RDC : l'offensive diplomatique de l'EAC et de la SADC (Africanews)
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Goma sous la coupe des rebelles du M23, l'EAC et la SADC
enclenchent le volet diplomatique.
Ce samedi à Dar-es-Salam, plusieurs chefs d'Etats de ces
deux organisations auxquelles appartiennent la RDC devraient tenter de trouver
une issue à cette crise qui endeuille l'Est du Congo, depuis des décennies.
À en croire le président William Ruto, initiateur de cette
rencontre avec son homologue Emmerson Mnagagwa, Paul Kagamé, président du
Rwanda et soutien du M23 ainsi que Félix Tshisekedi participeront à ce sommet
extraordinaire, en présentiel ou par le biais de la vidéo en ligne rien n'est
moins sûr.
Cependant, les attentes de cette rencontre sont multiples,
pour les populations de Goma et des autres villes de l'Est qui espèrent un
retrait du M23 et la fin des exactions. Pour les plus sceptiques, la crise
s'enlise et les différentes offensives diplomatiques n'ont pas apporté gain de
cause. Du processus de Nairobi à celui de Luanda, les positions restent
tranchées. Kigali veut imposer le M23 à la table des négociations, chose que
Kinshasa refuse. L'échec de la signature de l'accord de paix 15 décembre dernier
a débouché sur cette crise actuelle.
D'abord, le processus de Nairobi initié en 2022 pour
éradiquer la présence des groupes armés dans l'Est de la RDC s'est soldé par la
fin brusque du mandat des forces de l'EAC sur le sol congolais fin 2023
accusées d'être favorables à l'ennemi.
Ensuite, le processus de Luanda, en bonne voie s'est heurté
aux exigences de Kigali, qui voulait imposer un dialogue direct avec le M23.
La rencontre du samedi 8 février sera précédée d'une réunion
ministérielle. Soulignons qu'une rencontre des organisations régionales EAC et
SADC ont eu lieu la semaine dernière. Cyril Ramaphosa, a promis de poursuivre
son soutien à la RDC, par l'intermédiaire de la SAMIDRC, en dépit de la perte
d'au moins 14 de ses soldats sur le terrain.
Source : https://fr.africanews.com/2025/02/04/rdc-loffensive-diplomatique-de-leac-et-de-la-sadc-sur-le-conflit-a-goma/
S'agissant de Trump, je propose une approche objective. Le POTUS excessif casse un max de vaisselle avec fracas. Juste sa manière d'exister. Tant que ça reste du spectaculaire verbal, aucune importance. On doit le juger sur ses décisions suivies d'effets, les siennes propres et celles de l'administration qu'il contrôle.
RépondreSupprimerA propos de l' USAID, excellente revue de presse de Vincent Hervouet www.youtube.com/watch?v=aqWIB_q4V10
SupprimerAparté sur la présence mystérieuse des nord-coréens en Ukraine et de leur disparition soudaine du front.
RépondreSupprimerLe colonel Hervé CARRESSE dans Vu du droit vient de faire une intervention à ce sujet.
Il est impossible que 10.000 à 15.000 soldats en uniforme avec tout le matériel ne soient pas visibles ou repérés lors de leurs mouvements sur le front alors que celui ci est ultra surveillé.
Ils se déplaceraient en train, on en aurait dépisté parce qu'on sait repérer des trains de munitions contenant des obus à destination de la Russie venant de Corée du Nord depuis le début du conflit.
Il y a le problème des mouvements de troupes sur le terrain qu'il faut coordonner aux petits oignons, de la langue, du savoir faire, des doctrines d'emploi, de les envoyer dans des camps d'entrainement avant de les déplacer sur le front ukrainien.
Mais il y a surtout le problème de l'arrivée sur le front en toute discrétion, de la relève des unités russes présentes sur le front, de la période de combat et le retour au repos en étant relevé par des nouveaux effectifs russes.
De même il est facile de repérer 10.000 à 15.000 hommes dans des camps à l'arrière au repos, c'est une petite ville qui se déplace avec des norias de camions pour la logistique.
On sait que ce sont pendant les périodes de relève et de rotation sur le front que toute une division se fragilise si la procédure est mal organisée. Ce sont dans ces moments précis que la division se fragilise tactiquement.
On le sait, car les russes profitent des relèves et des rotations mal agencées du côté ukrainien pour leur tomber sur le dos afin de mieux les surprendre.
On imagine le problème pour le commandement russe de réaliser des rotations sur le front avec des nord-coréens en étant ultra surveillé.
Par contre, il est possible d'avoir des observateurs nord-coréens sur place, des techniciens chargés de montrer et de former les soldats russes au fonctionnement de leurs matériels, voire même des petites escouades composées de soldats issus des forces spéciales.
Pourquoi tout ce cirque médiatique ?
- Justification de l'emploi des armes américaines (Missiles ATACMS) et anglaises ( Missiles Storm Shadow) en profondeur du territoire russe comme on l'a vu pendant toute la période de cette annonce médiatique fracassante.
- Internationalisation du conflit avec la Corée du Nord représentant un autre axe du mal à cause de la signature de l'accord stratégique entre la Russie et la Corée du Nord fin de l'année dernière.
- Kiev en profite pour quémander plus d'aides aux occidentaux et en particulier aux européens car les USA risquent de filer à l'anglaise avec le changement de régime à Washington.
- La crise présidentielle sud-coréenne a été causée par l'agressivité toujours plus accentuée de la Corée du Nord envers son voisin.
C'est la version officielle, et cela permet d'accréditer sans preuve la présence de soldats nord-coréens en Ukraine. Les informations concernant la présence de soldats nord-coréens en Russie puis en Ukraine viennent historiquement des services de renseignements de Séoul qui ont été repris dans la foulée par Kiev.
Depuis l'arrivée de Trump à la Maison Blanche, on assiste à un changement de politique envers l'Ukraine et donc les soldats nord-coréens ont disparu comme par enchantement du front ukrainien.
C'est comme HTS en Syrie, ils étaient présentés comme des rebelles modérés sous le pouvoir démocrate de Washington, ils redeviennent des prédicateurs islamistes de la charia sous les républicains de la Maison Blanche, puisque l'intermède démocratique semblerait se terminer en Syrie, source, même le magasine le Point le confirme, si il a réellement débuté un jour.
Paul Kagamé attaque franchement la RDC, juste pour mieux la piller de ces métaux rares qu'il ne faisait déjà ? Massacres et exactions. Vite, des sanctions internationales sur le Rwanda, Paul Kagamé à la CPI ! Ah... mais, non ! Vous savez qui sont les acheteurs ? La demande augmente, il faut bien la satisfaire. Le doux commerce finira par apaiser les mœurs... Laissons faire.
RépondreSupprimerIntervention très claire de thierry Mariani dans Tocsin qui avait posé la question au Parlement Européen suite au vote du partenariat UE/Rwanda l’année dernière:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=izjTk6bFz7E