UKRAINE : SITREP du 9 février 2025 à 14h (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. L'innovation et l'expérimentation US dans la guerre en Ukraine, ça touche aussi l'intervention de l'IA. Dès le début de la guerre, les géants Palantir, Microsoft et Google ont fourni des outils clé en main aux forces ukrainiennes. L’IA a envahi tous les champs de bataille. Elle traite les rapports des troupes, décrypte les communications, analyse les images satellites pour, par exemple, repérer l’imminence d’une attaque ou pilote des drones. Sans doute le premier conflit où elle intervient en force. Les morts ? Des cobayes pour entraîner l'IA. Et les firmes US réinvestiront ces acquis dans des logiciels qu'elles vendront.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a tellement de désinformation pendant une guerre que l'IA est une mauvaise conseillère.

      Supprimer
  2. Le NYT revient sur le $Trump avec des chiffres. Un extrait significatif :

    « D'autres transactions importantes liées à $Trump ont également attiré l'attention, notamment celle d'un trader qui a commencé à acheter la pièce environ deux minutes après son lancement. Le trader a ensuite vendu ces jetons Trump en moins d'une demi-heure, avec un bénéfice net de 2,7 millions de dollars, comme le montre la blockchain.

    Près de 700 000 portefeuilles ont enregistré des gains sur $Trump, selon l'analyse de Chainalysis. Les premières transactions ont été parmi les plus rentables : 31 de ces premiers gros traders ont réalisé 669 millions de dollars de bénéfices en quelques jours, selon l'analyse de Nansen.

    Mais pour chaque gagnant, il y avait encore plus de perdants.

    Au cours des 19 premiers jours de négociation, un total de 813 294 portefeuilles ont enregistré des pertes, soit en vendant à perte, soit en conservant des pièces dont la valeur avait chuté.

    Les perdants, ceux qui ont payé le jeton plus cher que sa valeur actuelle, ont perdu au total 2 milliards de dollars, en pertes réelles ou sur papier. »

    L'escroquerie est patente et l'implication du camp Trump également. Les escrocs étaient bien informés de l'opération, donc proches de Trump. Les escroqués, ceux qui ont suivi le mouvement, toutes chances qu'ils soient AUSSI pro Trump, mais genre couillons. Leurs yeux sont-ils décillés ? Perdre son argent fait réfléchir. Sont-ils les premiers d'une liste appelée à s'allonger ? À suivre. Cette affaire grave est trop peu commentée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Délit d'initié ?
      Si tel est le cas, l’État profond va saisir la commission des opérations boursières de Wall Street et il y a aura une enquête diligentée sur ce sujet.
      L'occasion étant trop belle de réaliser à nouveau une affaire médiatisée comme à la Bernard Madoff pour décrédibiliser le Donald.
      Dans l'Histoire du capitalisme occidental on se plaît à raconter les épopées de ceux qui réussissent mais on oublie ceux qui y laissent des plumes car ils sont plus nombreux que ceux qu'on qualifie de génie des affaires.
      Les biographies des laissés pour compte ne rapportent rien.

      Supprimer
  3. Sur son site Alexandre del Valle, dans sa dernière vidéo, il nous présente les CV des principaux dirigeants islamistes dits ministres de HTS gouvernant actuellement à Damas. On apprend plein de choses sur ces personnes qui ont tous réalisés des exactions sous le couvert de la CIA ou des services secrets turcs.
    youtube.com/watch?v=nLdWOBF7II

    Sur les Conflits en Cartes concernant la Syrie.
    HTS tape sur les kurdes, comme l'ANS, l'Armée Nationale Syrienne sponsorisée par les turcs. Depuis le 23 janvier les russes accostent dans le port de Tartous, des navires logistiques font la navette, le ministre des affaires étrangères d'HTS ayant déclaré que les russes pouvaient rester tant que cela ne nuirait pas aux intérêts du gouvernement de Damas. il y a dû avoir de la pression turque.
    Cependant HTS fait la guerre contre des chiites libanais à la frontière syrienne dans la région de Homs, l'armée libanaise en réponse a détruit 3 postes d'artillerie d'HTS.
    HTS commence à avoir des problèmes de voisinage. De même en tapant sur les kurdes ils vont essuyer le courroux de Washington à un moment donné.

    Sur Omerta, interview d'Alexandre del Valle.
    On comprend mieux la réflexion de Trump sur Gaza et ses hôtels formant une nouvelle RIVIERA. Il existe le plan Gaza 2035 mis au point par des anciens gouvernants israéliens avec l'appui de Washington. Ce n'est pas exactement le plan du gouvernement de Netanyahou, mais il rejoint la finalité.
    Objectif : établir un corridor commercial Inde, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, tout le Proche Orient, Israël, passant par Gaza pour former une route commerciale et énergétique anti route de la soie chinoise. En même temps profitez des nappes de gaz découvertes en 2000 au large de Gaza qu'exploiterait Israël. Ce gaz véhiculé par gazoduc qui partirait vers la Turquie pour rejoindre l'Europe. On retrouve l'idée des accords d'Abraham de Trump, regrouper tout le monde dans la région, faire la paix pour faire du business.
    Pour virer les gazaouis ? On les vire en leur disant que c'est pour mieux reconstruire afin qu'ils se réinstallent, ensuite on les dissuade de revenir en les payant pour rester où ils sont parqués. Mais faudrait commencer par virer le Hamas, donc peu de chance que ce plan fonctionne. Suivant de récents sondages, le Hamas gagnerait les élections en Cisjordanie, on comprend l'opération israélienne mur de Fer qui s'intensifie.
    L'Arabie Saoudite se moque du destin des palestiniens en Cisjordanie, pour eux Jérusalem ne représente pas un lieu saint. Le wahabisme ne considère que deux lieux saints, Médine et la Mecque. La cause palestinienne est instrumentalisée par Ryad s'en servant pour obtenir des choses qui vont dans leurs intérêts.

    RépondreSupprimer
  4. Lu dans le WAPO :

    « une vague d'attentats à la bombe a eu lieu contre les centres de recrutement destinés à reconstituer les rangs [de l'armée ukrainienne], ce que les responsables de l'application des lois qualifient de campagne orchestrée par la Russie.

    Rien que la semaine dernière, des explosions ont eu lieu dans trois bureaux de recrutement à travers le pays. Dans deux de ces explosions, les poseurs de bombes ont également été tués et 12 autres personnes ont été blessées, dont des militaires.»

    RépondreSupprimer
  5. Il y a un je ne sais quoi dans l’air, un changement de vent.
    Aujourd'hui je vois sur Arte une bande annonce pour une rediffusion de Guerre Et Paix, et ce soir c’était La Guerre Selon Charlie Winston…😀😀😀

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans ce dernier film, de mémoire, l'agent Gust Avrakotos résume ses objectifs (et ceux de la CIA) en peu de mots : "Tuer des Russes". Belle franchise.

      Supprimer
    2. Et la synthèse de l’intéressé « at the end we fucked up » histoire de bien laisser croire pour l’Histoire que les intentions initiales étaient louables…

      Supprimer
  6. une analyse intéressante https://russiepolitics.com/front-ukrainien-la-fantasmagorie-dun-yalta-2-0/?fbclid=IwY2xjawIWpG1leHRuA2FlbQIxMAABHTtIeyWptwN9N7jXNzFDGXKNXOHP6zCYLytlMWrtwtm-kbYa0a-D5E95Ng_aem_EuCFBdKiGe5ksV80e60Mzw

    RépondreSupprimer
  7. Pour poursuivre l'interview d'Alexandre del Valle sur OMERTA.

    Zelensky est en bout de course, son chef de cabinet Andriy YERMAK est en train d'organiser des rendez-vous avec certains oligarques pour organiser des élections.
    Il ne faut pas oublier le retour hypothétique mais probable de Zaloujny en Ukraine, le candidat sponsorisé par les British pour se présenter à de futures élections présidentielles. Suivant de récents sondages, sa popularité ne cesserait de grimper.

    Pour déposer Zelensky, c'est très simple, il suffit que la Rada ne ratifie pas le prochain décret présidentielle de prorogation de la loi martiale. Cette loi a une durée de 90 jours, on remarque au passage que Trump a prononcé 90 jours de ralentissement des livraisons à l'Ukraine depuis le 20 janvier, à surveiller ses décisions autour du 20 avril.
    La prochaine échéance de la loi martiale ukrainienne est fixée au 09 mai, date des 80 ans de la victoire sur le nazisme par l'URSS. Date choisie au hasard, rien de mieux pour perturber une cérémonie de première importance médiatiquement parlant du côté occidental !!! Il est vrai que des nazillons atlantistes sont des gentils nazis car ils travaillent pour le camp du bien.

    Pour del Valle, les russes vont continuer à prendre des oblasts jusqu'à Odessa et rejoindre la Transnistrie. Peu de chance que de réelles négociations aboutissent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Après Juillet c’est Galactéros dans le Samedi Politique de TVL qui reprend l’hypothèse qu’Odessa (remplie actuellement de services Britishs) et Kherson seraient dans la balance de Poutine.
      Etonnant vu la défense des population russophones qui a toujours été à la tête de ses motivation, et la double symbolique de ces 2 villes (Odessa pour les massacres de 2015, Kherson pour le retrait des Russes en 2023 avec la promesse de revenir la libérer)…

      Supprimer
    2. Cyclo - Bien sûr qu'Odessa et Kherson seront libérées par les russes. Il suffit de compiler des éléments factuels,:
      1/ Côté occidental: L'otan a démontré son impéritie, Trump ne veut pas d'une défaite et celle-ci est inévitable, l'ue est divisée, en voie de de paupérisation et confrontée à la "menace" populiste. Dans un conflit, ce n''est pas le plus faible qui siffle la fin de la partie.
      2/ Côté russe: l'économie russe est solide, les BRICS sont toujours solidaires économiquement, la réindustrialisation est dynamique et l'opinion publique soutien massivement Poutine avec la bénédiction du clergé orthodoxe (à ne jamais négliger). Les sanctions occidentales sont une bénédiction pour la Russie. Enfin, l'armée russe progresse lentement mais surement, jour après jour.
      3/ Côté ukrainien: Le pays est détruit, son économie est moribonde, Plus assez d'hommes, plus assez d'armes, plus assez de munitions et le moral de la population est au plus bas.
      4/ Côté solution: Aucun plan de paix ne peut être adopté parce qu'aucune garantie ne peut être donnée par l'occident parce que la parole occidentale ne vaut plus un kopeck. S'arrêter sur une ligne de partage revient à relancer une nouvelle guerre dans quelques années, autant en finir une bonne fois pour toutes, c'est du pur pragmatisme (et les russes n'en sont pas dépourvu).
      Dans ces conditions, la seule option est d'aller chercher la reddition totale du régime de kiev et c'est ce qui va se passer nonobstant les nombreuses postures d'ouvertures diplomatiques qui seront adoptées par la Russie; mais ça, c'est le cinéma habituel...

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés