Ukraine : guerre en direct à l'ouest d'Avdiivka (AirPower)

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Commentaires

  1. Intéressant.
    Je note une chose emblématique de la différence entre l'armée russe et celles de l'OTAN.
    On voit, au long de la vidéo, un opérateur GRAD régler azymuth et élévation de ses fûts... à la manivelle.
    Puf, puf, puf ricane le connard de plateau TV, quels arriérés ces moujiks.
    Ben non. Pourquoi mettre des systèmes automatisés fragiles et hors de prix là où la manivelle fait le job.
    Cette philosophie là permet aux Russes de produire en plus grand nombre des outils qui, de plus, sont plus fiables et plus durable et moins cher. Beaucoup moins cher. A l'échelle de tout l'équipement, ça finit par faire une différence colossale.
    Ça rappelle le T34, les ingénieurs nazis le trouvaient comique et grotesque avec sa silhouette trapue et ses chenilles "trop" larges et se sont tapé sur les cuisse de rire en apprenant que le pilote changeait de vitesse avec un maillet.
    Le bifin allemand a beaucoup moins rigolé lui quand ses obus anti char glissaient sur les surfaces inclinées et que le char ne s'enfonçait ni dans la neige ni dans la boue et qu'il ne tombait jamais en panne.
    Le 2e effet délétère de ces automatisations, c'est la formation des opérateurs.
    Je suis quasiment certain que les opérateurs de Caesars et 777 sont incapable de calculer localement leurs coordonnées de tir et d'opérer leur canon( 3 opés sur un Caesars contre 6 habituellement sur ce genre de calibre) si un ou deux gars sont HS ou si ils sont isolés radio.
    A mon époque, un chef de groupe mortier de 120, c'est à dire un sergent-chef, en cas de destruction du PC tir ou d'isolement, était capable de déterminer des données de tir à partir d'une carte topo et d'un positionné sur mire. Moins vite et moins bien qu'un juteux-chef de PC , et pas capable de détruire un véhicule précis entre deux immeubles à 5km, mais capable quand même de balancer une saturation en cas d'urgence jusqu'à 11 km de là .
    Avec des Caesars dispersés et leur équipage riquiqui, je doute.
    Et qu'en sera-t-il quand tout l'ISR de l'OTAN aura été détruit ?

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    Réponses
    1. La réponse est simple, dans l'armée russe tout appelé est capable de se servir du matériel militaire de base mais disponible à profusion rapidement, d'où la rusticité des équipements. On ne se prend pas la tête avec les formations sophistiquées et pointues qui sont longues et coûteuses.
      L'armée russe possédait 2600 unités de ce type en stock dans leur arsenal avant le début du conflit.
      Les russes arrosent une zone pour qu'il ne reste rien, pendant que nous on calcule les coordonnées d'un seul objectif avec un camion qui s'enlise dans la boue.

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