Ukraine : situation le 7 janvier 2024 au matin (Military Summary)



 

Commentaires

  1. Depuis le 29 décembre, les russes ont balancé 300 missiles de croisière et balistique ainsi que plus de 200 drones lourds kamikazes GERANIUM sur des sites stratégiques et énergétiques en Ukraine.
    Par conséquent la DCA ukrainienne est aux abois à cause de la saturation des zones urbaines visées.

    La flotte de la mer Noire comprend 60 navires, 2 ont été coulés et 4 sont endommagés mais réparables suivant les dires russes.
    Ce qui fait que seul 10% du potentiel de cette marine de guerre a été impacté.
    Toutes les corvettes et frégates lance-missiles de croisière sont à l'abri à Novorossiysk à ce jour, hors d'atteintes des missiles ukrainiens.
    Une corvette lance-missiles et un navire de débarquement ont été touchés dans le port de Feodorossia en Crimée récemment, ils ont dû vider le port depuis, pris pour être appris.
    Ce pourquoi les russes peuvent toujours tirer en direction de l'Ukraine de la mer Noire des missiles de croisière de type KALIBR.

    RépondreSupprimer
  2. Suivant le dernier rapport officiel de la RAND CORPORATION établi il y une année, les ukrainiens ne doivent pas reconquérir leurs territoires perdus car ceci envenimerait de trop les rapports Washington-Moscou dans l'avenir !!!
    En attendant, à cause du retour de bâton des sanctions en Europe, 50 usines de production d'engrais ont fermé à cause de la cherté du prix du gaz, ce n'est plus rentable de les produire.
    Il faudrait dévaluer la monnaie pour retrouver de la compétitivité mais c'est impossible avec l'Euro, donc en Allemagne, à part le secteur électronique qui se maintient, tout va mal aussi.
    Des groupes sidérurgiques et chimiques allemands ferment leurs usines.
    Si bien qu'une bascule productive italienne s'opère car l'Italie est le deuxième pays le plus industrialisé d'Europe, et Rome a accès au gaz du Maghreb et devient le receveur principal en gaz du continent européen. Moins de transport, c'est donc moins cher de produire en Italie.

    Par contre, les marchands de canon européens se font de l'argent comme l'allemand RHEINMETALL, avec l'inflation énergétique un obus de 35 mm sur un système anti aérien GUEPARD, coûte 600 dollars l'unité, c'est à dire le même prix qu'un obus russe de 152 mm !!!
    Une commande ukrainienne de 600.000 obus de 30 mm a été facturée 1000 dollars l'unité !!!
    Le tout est financé par les américains qui exigeront un retour sur investissements et les européens qui paieront l'adhésion de l'Ukraine. Ainsi va l'Europe !!!

    Chez les russes toutes les industries d'armement sont étatisées, donc les usines facturent au prix de revient, c'est donc moins cher à produire et ainsi les coûts sont maîtrisés sur le long terme.
    Par contre les russes utilisent de la prestation pour acheter certaines armes avec leurs partenaires iraniens et nord coréens et chinois indirectement afin d'éviter de tomber dans une réelle économie de guerre qui paralyserait le pays et ses budgets et surtout qui ferait augmenter une dette incontrôlable à terme. Comme ceci le niveau de vie des russes est moins impacté, une large part des industries tourne pour les biens manufacturés usuels afin de consolider l'économie.
    Revenant à une croissance forte et maintenue pour 2024 afin d'encaisser la dette, ils pourront tenir le choc sur la durée avec leur énergie à bas coût.
    Par conséquent, ils maîtrisent le temps, il n'y a rien de pressé en ce qui concerne le front.

    RépondreSupprimer
  3. Depuis le début les dés sont pipés et on se moque de l'Ukraine et surtout des ukrainiens.
    On a participé aux accords de Minsk I et II pour ne pas les réaliser en réalité des mots de François Hollande et d'Angela Merkel.
    Mais pour gagner du temps afin d'armer les ukrainiens pro-occidentaux via l'Otan dans l'objectif de poursuivre la guerre civile dans le Donbass qui est une conséquence des évènements de MAIDAN de 2014 sponsorisés par l'Oncle Sam à hauteur de 5 milliards de dollars.
    On aide les ukrainiens à se défendre depuis l'intervention militaire russe de février 2022 mais pas à gagner cette guerre dans laquelle on les entrainés, Boris Johnson persuadant Zelensky fin mars 2022 de poursuivre la guerre contre Moscou et le pouvoir de Poutine en échange d'une aide occidentale illimitée tant financière que militaire.
    Promesses non tenues à ce jour et encore moins demain.

    Ce sont deux pays possédant le plus grand arsenal nucléaire planétaire qui se font une guerre larvée, l'un se relevant d'années épouvantables, l'autre déclinant et redoutant son outsider chinois.
    C'est eux qui fixent les règles du conflit depuis le début, les armes nucléaires fixant les débats sur le théâtre ukrainien des opérations.
    Cela n'a jamais été les ukrainiens un seul instant de décider de leur propre sort et encore moins l'Europe qui a renoncé à sa sécurité depuis fort longtemps et qui est incapable de définir la défense de ses propres intérêts car elle ne sait toujours pas les définir avec exactitude, ce pourquoi elle se réfugie derrière des valeurs et de l'idéologie pour meubler son incompétence.
    La meilleure preuve est l'absence de diplomatie européenne harmonisée, cela ressemble à de la cacophonie permanente.
    L'UE est en réalité un OGNI, c'est à dire un Objet Géopolitique Non Identifié, alors elle se fait marcher dessus comme un paillasson au service de Washington.
    Et dire que l'Otan étaient en état de mort cérébrale, y'a pas si longtemps !!!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés