Ukraine : situation le 17 juin 2024 à 9h (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. Quelqu'un de généreux et bienveillant voudrait il bien faire un résumé des fameux "crazy developments"?

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    1. Bonjour à tous! Merci RdT, je n'ai pas osé demander mais j'ai la même requête que vous. Je vous avoue que j'attends avec impatience le point de Maitre Sylvain demain car là entre les déclarations otaniennes, les déclarations lors ou en marge des différents sommets, les déclarations russes au sujet du front et ce genre de vidéos...n'étant pas érudit de ces sujets je n'y comprends pas grand chose🥴...ou bien est ce normal en fait pour de tels sujets

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    2. Les ukrainiens se refont la cerise sur le front de Kharkov et sur une partie du front Nord. Ils ont repris de la surface aux russes grâce à des contre-attaques tandis que les russes sont en train d'investir les îles sur le Dniepr sur le front de Kherson.
      Mais en réalité, les russes laissent les ukrainiens progresser parce qu'ils sont regroupés avec toutes leurs réserves comme ceci ils peuvent en décimer plus avec leur artillerie, même en reculant.
      En réalité, on continue l'attrition du côté russe.
      Le front de Kharkov est comme Bakhmout, un point de concentration et de fixation des forces ukrainiennes parce qu'ils défendent toujours leurs villes.
      Pendant ce temps les russes prennent possession des îles sur le Dniepr au Sud puisque toutes les réserves ukrainiennes sont remontées sur le front Nord. Pourquoi faire ??? On verra bien, dans un premier temps les russes sécurisent la zone où les forces amphibies ukrainiennes les ont asticotés pendant plusieurs mois, notamment sur Krynky.

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    3. Revenu de tout
      Je n'y peux rien, je ne fais pas le site ni les titres.
      C'est parce que les ukrainiens reprennent du terrain, le problème c'est qu'ils sont TOUS axés sur les KM2 !!!
      Avec 10.000 ou 15.000 soldats russes sur Kharkov on ne fait pas de miracles. Aujourd'hui les ukrainiens seraient trois fois plus que les russes sur ce front, c'était le but des russes, de les concentrer pour mieux les décimer et d'enfoncer le front ailleurs, l'objectif russe prioritaire étant la reconquête totale du Donbass pendant la belle saison.

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  2. Je me demande si Gerasimov ne souffre pas du même problème que McClellan, le général en chef nordiste au début de la guerre de sécession.
    En effet, comme Gerasimov, ce dernier était reconnu comme brillantissime. Et je crois qu'il souffre tous les deux du même problème : ils n'ont jamais connu l'échec : brillants élèves, brillants cadets, tous deux à chaque fois major de leurs promotions, connus et reconnus comme des planificateur, stratèges et tacticiens surprenant de talent.
    Leur problème ?
    La peur de l'échec. Donc une aversion au risque et un manque permanent d'audace ainsi qu'une paralysie des échelons inférieurs par une exigence de respect des plans et une exigence d'évaluation préalable abusive.
    On voit que, côté Russe, la lourdeur du commandement fait que seuls les plus têtes brûlées tentent quelque chose d'audacieux avec des résultats nuls et meurtriers ce qui ne peut que renforcer les exigences de prudence au plus haut niveau. Ou comme Pétain qui avait décidé une fois pour toute que le feu était trop fort pour permettre la mobilité. C'est pourtant le coup d'audace de Mangin et Foch et la folle charge de cavalerie de1000 km dans les Balkans qui permirent d'en finir avec les Allemands.
    On sait que l'ISR voit tout. Alors la lenteur est encore plus meurtrière. Elle permet à l'adversaire de déplacer ses forces, d'ajuster ses coups, de peaufiner son schéma défensif.
    Au contraire, les Ukrainiens ne disposant plus d'aviation et étant en infériorité considérable en appui feu, une avancée résolue bousculerait l'ennemi, ne lui permettrait pas d'acheminer ses forces, ni à son artillerie de se positionner, ni à ses pilotes de drone de rester peinards un peu en arrière des lignes. Panique, désorganisation, bousculade. Non pas pour conquérir toute l'Ukraine ou même une méga ville comme Kharkov mais au moins pulvériser le dispositif defensif dans le Donbass et au nord, démoraliser l'ennemi, et mettre l'occident face à ses choix.
    Il me semble que Bagration avait commencé un 22/6... Anniversaire de Barbarossa.
    Il y aurait là un message.
    Ok, je ne suis qu'un stratège en tongues vautré dans mon canapé. Je l'accorde.

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    1. McClellan une fois viré de son poste de général en chef des armées nordistes en 1862 par Lincoln s'est présenté contre Lincoln aux élections présidentielles de 1864 au sein du parti démocrate afin d'arrêter la guerre, dans la vision d'établir une paix avec les sudistes.
      En réalité c'était pour prendre sa revanche en plein milieu de la guerre de sécession d'une manière politique suite à son limogeage en règle par Lincoln parce qu'il était nul sur le terrain, mais brillant planificateur.
      Il se prit un revers électoral assez cinglant lors de cette élection, il continua cependant sa carrière d'homme politique jusqu'à sa mort.
      Son surnom était Little Mac.

      Philippe Pétain attendait les chars et les américains fin 1917 quand il fut propulsé à la tête des armées françaises, il finit maréchal à la fin de la grande guerre et chef de l'Etat Français à Vichy.
      Cependant il finit emprisonné à la fin de sa vie, comme quoi le prestige vous fait faire des boulettes.

      Ces deux généraux prenaient soin de leurs hommes et étaient respectés par la troupe. Mais, effectivement, ce ne sont pas avec ces profils de militaire qu'on remporte les guerres. Faut des types à la têtes des armées qui n'ont pas peur de faire couler le sang en prenant des risques sur le terrain.
      En définitif, la prudence paie jusqu'à ce que celle-ci vous fasse trébucher mais c'est bon pour votre carrière.

      Valeri Guerassimov a 68 ans, ce n'est plus l'âge où on prend des risques.
      Mais il doit avoir une pression politique sur ses épaules pour ne pas brusquer les évènements malgré le fait que l'armée ukrainienne est bonne à être couchée sur le flanc à l'heure actuelle.
      Poutine faisant encore des propositions de paix tout récemment, il chercherait encore un moyen de négocier ?
      Les russes aiment prendre leur temps afin que la défaite de leur ennemi soit encore plus criante et que le monde s'en rappelle.
      Ils désirent peut être encore vider les stocks de l'Otan pour nous mettre encore plus devant le fait accompli de la défaite ?
      L'humiliation n'est pas la bonne solution.

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    2. oui, mais en tongues avec les températures froides que nous avons en ce mois de juin, ça implique un certain courage :-)

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    3. @bençalors
      Merci mais nul courage, je suis un réboussier du sud et chez nous, même si ce n'est pas la canicule, la tongue( ou la babouche) reste une bénédiction aux heures chaudes.

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    4. Je suis dénué de toute compétence militaire, mais me permets d’ajouter mon grain de sable.

      Entre février 2022 et aujourd’hui, ma compréhension du conflit en Ukraine a évolué. La chamaillerie entre voisins, s’est transformée en un conflit ouvert entre l’OTAN et la Russie, entre le milliard doré et le reste du monde. Pour les autorités russes il s’agit désormais moins de remettre dans le droit chemin des cousins hypnotisés par les joueurs de pipeaux occidentaux que de neutraliser le casse du siècle contre l’état russe pour faire main basse sur ses immenses ressources.

      Comme les Ukrainiens continuent à sacrifier leurs existences pour défendre la mère patrie avec une constance sans faille, le commandement militaire russe ne peut que prendre acte des conséquences de ce patriotisme débordant. Et d’y répondre militairement, l’attrition faisant le job, les armes magiques et autres joujoux technologiques occidentaux étant détruits au fur et à mesure qu’elles sont acheminées sur le front. Pourquoi modifier une stratégie gagnante qui fait une pierre deux coups (détruire l’armée ukrainienne ; détruire petit à petit les capacités militaires et économiques des membres de l’OTAN) ? Viendra le moment où plus aucun narratif ne parvient à occulter la réalité crue de la défaite du plus faible. Nous nous approchons de ce moment, mais ne l’avons pas encore atteint.

      Le conflit en Ukraine est une péripétie localisée géographiquement qui occulte la lutte à mort actuellement en cours entre deux mondes. Le camp qui dispose des ressources naturelles, industrielles et humaines les plus solides l’emportera. La patience, la prudence et la retenue font ainsi partie de l’équation.

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    5. Jfrsrv
      Dès le tout début du conflit, Scott Ritter écrivait :" l'Ukraine est la colline ou Russes et OTAN lutteront jusqu'à la mort."

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  3. @RdT
    Exactement ce que je pense car cette stratégie d'attrition provoque des pertes autant coté russe qu'ukrainien.
    Une percée, même limitée, pourrait être un point de bascule.
    Autre chose aussi, il serait peut être temps pour Poutine de comprendre qu'il ne trouvera personne en face à qui parler.
    Va falloir qu'il occupe toute l'Ukraine.
    Autant se faire à l'idée.

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    1. Je pense qu'il faut surtout qu'il fasse sentir la douleur aux US. Tant que ceux là font massacrer des Ukros et ruiner des Européens sans douleur pour eux, il n'y a aucune raison que ça s'arrête. De gré ou de force, les 2 dernières années ont prouvé que les US ont les moyens de faire obéir leurs larbins à mort.

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  4. Dans le cas de Zlinsky, le gars n'a plus vraiment le choix, il se doit de vivre ou mourir avec les USA.
    Pour les USA, le problème est plus simple car ils vivent au Club Med.
    La fourniture d'arme fait tourner les usines, tout ça est payé avec de l'argent de pacotille et ils ne perdent pas d'hommes, à part quelques milliers de mercenaires, le nirvana quoi !
    Par ailleurs, il faut comprendre que pour 90 % des américains, l'Ukraine n'existe pas.
    Ils ne savent ou ça se situe et ils n'ont aucune idée de l'origine du conflit.
    Par contre, la finale de la NBA est finie et celle de la NHL achève.
    Bon, il reste quant même à savoir avec qui Taylor Swift a couchée hier et il reste à suivre le baseball ( quel beau sport ).
    Ce qui laisse très peu de temps pour s'intéresser à un conflit qui ne touche aucunement le citoyen US.
    Mais plus sérieusement, je pense que les USA ne voient que faiblesse dans les déclarations de Poutine.
    Et je suis en train de me demander s'ils n'ont pas raison.

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    1. C'est une guerre de haute intensité, menée par des moyens conventionnels, mais contrôlée par la présence du nucléaire qui empêche tout grand dérapage. Ce n'est pas donc une guerre totale.
      Elle est menée sous forme d'attrition par les russes, car la Russie ne peut pas se permettre de basculer en économie de guerre totale, seulement partielle, c'est donc étape par étape, cela prend du temps.
      Pour les ukrainiens ils sont condamnés à l'agonie, nous, à la crise économique, diplomatique et politique assurées pour très longtemps.
      Effectivement, les USA s'en moquent, pourvu que cela dure et que cela fasse mal à la Russie., l'Etat profond s'en réjouit.

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