Ukraine : secteur de Svatovo le 21 janvier 2024 (Rybar)
Dans le secteur Svatovo, suite à la récente (https://t.me/rybar/56140) prise d'un tronçon de 4 km de large de l'autoroute N-26, le groupe de troupes « Ouest » continue d'avancer.
▪️ Hier, des images (https://t.me/creamy_caprice/4103) confirmant la présence de militaires russes à la périphérie ouest du village de Krakhmalnoye ont été publiées en ligne.
▪️ Dans le même temps, des unités russes ont percé les défenses ennemies au sud-ouest du village et sont désormais engagées dans des combats aux abords de Berestovoy.
Selon des informations préliminaires, les troupes russes ont entièrement occupé le tronçon de la route N-26 menant à Novoselivske.
Starch et Berestovoe sont tous deux situés dans les basses terres. La difficulté d'avancer davantage du côté de Novoselivski est due à la présence de la hauteur 167,5, qui doit être capturée avant de se déplacer vers l'ouest.
▪️ Après le retrait des formations ukrainiennes de Krakhmalne, les forces armées russes ont la possibilité d'avancer vers Tabaevka et Peschanoye. La capture de ces emplacements permettra au groupe de défense de l'AFU à Koupyansk-Uzlovy d'être flanqué par le sud.
L'activation de la direction Svatovsky nous permet d'aborder la question d'une éventuelle reprise du contrôle à l'est de la région de Kharkov et d'étendre les ressources de l'ennemi engagées dans d'autres directions.
Il est trop tôt pour discuter d'un éventuel nettoyage entre les rivières Oskol et Jerebets, mais une percée sur une nouvelle section du front pour remplacer la "maudite" direction Kupyansk (https://t.me/rybar/55875) nous permettra commencer à s'attaquer au problème dans l'est de la région de Kharkov.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/56207
Un autre exemple pour les F-16.
RépondreSupprimerLe Pakistan a de bonnes relation avec les USA mais aussi avec la Chine, car ensemble ils ont mis au point le chasseur JF-17 pakistanais.
Ils volent aussi avec des chasseurs Chengdu J-10 de fabrication entièrement chinoise.
Ils ont aussi des MIRAGE V et III et des F-16 américains.
Les combats aériens ont été fréquents ces dernières années entre la PAF, La Pakistan Air Force et l'IAF, l'Indian Air Force.
Dans une escarmouche aérienne de frontière, un MIG-21 Bison ( Un MIG-21 modernisé à a sauce indienne) a abattu un F-16 pakistanais.
Un vieil avion soviétique de troisième génération modernisé par New Dehli a abattu un avion d'origine américaine de quatrième génération que les pakistanais avait acheté à prix d'or.
A présent, les USA ont exigé de la part des pakistanais de ne pas utiliser leurs F-16 face aux avions indiens en dogfight, c'est à dire en combat aérien rapproché.
C'est pourquoi, désormais, quand ils s'affrontent, la question se règle entre des MIRAGE III ou V contre des MIG-21. On est revenus à la guerre des six jours de 1967 entre ISRAEL et la ligue arabe.
Par conséquent les F-16 en Ukraine, outre le fait des problèmes logistiques que cela pose, les USA, malgré la permission donnée aux européens de les envoyer en Ukraine, doivent freiner des quatre fers pour ne pas que cela se réalise.
Encore une fois c'est de la com'.
Si un F-16 tombe à cause d'un missile russe, pour en vendre derrière cela va compliquer les choses. Et c'est le matériel russe que les pays réclameront à l'avenir car il a été éprouvé dans une vraie guerre de haute intensité.
De toute manière, les USA peuvent toujours bloquer les livraisons de pièces détachées, comme ils ont l'habitude de faire quand un pays ne leur obéit pas, ainsi les avions restent clouer au sol.
Le plan de la coalition européenne de l'artillerie a été développé par Hervé Carresse.
RépondreSupprimerC'est complètement hallucinant !!!
49 canons CAESAR ont été livrés en Ukraine depuis le début du conflit.
Ces canons ont été pris sur nos stocks et sur des commandes exports qui devaient être livrées à des pays ayant confirmé leur commande.
Quant au Danemark, ce pays s'est démuni de tous ses canons CAESAR !!!
Dans les 72 canons en projet de production, 12 vont être financés et produits par la France à hauteur de 50 millions d'euros qui sont déjà débloqués par le ministère des armées. Mais 60 canons devront être financés grâce à des participations financières de certains pays européens. Le matériel restant à fabriquer le sera bien entendu par la France.
Comme si les autres pays européens vont te donner l'argent étant donné la tournure actuelle des évènements sur le terrain ukrainien pour fabriquer des canons qu'ils peuvent eux-mêmes fournir aux ukrainiens ?!!!
De toute manière, c'est trop peu et déjà trop tard.
Le plan tartignole énoncé par Sébastien Lecornu, ministre des armées avec l'aval de Macron chef suprême de nos armées est édifiant de sottises et montre la faiblesse de la réactivité de ce qui reste de notre industrie de défense dont la productivité est digne d'un jeu de PLAYMOBIL.
Encore une fois pour ne pas perdre la face on fait de la com' qui nous tourne en ridicule vis à vis du monde entier.
Avec ce genre de promesse et le rythme européen de production à établir, 2024 verra la fin du régime actuel de Kiev.
C'est dommage, on avait un beau complexe militaro industriel localisé en région centre et dont le GIAT de bourges et les multiples usines et sous-traitants de chaudronnerie détenaient un savoir faire unique au monde.
SupprimerPfuit ! oublié !
Quand on sera redevenus copains avec les russes, on pourra leur demander des conseils mais c'est pas sûr qu'ils soient disposés à nous rendre ce service....
Au début de la gouvernance Hollande, on a perdu l'usine qui fabriquait nos propres bombes à Sambin dans le Loir et Cher.
SupprimerIl fut un temps où on fabriquait nos bombes de 400 kg, nos bombes anti pistes, anti personnels, à sous munitions, nos missiles, bref on faisait tout sur place.
C'est à partir de la guerre du Golfe en 1991, que tout a changé, on n'avait rien en bombe guidée laser et rien pour effectuer des tirs nocturnes, toutes nos armes étaient faites pour des tirs exclusivement diurnes, certaines étaient précises, mais cela ne suffisait plus.
Alors pour faire vite on s'est fourni chez les ricains avec leurs bombes guidées laser et leurs kits PAVEWAY, II puis III et maintenant IV.
On a quand même fabriqué nos propres désignateurs lasers tout temps mais qui restent inférieurs en termes de résolutions encore à ce jour par rapport aux USA.
Aujourd'hui, l'ensemble de nos corps de bombe aérienne vient des USA.
La bombe AASM est élaborée en France, mais avec un corps de bombe américaine.
En voici la liste.
MARK 81- 250 livres soit 110 kg, disparue de nos inventaires, il devait y avoir un AASM de prévu à partir de ce corps de bombe ???
MARK 82 - 500 livres- 227 kg, la plus usitée en bombe guidée laser + AASM.
MARK 83-1000 Livres - 454 kg, bombes guidées laser + AASM, plus rare.
MARK 84- 2000 livres - 907 kg, bombes guidées laser pour détruire les bunkers et les souterrains +AASM, il n'y en a pas beaucoup dans l'inventaire.
Mais seuls le RAFALE et RAFALE M sont équipés et peuvent tirer ces deux sortes de bombe, AASM + toutes les bombes guidées laser sauf la GBU-49.
C'est pour l'offre commerciale export, c'est pas une blague.
Le problème c'est que nos MIRAGE 2000D, biplaces spécialisés dans l'attaque au sol ne sont pas équipés d'AASM, alors que c'est sa mission principale, frapper des sites tactiques et stratégiques.
En contrepartie, ils ont reçu la GBU-49, c'est à dire une bombe à guidage hybride INS/GPS/laser. Le guidage inertiel tout comme sur l'AASM ne peut être brouillé. Si l'illumination au laser est perturbée ou que le signal GPS est brouillé, il reste la centrale inertielle pour guider la bombe sur l'objectif, mais n'étant pas propulsée elle a beaucoup moins de portée que l'AASM.
Elle a aussi l'option air bust, c'est à dire qu'on peut programmer la hauteur à laquelle elle va exploser afin de faire plus de dégâts, notamment sur des soldats ou des convois de transport.
La bombe AASM ne peut être brouillée grâce à son guidage inertiel ou infrarouge qui prennent le relais en cas d'un pépin, c'est son grand intérêt.
De plus, tu tires et tu oublies, elle est entièrement autonome et le RAFALE peut en tirer 6 simultanément sur 6 cibles différentes et dégager de suite, rentrer à la base direct en gardant une meilleure distance de protection.
On peut frapper des cibles mobiles et l'envoyer à la verticale d'un objectif protégé.
Concernant les CAESAR, il faut savoir plusieurs choses techniques pour comprendre.
RépondreSupprimerC'est un canon de 52 calibres, il faut multiplier par le calibre de l'obus qui sont des 155 mm et ainsi on obtient la longueur totale du canon :
52 x 155 = 8060 mm, soit 8.06 mètres.
Plus le canon est long, plus la portée de l'obus est améliorée.
Le canon est rayé, afin de faire tourner l'obus pour améliorer sa vitesse et sa précision. Le problème intervient quand on tire trop souvent, on lime l'intérieur du canon et donc ses rayures internes commencent à s'estomper et la précision n'est plus au rendez-vous.
En gros le CAESAR tire des obus standards très précisément jusqu'à 24 km et des obus spéciaux jusqu'à 40 km. Mais ce canon n'est pas prévu pour des guerres de haute intensité. En revanche, sa grande qualité, c'est de tirer vite ses quelques obus et de déguerpir encore plus vite afin de ne pas se faire repérer.
Chez les russes, concernant les canons de l'artillerie standard, en moyenne ils font 48 calibres pour des obus de 152.4 mm.
48 X 152.4 = 7315.2 mm soit 7.31 mètres, les canons sont un peu plus petits que les occidentaux, donc ils tirent un peu moins loin.
Les âmes des canons sont lisses, point de rayure à l'intérieur, donc on peut tirer à une forte cadence, la précision est moindre aussi, ils sont donc prévus pour des guerres de haute intensité et pour asperger une zone en obus.
Problème avec la guerre moderne, des drones peuvent les frapper car ils restent plus longtemps sur place avant de pouvoir espérer toucher leurs cibles.
Cependant, sur certains modèles soviétiques comme le 2S7 PION de 203 mm, les obus pesant 110 kg, les russes avaient déjà inventé des obus spéciaux sur ce type de canon avec une charge spéciale autopropulsée permettant de tirer plus loin, jusqu'à 47 km pour compenser. Ils avaient élaboré un système de guidage de leurs obus, le KRASNOPOL en 1986, qu'ils ont modernisé par deux fois depuis.
Grâce à ses améliorations, ils viennent de lancer une autre génération d'engins d'artillerie avec le 2S35 KOALITSIYA qui tire plus loin avec précision, 36 km des obus standards et 70 km des obus avec charge autopropulsée le tout guidé avec précision sur l'objectif.