au début, comme tout le monde je regarde, gaza, l'impossible attaque du 07/10 sans un feu vert israëlien, puis un, puis 2, puis 3 porte avions us sur zone, puis ravitaillement xxl en obus us, puis les outhis seuls contre tous qui ferme un détroit où beaucoup de marchandises passent.
Bon, le plus intriguant, ce sont les grosses bassines en fer us, des cibles parfaites, rien ne bouge, ça gesticule, ça parle coalition, sans bateau hein, faut pas déconner, les gardiens de chèvres, ils tirent au missile et un bateau ça coule.
trois mois déjà et d'un coup, comme à la fin d'un puzzle, la mécanique se met à en place et accélère, le n°2 du hamas tué, des frappes sur la syrie et l'irak.
et toujours les bassines en fer us en mer rouge, à se demander si elles ne sont pas là pour être coulées par un faux drapeau ou des gardiens de chèvres, à ce stade ce n'est plus important.
ce ne sera pas une nouvelle guerre, je crains que ce ne soit La Guerre, celle que livre un empire en phase terminale et qui peut embraser tout sur son passage.
j'aimerai que l'anonyme que je suis et qui suit l'état du monde dans son petit coin se trompe lourdement, et pourtant la mécanique semble si bien huilée et imparable que l'impensable est peut être en train de naître sous nos yeux .
L'empire US n'est pas en phase terminale. Il essaie de freiner sa lente descente aux enfers programmée que connaissent tous les empires depuis l'Antiquité. Pour se faire, les USA cassent des assemblages économiques et géostratégiques qui ne lui sont pas profitables et qui peuvent devenir très concurrentiels pour ses intérêts dans un proche avenir. Tous ces petits ensembles pouvant précipiter sa chute représentent une menace à terme, donc on détruit et on appauvrit le reste du monde. C'est le sempiternelle diviser pour régner qui recommence.
Pour le vaporiser à petit feu, il faudrait dédollariser une grande partie du monde. Mais pour dédollariser le monde intelligemment, il faut que plusieurs pays d'un poids économique viable sur la planète fassent comme l'UE et l'Euro. C'est à dire créer des chambres de décompression monétaire avec une monnaie référencée mais non distribuée, comme le fut l'ECU à une époque en Europe avant d'introduire définitivement l'EURO.
C'est très long à réaliser, environ 15 années de procédures intenses à savoir gérer aux petits oignons par des spécialistes hors pair des systèmes monétaires. Et à la fin du processus il faut que tout le monde soit d'accord pour distribuer la même monnaie, ou au moins garder sa monnaie nationale de référence et utiliser une monnaie commune dans une zone économique définie.
De plus, il faut lui donner un référencement en valeur à cette future monnaie internationale d'échange. Pour nous, fin des années 80, on a décidé de calculer cette valeur sur le Mark allemand en prenant comme référence l'économie allemande en Europe de l'Ouest, il faut donc s'aligner. C'est généralement le pays le plus puissant économiquement dans la zone qui décide pour les autres.
Mais dans le cas des BRICS, c'est loin d'être gagné, car c'est la Chine qui voudra faire triompher la sienne ou son choix de monnaie commune aux autres membres à la fin de futures et hypothétiques négociations sur le sujet. Faut faire avaler la couleuvre aux autres membres, bon courage.
Nous, afin de nous faire avaler la couleuvre, on nous a dit qu'on était tous européens et que l'Europe c'est la garantie de la paix. Effectivement on habitait le même continent avec des cultures proches mais sans avoir exactement la même identité et les mêmes mœurs, c'est là où le bas blesse. Mais dans le cas des BRICS c'est l'hétérogénéité absolue, ce qui rend encore plus compliquée la tâche afin de persuader ses membres de s'aligner.
On voit le résultat européen à ce jour, c'est un petit désastre, cela ne donne pas envie aux autres d'appliquer les mêmes règles. A moins que la Chine veuille réellement rester le Raymond Poulidor de la planète comme elle le clame à qui veut bien l'entendre.
au début, comme tout le monde je regarde, gaza, l'impossible attaque du 07/10 sans un feu vert israëlien, puis un, puis 2, puis 3 porte avions us sur zone, puis ravitaillement xxl en obus us, puis les outhis seuls contre tous qui ferme un détroit où beaucoup de marchandises passent.
RépondreSupprimerBon, le plus intriguant, ce sont les grosses bassines en fer us, des cibles parfaites, rien ne bouge, ça gesticule, ça parle coalition, sans bateau hein, faut pas déconner, les gardiens de chèvres, ils tirent au missile et un bateau ça coule.
trois mois déjà et d'un coup, comme à la fin d'un puzzle, la mécanique se met à en place et accélère, le n°2 du hamas tué, des frappes sur la syrie et l'irak.
et toujours les bassines en fer us en mer rouge, à se demander si elles ne sont pas là pour être coulées par un faux drapeau ou des gardiens de chèvres, à ce stade ce n'est plus important.
ce ne sera pas une nouvelle guerre, je crains que ce ne soit La Guerre, celle que livre un empire en phase terminale et qui peut embraser tout sur son passage.
j'aimerai que l'anonyme que je suis et qui suit l'état du monde dans son petit coin se trompe lourdement, et pourtant la mécanique semble si bien huilée et imparable que l'impensable est peut être en train de naître sous nos yeux .
L'empire US n'est pas en phase terminale. Il essaie de freiner sa lente descente aux enfers programmée que connaissent tous les empires depuis l'Antiquité.
SupprimerPour se faire, les USA cassent des assemblages économiques et géostratégiques qui ne lui sont pas profitables et qui peuvent devenir très concurrentiels pour ses intérêts dans un proche avenir.
Tous ces petits ensembles pouvant précipiter sa chute représentent une menace à terme, donc on détruit et on appauvrit le reste du monde.
C'est le sempiternelle diviser pour régner qui recommence.
Pour le vaporiser à petit feu, il faudrait dédollariser une grande partie du monde. Mais pour dédollariser le monde intelligemment, il faut que plusieurs pays d'un poids économique viable sur la planète fassent comme l'UE et l'Euro.
C'est à dire créer des chambres de décompression monétaire avec une monnaie référencée mais non distribuée, comme le fut l'ECU à une époque en Europe avant d'introduire définitivement l'EURO.
C'est très long à réaliser, environ 15 années de procédures intenses à savoir gérer aux petits oignons par des spécialistes hors pair des systèmes monétaires. Et à la fin du processus il faut que tout le monde soit d'accord pour distribuer la même monnaie, ou au moins garder sa monnaie nationale de référence et utiliser une monnaie commune dans une zone économique définie.
De plus, il faut lui donner un référencement en valeur à cette future monnaie internationale d'échange. Pour nous, fin des années 80, on a décidé de calculer cette valeur sur le Mark allemand en prenant comme référence l'économie allemande en Europe de l'Ouest, il faut donc s'aligner.
C'est généralement le pays le plus puissant économiquement dans la zone qui décide pour les autres.
Mais dans le cas des BRICS, c'est loin d'être gagné, car c'est la Chine qui voudra faire triompher la sienne ou son choix de monnaie commune aux autres membres à la fin de futures et hypothétiques négociations sur le sujet. Faut faire avaler la couleuvre aux autres membres, bon courage.
Nous, afin de nous faire avaler la couleuvre, on nous a dit qu'on était tous européens et que l'Europe c'est la garantie de la paix.
Effectivement on habitait le même continent avec des cultures proches mais sans avoir exactement la même identité et les mêmes mœurs, c'est là où le bas blesse.
Mais dans le cas des BRICS c'est l'hétérogénéité absolue, ce qui rend encore plus compliquée la tâche afin de persuader ses membres de s'aligner.
On voit le résultat européen à ce jour, c'est un petit désastre, cela ne donne pas envie aux autres d'appliquer les mêmes règles.
A moins que la Chine veuille réellement rester le Raymond Poulidor de la planète comme elle le clame à qui veut bien l'entendre.