusk. Avant ces résultats électoraux et ce changement de majorité, on se rappelle que les nationalistes polonais avaient décidé d'arrêter les approvisionnements en armes pour Zelensky.
Changement de cap de la part du gouvernement polonais puisque Kiev négocie actuellement avec Varsovie pour prendre possession de batteries de missiles NSM (Naval Strike Missile), c'est à dire un missile subsonique muni d'un turboréacteur TRI-40 capable de toucher des cibles terrestres ou maritimes. Il est semi furtif et donc assez difficile à intercepter par la défense antiaérienne, il a une portée de 185 km et est constitué d'une ogive explosive de 120 kg. Les polonais possèdent 4 batteries côtières dans leur arsenal. Avec les SCALP français livrés récemment, la Crimée et la flotte russe de la mer Noire devraient reprendre du missile de croisière sur la tête dans les prochaines semaines.
A ce qui paraît, à mon grand étonnement, les Russes ne sont pas hostiles à l'idée de voir Tusk aux manettes. Il est considéré comme un vrai caniche des Allemands et un belliciste de façade qui fera là où Berlin lui dira de faire. Ce n'est pas un électron libre comme le précédent.
Des experts en armements se sont penchés sur la question des pertes aériennes récentes concernant l'armée de l'air russe. En effet, cinq SU-34 auraient été perdus au dessus de Krynky il y a quelques semaines, le A-50 récemment abattu au dessus de la mer d'Azov avec l'IL-22, touché mais revenu à sa base, et enfin dernièrement l'IL-76 qui transportait des prisonniers ukrainiens dans la région de Belgorod suivant les sources officielles russes. Si on allume la station radar d'une batterie de PATRIOT, elle se fait immédiatement détecter alors on peut la neutraliser en la saturant en lui envoyant 15 missiles et drones simultanément ou en lui envoyant un Kinzhal hypersonique.
Par contre si on utilise un radar de S-300 d'une portée de détection d'environ 120 km que l'on décale géographiquement des lanceurs de missiles PATRIOT d'une portée de 160 km (pour le PAK-3 les missiles ont une portée de 320 km), que l'on arrive à relier les systèmes ensemble, alors il est tout à fait possible de rapprocher les lanceurs PATRIOT de la ligne de front sans qu'ils soient détectés par les russes. On tire et c'est la douche froide instantanément car aucune réaction de neutralisation du missile ni même de la batterie ne peut être envisagée, le temps d'interception étant trop court. On déménage l'ensemble à la hâte une fois la cible touchée.
Vous avez raison de parler prudemment au conditionnel. Les philosophes Leibniz et Fontenelle ont pourtant depuis longtemps établi les bases élémentaires de l'expertise: " il faut s'assurer des faits avant de discourir des causes" Vos experts sont encore des baltringues experts comme moi qui partent d'hypothèses à 99% imaginaires. Cette guerre aura vu le pompom en terme d'experts de pacotille.
On a demandé aux européens de l'Atlantique à l'Oural s'ils étaient prêts à se battre pour leur pays, voici le résultat par ordre décroissant, c'est à dire du peuple le plus motivé à prendre les armes au moins motivé en cas d'un conflit qui aurait lieu sur leur sol. Les résultats sont diablement intéressants.
74% Finlande, 62% Ukraine, 59% Russie, 57% Suède, 55% Pays Ex Yougoslavie, 54% Grèce, 47% Pologne, 41% Pays Baltes, 38% Roumanie, 38% Irlande, 30% Suisse, 28% France, 28% Portugal, 27% Angleterre, 26% Islande, 25% Bulgarie, 21% Autriche, 21% Espagne, 20% Italie, 19% Belgique, 18% Allemagne, 15% Pays Bas.
On constate que la plupart des peuples européens ne sont pas prêts du tout à un affrontement, surtout les pays les plus peuplés d'Europe de l'Ouest, GB, Italie, France, Allemagne qui constituent le gros de la troupe. L'Otan passera son tour car l'UE ne motive pas ses troupes. Même la Suisse entrainée est peu entrain à taper sur quelqu'un.
Par contre tous ceux qui sont limitrophes de la Russie et qui ont une tradition russophobe sont les plus préparés à répondre à une agression, comme la Suède alors jusque là neutre, elle est pire que la Pologne et les Etats Baltes qui ne sont pas une surprise !!! La Russie est bien placée parce qu'elle a conscience des menaces qui l'entourent et l'Ukraine semble être toujours motivée à se battre contre elle, le peuple ukrainien a bien été retourné depuis MAIDAN. La Grèce c'est à cause de ses escarmouches incessantes avec la Turquie en mer Egée, les pays de l'ex Yougoslavie c'est parce que les tensions sont toujours présentes entre les communautés même 29 ans après la fin du conflit yougoslave, rien n'a été réglé en définitif, encore un échec de l'UE, en diplomatie elle ne vaut rien.
Par contre les finlandais ont été franchement préparés à cette éventualité alors qu'ils sont restés neutres depuis 1947. Le pouvoir en place a dû bien les préparer à la menace russe ces dernières années d'où leur entrée dans l'Otan sans forcer. L'Allemagne est le petit poucet de l'ensemble, elle peut se réarmer cela ne changera rien, elle manquera d'effectifs, inutile de compter sur elle, son passé militaire est définitivement derrière elle. Quant à la Hollande, à part la ramener et critiquer les autres, elle ne sera pas d'une grande utilité défensive.
Bonjour Zeche - c'est intéressant en effet. La finlande (5,5 millions d'hab) et la suède (10,5 millions d'hab) sont en haut du palmarès des courageux. Je me suis demandé si il y a un visuel des réponses par tranches d'âge? Je devine que les réponses des 18-40 ans doit être très différente de celle des 55-75 ans
En septembre 1941, un sondage montrait que 95% des Américains étaient hostiles à toute guerre contre le Japon ou les Allemands. 3 mois et unPearl Harbour plus tard, ils allaient s'engager en masse. En 1939, absolument personne en France ne voulait aller se faire tuer pour Varsovie. Les Anglais ont déclaré la guerre, et en bons caniches(depuis 1815), on a suivi. La volonté des peuples ..
Pour ce qui est des Ukrainiens, le sondage vaut-il vraiment quelque chose à l’échelle nationale tant ce taux doit être différent entre l’est et l’ouest du pays, et également au sein des minorités Hongroises et Polonaises de l’ouest ?
« On a la première estimation des décès concernant les mercenaires otaniens, elle serait autour de 5 700 tués ». Le non-écroulement de la défense ukrainienne est-il lié à ces supplétifs importés au statut imprécis : purs mercenaires sous-contrat ou militaires d'active en congé le temps de leur service en Ukraine ?
Y a 1000 km de front à tenir. Je doute que même 20 000 mercenaires puissent tenir un tel front à eux seuls. Rien d'ailleurs ne prouve qu'ils soient plus valeureux que l'appelé ukrainien. Le passé a prouvé que beaucoup étaient des baltringues habitués, au mieux, à faire du tir au pigeon dans des pays du tiers monde. On en a vu d'innombrables pleurer leur mère et s'enfuir des qu'ils comprenaient où ils étaient.
Juste, mais les baltringues ont filé depuis longtemps. Que les mercenaires ou assimilables suffisent à stabiliser le front en Ukraine, certainement pas. Qu'ils apportent un complément évitant l'effondrement rapide, je le juge probable. Le nombre de morts permet plus ou moins d'évaluer les effectifs engagés, ils sont donc très importants.
First big collapse?????
RépondreSupprimerMais mon Dima, ça fait deux ans que tu nous annonce un collapse tous les trois jours. :)
Selon MEDIAZONA, le nombre de tués russes serait de 42.284.
RépondreSupprimerEn observant l'évolution de la courbe de ces derniers mois, les russes poussent de plus en plus fort cependant le nombre de leurs tués baisse de semaine en semaine, c'est contradictoire !!!
Ce qui voudrait dire qu'en face, la résistance mais surtout la puissance de feu ukrainienne a bien diminué, des drones ne remplaçant pas l'impact dévastateur d'une artillerie approvisionnée et organisée.
Car au début octobre, quand les russes avaient commencé leurs poussées sur le front, on avait eu une augmentation des décès parmi les soldats russes, ce qui était logique.
Ce qui voudrait dire qu'à ce moment là, les ukrainiens avaient encore quelques réserves en puissance de feu concernant leur artillerie.
Marc Legrand a fait des rapprochements et des recoupes au niveau des chiffres de pertes suivant plusieurs sources dans les deux camps.
On va prendre cela avec des pincettes comme d'habitude.
Suivant ces travaux, le nombre de russes tués serait aux alentours de 30.000 mais avec 80.000 blessés dont 15% dans état grave, ce qui ferait 110.000 pertes.
Pour donner un ordre d'idée, on peut dire que le corps expéditionnaire russe envoyé le 24 février 2022 en Ukraine a été entièrement impacté.
Du côté ukrainien, 365.000 tués et 360.000 blessés dont 67% le furent gravement, ce qui ferait 725.000 pertes. On retrouve le rapport de la puissance de feu entre les deux camps 1 pour 7, mais la puissance de feu russe a fait plus de dégâts dans le camp ukrainien notamment avec le pourcentage de blessés graves.
On a la première estimation des décès concernant les mercenaires otaniens, elle serait autour de 5 700 tués, ce qui représente un chiffre non négligeable, mais on n'a pas les nationalités.
Mon cher Zeche, si toutefois ces chiffres sont fiables, l'explication est très simple car encore une fois, on ne compte que les pertes de l'armée russe officielle. Ni les Tchetchénes, ni les Cosaques, ni les Novorossiens. Et comme ils assurent la plupart des coups durs offensifs depuis deux ans, les chiffres de pertes Russes doivent être doublées voire 2,5.
SupprimerLa note Russe du boucher baisse car encore une fois, comme à Adveevka, ce sont les autres qui sont en charge du sale boulot.
Ça veut dire plutôt dans les 200 000 pertes totales du côté Russe. Ça calme.
Depuis 2022 on est passé à 600.000 h pour les russes (dixit mr poutine ...) donc les 110 000 pertes russes depuis 2022 seraient à rapporter à ces 600 000h ...ensuite vouloir faire correspondre les pertes des uns et des autres au nb d obus tirés par les belligérants n est peut être pas si judicieux que cela .Jacques sapir dans une analyse sur l économie russe ,vient de préciser qu il fallait prendre en compte que les obus russes étaient 30 à 40% moins performants que ceux fournis par l otan aux ukrainiens .. donc en gros pour obtenir le même résultat que les ukrainiens les russes utiliseraient 2 fois plus d obus que les ukrainiens ...intéressant.
SupprimerJ'ai mis le mot pincette. Parce qu'on en compte pas tout le monde au sein de l'armée russe depuis le début du conflit, il y a bien plus de casses en réalité et mêmes matériels !!! Cela calme !!!
SupprimerPar contre sur MEDIAZONA depuis le début du conflit avec la même méthode de comptage on voit bien que la courbe russe des pertes s'effondre ces dernières semaines, c'est cela qui est intéressant alors qu'ils poussent et qu'ils ont repris les initiatives sur le front.
@Bavier
SupprimerL'artillerie russe n'a pas la même philosophie que l'artillerie de l'Otan, c'est comme leurs tanks qui ne reposent pas sur la même logique de conception que nous. Nos tanks sont technologiques, les leurs sont pratiques.
L'artillerie de L'Otan, ce sont des armes de précision dont une partie est mobile car aérotransportable, c'est à dire sur roues.
C'est aussi pour éviter de se les faire repérer et de prendre un tir de contre-batterie dans la foulée, sur roues on décampe plus vite que sur des chenilles. Donc on tire peu mais bien et on se déplace beaucoup.
Par contre, on ne peut pas tirer comme un dératé avec, les âmes des fûts sont rayés pour augmenter la portée et la précision. Si on tire de trop, on lime les rayures et les gros problèmes commencent concernant la précision et c'est la révision du canon pour le réaléser ou changer le fût s'il est trop endommagé.
Cependant sur roues, dans la steppe ukrainienne avec les conditions météorologiques difficiles et la terre amoureuse qui va avec, à la fin on obtient des problèmes de mobilité et de disponibilité du matériel, dans une guerre de haute intensité c'est un peu ballot, donc le rapport feu est à votre désavantage surtout quand on ne sait plus produire des obus en quantité.
Total des totaux votre infanterie dérouille sous le feu de l'ennemi.
Les russes ont du matériel soviétique qui dure à l'épreuve du temps, facilement réparable de surcroit. Certes ils ont moins de précision car les âmes de leurs canons sont pour la plupart lisses, mais avec la cadence fournie ils arrosent une surface et il ne reste rien, surtout avec leurs roquettes thermobariques non guidées, tout est cramé.
Donc, les russes tirent beaucoup plus que l'artillerie de l'Otan sont moins précis et se déplacent moins.
Par contre la grande majorité de leur artillerie soviétique est sur chenilles, donc elle passe partout par tous les temps dans la steppe ukrainienne, elle est toujours disponible, donc le rapport feu est à leur avantage et ils savent fabriquer des obus en quantité ou chez qui se fournir.
Donc tes soldats sont protégés qu'ils attaquent ou qu'ils se replient et tu limites les pertes dans ton camp par contre chez l'ennemi c'est le carnage car ton rapport feu est pratiquement immuable.
Les ukrainiens ont du matériel soviétique, ils connaissent les deux versions en artillerie ou en char, et ils ont bien dit que sous leurs latitudes, le matériel occidental est certes précis mais bien trop fragile et en trop faible quantité.
Bavier
SupprimerAssez d'accord. J'ai toujours trouvé complètement débile cette idée de considérer que 7 fois plus d'obus tirés c'est 7 fois plus de gens touchés en face.
Totalement inepte.
Par contre quand on possède la puissance en artillerie, cela occasionne plus de blessés graves dans le camp adverse mais pas nécessairement des décès.
SupprimerOn le retrouve dans les chiffres, estimation de 15% de blessés graves dans le camp russe contre 67% de blessés graves dans le camp ukrainien.
Quand on fait des blessés graves chez l'ennemi, cela paralyse du monde dans la société, cela la fige plus et la désorganise plus, car il faut s'en occuper sur de plus longues périodes et bien souvent toute la vie.
Cela fait partie de la guerre d'attrition, même une fois la guerre finie, le pays aura encore plus de mal à se relever à cause de ses gueules cassées et de ses amputés, économiquement cela a un coût terrible, on connait cela par cœur en France depuis 14.
Après tu n'es plus prêt à remettre le couvert de sitôt surtout quand la guerre s'est passée exclusivement chez toi.
Zeche, je vais me répéter, les courbes de morts russes baissent parce qu'ils mettent essentiellement des Novorossiens et autres supplétifs là où ça chauffe pour rendre leurs stats présentables. Très jesuitiques pour des orthodoxes. :)
SupprimerLa Pologne est repassée pro européenne avec la victoire législative du parti de Donald Tusk. Avant ces résultats électoraux et ce changement de majorité, on se rappelle que les nationalistes polonais avaient décidé d'arrêter les approvisionnements en armes pour Zelensky.
RépondreSupprimerChangement de cap de la part du gouvernement polonais puisque Kiev négocie actuellement avec Varsovie pour prendre possession de batteries de missiles NSM (Naval Strike Missile), c'est à dire un missile subsonique muni d'un turboréacteur
TRI-40 capable de toucher des cibles terrestres ou maritimes.
Il est semi furtif et donc assez difficile à intercepter par la défense antiaérienne, il a une portée de 185 km et est constitué d'une ogive explosive de 120 kg.
Les polonais possèdent 4 batteries côtières dans leur arsenal.
Avec les SCALP français livrés récemment, la Crimée et la flotte russe de la mer Noire devraient reprendre du missile de croisière sur la tête dans les prochaines semaines.
A ce qui paraît, à mon grand étonnement, les Russes ne sont pas hostiles à l'idée de voir Tusk aux manettes. Il est considéré comme un vrai caniche des Allemands et un belliciste de façade qui fera là où Berlin lui dira de faire. Ce n'est pas un électron libre comme le précédent.
SupprimerDes experts en armements se sont penchés sur la question des pertes aériennes récentes concernant l'armée de l'air russe.
RépondreSupprimerEn effet, cinq SU-34 auraient été perdus au dessus de Krynky il y a quelques semaines, le A-50 récemment abattu au dessus de la mer d'Azov avec l'IL-22, touché mais revenu à sa base, et enfin dernièrement l'IL-76 qui transportait des prisonniers ukrainiens dans la région de Belgorod suivant les sources officielles russes.
Si on allume la station radar d'une batterie de PATRIOT, elle se fait immédiatement détecter alors on peut la neutraliser en la saturant en lui envoyant 15 missiles et drones simultanément ou en lui envoyant un Kinzhal hypersonique.
Par contre si on utilise un radar de S-300 d'une portée de détection d'environ 120 km que l'on décale géographiquement des lanceurs de missiles PATRIOT d'une portée de 160 km (pour le PAK-3 les missiles ont une portée de 320 km), que l'on arrive à relier les systèmes ensemble, alors il est tout à fait possible de rapprocher les lanceurs PATRIOT de la ligne de front sans qu'ils soient détectés par les russes.
On tire et c'est la douche froide instantanément car aucune réaction de neutralisation du missile ni même de la batterie ne peut être envisagée, le temps d'interception étant trop court. On déménage l'ensemble à la hâte une fois la cible touchée.
Vous avez raison de parler prudemment au conditionnel.
SupprimerLes philosophes Leibniz et Fontenelle ont pourtant depuis longtemps établi les bases élémentaires de l'expertise: " il faut s'assurer des faits avant de discourir des causes"
Vos experts sont encore des baltringues experts comme moi qui partent d'hypothèses à 99% imaginaires.
Cette guerre aura vu le pompom en terme d'experts de pacotille.
Ceci reste théorique !!!
SupprimerOn a demandé aux européens de l'Atlantique à l'Oural s'ils étaient prêts à se battre pour leur pays, voici le résultat par ordre décroissant, c'est à dire du peuple le plus motivé à prendre les armes au moins motivé en cas d'un conflit qui aurait lieu sur leur sol. Les résultats sont diablement intéressants.
RépondreSupprimer74% Finlande, 62% Ukraine, 59% Russie, 57% Suède, 55% Pays Ex Yougoslavie, 54% Grèce, 47% Pologne, 41% Pays Baltes, 38% Roumanie, 38% Irlande, 30% Suisse, 28% France, 28% Portugal, 27% Angleterre, 26% Islande, 25% Bulgarie, 21% Autriche, 21% Espagne, 20% Italie, 19% Belgique, 18% Allemagne, 15% Pays Bas.
On constate que la plupart des peuples européens ne sont pas prêts du tout à un affrontement, surtout les pays les plus peuplés d'Europe de l'Ouest, GB, Italie, France, Allemagne qui constituent le gros de la troupe.
L'Otan passera son tour car l'UE ne motive pas ses troupes.
Même la Suisse entrainée est peu entrain à taper sur quelqu'un.
Par contre tous ceux qui sont limitrophes de la Russie et qui ont une tradition russophobe sont les plus préparés à répondre à une agression, comme la Suède alors jusque là neutre, elle est pire que la Pologne et les Etats Baltes qui ne sont pas une surprise !!!
La Russie est bien placée parce qu'elle a conscience des menaces qui l'entourent et l'Ukraine semble être toujours motivée à se battre contre elle, le peuple ukrainien a bien été retourné depuis MAIDAN.
La Grèce c'est à cause de ses escarmouches incessantes avec la Turquie en mer Egée, les pays de l'ex Yougoslavie c'est parce que les tensions sont toujours présentes entre les communautés même 29 ans après la fin du conflit yougoslave, rien n'a été réglé en définitif, encore un échec de l'UE, en diplomatie elle ne vaut rien.
Par contre les finlandais ont été franchement préparés à cette éventualité alors qu'ils sont restés neutres depuis 1947.
Le pouvoir en place a dû bien les préparer à la menace russe ces dernières années d'où leur entrée dans l'Otan sans forcer.
L'Allemagne est le petit poucet de l'ensemble, elle peut se réarmer cela ne changera rien, elle manquera d'effectifs, inutile de compter sur elle, son passé militaire est définitivement derrière elle.
Quant à la Hollande, à part la ramener et critiquer les autres, elle ne sera pas d'une grande utilité défensive.
Bonjour Zeche - c'est intéressant en effet. La finlande (5,5 millions d'hab) et la suède (10,5 millions d'hab) sont en haut du palmarès des courageux. Je me suis demandé si il y a un visuel des réponses par tranches d'âge?
SupprimerJe devine que les réponses des 18-40 ans doit être très différente de celle des 55-75 ans
En septembre 1941, un sondage montrait que 95% des Américains étaient hostiles à toute guerre contre le Japon ou les Allemands.
Supprimer3 mois et unPearl Harbour plus tard, ils allaient s'engager en masse.
En 1939, absolument personne en France ne voulait aller se faire tuer pour Varsovie. Les Anglais ont déclaré la guerre, et en bons caniches(depuis 1815), on a suivi.
La volonté des peuples ..
Pour ce qui est des Ukrainiens, le sondage vaut-il vraiment quelque chose à l’échelle nationale tant ce taux doit être différent entre l’est et l’ouest du pays, et également au sein des minorités Hongroises et Polonaises de l’ouest ?
SupprimerEn occident le confort et le matérialisme nous entraînent vers le nihilisme.
SupprimerHélas, à Moscou et Saint Petersbourg aussi. Heureusement, ils ont la province.
Supprimer@RdT
SupprimerLes tracteurs sur les autoroutes nous rappellent doucement qu’ici aussi il y a 2 mondes
« On a la première estimation des décès concernant les mercenaires otaniens, elle serait autour de 5 700 tués ». Le non-écroulement de la défense ukrainienne est-il lié à ces supplétifs importés au statut imprécis : purs mercenaires sous-contrat ou militaires d'active en congé le temps de leur service en Ukraine ?
RépondreSupprimerY a 1000 km de front à tenir. Je doute que même 20 000 mercenaires puissent tenir un tel front à eux seuls.
SupprimerRien d'ailleurs ne prouve qu'ils soient plus valeureux que l'appelé ukrainien.
Le passé a prouvé que beaucoup étaient des baltringues habitués, au mieux, à faire du tir au pigeon dans des pays du tiers monde. On en a vu d'innombrables pleurer leur mère et s'enfuir des qu'ils comprenaient où ils étaient.
Juste, mais les baltringues ont filé depuis longtemps. Que les mercenaires ou assimilables suffisent à stabiliser le front en Ukraine, certainement pas. Qu'ils apportent un complément évitant l'effondrement rapide, je le juge probable. Le nombre de morts permet plus ou moins d'évaluer les effectifs engagés, ils sont donc très importants.
Supprimer