Les M1 ABRAMS arrivés en Ukraine sont équipés de la protection de première génération ARAT (Abrams Reactive Armor Tiles) datant de 2004 et qui équipe normalement les modèles M1 A1 et M1 A2. Ces tuiles de protection sont situées sur le tablier et la coque du char. Celles-ci protègent le char des attaques de drones mais pas des missiles antichars.
Du côté russe, on a repéré sur des chars T-80 BVM, au dessus de la cage de protection de la tourelle, un nouveau système de protection anti-drones FPV baptisé SANIYA mis au point par la société russe 3MX. Dispositif stationnaire pesant 26 kg et équipé de 8 antennes, il existe aussi une version mobile de ce système au sein de l'armée russe. Ce dispositif est couplé au détecteur de drones BULAT. Le système SANIYA est chargé de supprimer les fréquences radios faisant fonctionner les drones FPV. Il s'allume uniquement quand le système de détection repère un drone ennemi, le reste du temps il est éteint et peut braquer ses antennes dans différentes directions et les replier si besoin est afin d'assurer une plus grande discrétion. Le rayon de détection est de 1.5 km, et le rayon de suppression des fréquences est d'environ 1 km.
Pour vous @ Zeche, vous pouvez consulter le blog de Jean Luc Hau ( sans doute un ingé de l armement ) nous parler du dernier matos russe. On peut regarder aussi le site " VOX MILITARIS " un expert en char de combat sur tous les theatres d'opérations et en particulier en Ukraine.
Merci pour ces infos Zeche. On voit bien que l'appareil militaro-industriel russe est capable de conserver une capacité d'innovation et d'adaptation en temps réel. C'est manifestement plus efficace que l'organisation multiculturelle de l'otan, qui va de pair avec une complexité optimum en matière d'administration. L'appareil de commandement qui fait cohabiter au Shape des officiers d'état major turc et grecs (qui font systématiquement le contraire de l'autre), allemands et tchèques (ils se détestent), etc... et peinent à faire autre chose qu'à tenir des propos belliqueux sur les plateaux des médias de grands chemins. macron a chargé tattal (en priorité) de "réarmer"... Il n'a toujours pas compris qu'on est à la ramasse AUSSI en terme de recrutement. A mon avis il voit double (d'où le proverbe : un homme inverti en voit deux)
Les russes ont développé depuis le début du conflit leur troisième système anti drones afin de protéger leurs blindés lourds et légers. C'est déjà pas mal, en moins de deux années de conflit. Ils réparent leurs équipements, en modernisent des autres, font du bricolage et du recyclage aussi, ils innovent et testent toutes leurs dernières inventions. C'est la guerre !!!
Ces gens qui nous dirigent ont été élevés dans le coton, n'ont pas fait leur service militaire, ne connaissent rien à l'armée et encore moins à la guerre et certains de leurs diplômes obtenus ont des origines douteuses et n'ont aucun résultat.
Poutine est un gamin des rues, il a fait du droit puis a eu une formation militaire au KGB, a connu le chaos avec la dislocation de l'URSS, a mené des guerres et des expéditions militaires, a modernisé son armée et il écoute ses généraux. Il a plus de 20 ans d'expérience à la tête de son pays qu'il a redressé économiquement. Y'a pas photo !!!
Les M1 ABRAMS arrivés en Ukraine sont équipés de la protection de première génération ARAT (Abrams Reactive Armor Tiles) datant de 2004 et qui équipe normalement les modèles M1 A1 et M1 A2.
RépondreSupprimerCes tuiles de protection sont situées sur le tablier et la coque du char.
Celles-ci protègent le char des attaques de drones mais pas des missiles antichars.
Du côté russe, on a repéré sur des chars T-80 BVM, au dessus de la cage de protection de la tourelle, un nouveau système de protection anti-drones FPV baptisé SANIYA mis au point par la société russe 3MX.
Dispositif stationnaire pesant 26 kg et équipé de 8 antennes, il existe aussi une version mobile de ce système au sein de l'armée russe.
Ce dispositif est couplé au détecteur de drones BULAT.
Le système SANIYA est chargé de supprimer les fréquences radios faisant fonctionner les drones FPV. Il s'allume uniquement quand le système de détection repère un drone ennemi, le reste du temps il est éteint et peut braquer ses antennes dans différentes directions et les replier si besoin est afin d'assurer une plus grande discrétion.
Le rayon de détection est de 1.5 km, et le rayon de suppression des fréquences est d'environ 1 km.
Pour vous @ Zeche, vous pouvez consulter le blog de Jean Luc Hau ( sans doute un ingé de l armement ) nous parler du dernier matos russe.
SupprimerOn peut regarder aussi le site " VOX MILITARIS " un expert en char de combat sur tous les theatres d'opérations et en particulier en Ukraine.
Merci du conseil et du tuyau.
SupprimerMerci pour ces infos Zeche.
RépondreSupprimerOn voit bien que l'appareil militaro-industriel russe est capable de conserver une capacité d'innovation et d'adaptation en temps réel. C'est manifestement plus efficace que l'organisation multiculturelle de l'otan, qui va de pair avec une complexité optimum en matière d'administration. L'appareil de commandement qui fait cohabiter au Shape des officiers d'état major turc et grecs (qui font systématiquement le contraire de l'autre), allemands et tchèques (ils se détestent), etc... et peinent à faire autre chose qu'à tenir des propos belliqueux sur les plateaux des médias de grands chemins.
macron a chargé tattal (en priorité) de "réarmer"... Il n'a toujours pas compris qu'on est à la ramasse AUSSI en terme de recrutement. A mon avis il voit double (d'où le proverbe : un homme inverti en voit deux)
Les russes ont développé depuis le début du conflit leur troisième système anti drones afin de protéger leurs blindés lourds et légers.
SupprimerC'est déjà pas mal, en moins de deux années de conflit.
Ils réparent leurs équipements, en modernisent des autres, font du bricolage et du recyclage aussi, ils innovent et testent toutes leurs dernières inventions. C'est la guerre !!!
Ces gens qui nous dirigent ont été élevés dans le coton, n'ont pas fait leur service militaire, ne connaissent rien à l'armée et encore moins à la guerre et certains de leurs diplômes obtenus ont des origines douteuses et n'ont aucun résultat.
Poutine est un gamin des rues, il a fait du droit puis a eu une formation militaire au KGB, a connu le chaos avec la dislocation de l'URSS, a mené des guerres et des expéditions militaires, a modernisé son armée et il écoute ses généraux. Il a plus de 20 ans d'expérience à la tête de son pays qu'il a redressé économiquement.
Y'a pas photo !!!