Ukraine : situation le 25 juin 2024 à 15h (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. Kiev a reçu des bateaux de combat suédois à grande vitesse STRIDBAT dont l'équipage est composé de 3 personnes valant entre 2 à 3 millions de dollars l'unité.
    Ces embarcations datent de 1991 et ont été fabriqués par la société suédoise DOCKSTAVARET et sont en aluminium. Ces petites vedettes rapides permettent de réaliser des attaques surprises, de l'appui feu et des missions de reconnaissance.
    Elles filent à 74 km/h, peuvent emporter 4 mines marines ou 6 grenades anti sous marines, 21 soldats équipés pour réaliser des opérations commandos, ou encore 4.5 tonnes de marchandise.
    Leur déplacement ne peut excéder 20 tonnes à charge complète.
    Elles possèdent trois mitrailleuses et un lance grenades de 40mm,
    celui-ci pouvant être remplacé par une tourelle mitrailleuse télécommandée.
    Est ce à destination du Dniepr et organiser de nouvelles actions commandos sur sa rive orientale ???

    Les russes viennent d'apporter sur le front leur nouveau canon de précision 2S43 MALVA de 152mm posé sur un camion 8X8 à roues, c'est l'été, on évite la boue mais pas la poussière.
    Quand il y a la boue faut mieux se déplacer sur chenilles, l'appareillage soviétique le permet.
    Ils ont commencé la production en série de ce modèle le 26 octobre 2023.
    C'est un peu près le même fonctionnement que le canon CAESAR, il permet de tirer des obus guidés de précision de type "krasnopol" à éclairage laser.
    Les russes nous ont copiés, et c'est pas étonnant, car au début avec leur matos soviétique ils dépensaient beaucoup d'obus et de roquettes pour raser des surfaces. Avec ce type d'artillerie couplée avec les drones d'observation et de localisation tu consommes moins d'obus en étant plus précis et tu peux bouger vite pour éviter de te faire repérer par des drones adverses.

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  2. La configuration des troupes engagées par les Russes contredit ce titre cinématographique : des attaques à 5 contre 1, ça n'a rien de "massif". Seul le bombardement russe l'est, avant l'attaque et sur les contre-attaques ukrainiennes. Comme déjà observé, les Russes ne cherchent nullement une percée victorieuse, sauf ponctuellement pour couper les approvisionnements ukrainiens ou conquérir une position stratégique. Ils visent un effondrement interne de l'armée ukrainienne.
    Bien noter le poids d'Azov : ils ordonnent, Zelensky obéit illico. Or Azov et alii feront tuer TOUS les autres avant de laisser négocier (et de s'exiler). Les autres devraient donc liquider Azov et alii pour sauver leur peau. Si c'était facile, ce serait déjà fait.

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    1. Surtout qu'Azov n'est que le porte schlague de l'Oncle Sam.

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    2. Le problème c'est que les régiments de nazillons sont disséminés dans toute l'armée ukrainienne, c'est ce qui a surpris les russes au début de la guerre. En fait, à un moment donné, Kiev a voulu diminuer l'influence des régiments ultranationalistes autour du pouvoir en les disséminant dans les unités, pensant que la dilution était la solution.
      En réalité, ce fut pire, il y a eu contamination de la pensée au sein des régiments. Aujourd'hui cela doit être plutôt profil bas dans les rangs avec les pertes infligées par Moscou.

      En 2022, les russes pensaient que ces régiments composés d'extrémistes étaient cloisonnés, et en fait non, sur le front toutes les unités sont mélangées. C'est compliqué de faire le tri dans le rugissement de la mêlée.
      Certainement pour faire de la surveillance et punir ceux qui ne veulent pas aller se battre ou pour donner des coups de main dans les retraites forcées sous le feu russe.

      Si on veut démilitariser et dénazifier l'armée ukrainienne dans son entièreté, comme le dit VLADIMIR afin d'obtenir une neutralisation prolongée de l'Ukraine, faut tout anéantir, faut broyer l'intégralité de l'armée ukrainienne, plus le choix.
      Alors c'est long, très long, c'est un travail fastidieux qui ne relève pas de la grande offensive, c'est la puissance de feu qui doit s'exprimer en concentrant dans des sacs à feu l'armée ukrainienne, l'offensive de Kharkov répond en partie à ce problème en employant les gros moyens.

      C'est surtout pour l'après, afin de sécuriser au maximum les zones dites libérées. Les russes savent que les anglosaxons vont leur faire le même coup qu'après 45, c'est à dire activer des cellules dormantes afin de réaliser des attentats, des nœuds de résistance sur la partie orientale de l'Ukraine.
      En essayant de les décimer jusqu'au dernier comme l'a fait Franco avec la guerre d'Espagne contre les républicains, les russes auront moins de problèmes de sécurisation dans ces zones par la suite.
      Après le conflit, une bonne partie des ukronazis sera recyclée dans des unités otaniennes. C'est ce qui s'est passé en 45 avec le recyclage des SS de la SD qui ont œuvré ardemment dans les luttes anticommunistes en Europe de l'Est pendant la guerre froide en montant des guérillas, notamment en Ukraine avec les réseaux bandéristes.
      C'est pour cela que les russes prennent leur temps, ils ne vont pas s'y reprendre à trois fois, déjà qu'ils viennent de se faire avoir.

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