Ukraine : situation le 9 janvier 2024 au matin (Military Summary)



 

Commentaires

  1. Bilan de l'armée de l'air russe en 2023. Première partie.
    - 10 SU-57 flambant neuf, avion furtif de cinquième génération sont arrivés au sein des forces aérospatiales russes. 6 sont entrés en service en 2022.
    Ceux de 2023 sont équipés du réacteur de cinquième génération leur permettant d'atteindre une vitesse de super croisière, c'est à dire atteindre une vitesse supersonique sans allumer la post combustion ce qui permet d'allonger l'autonomie de l'avion et son rayon d'action en réduisant sa consommation instantanée.
    Une version biplace du SU-57 est à l'étude, décomposée en trois sous versions :
    - Une version entrainement et de formation pour les pilotes.
    - Une version de combat multirôle.
    - Une version couplée au drone aile volante, lourd et furtif à long rayon d'action, qui serait en cours de production le S-70, après avoir été testé avec succès en Ukraine.

    - Un lot de SU-35S, monoplace de combat omnirôle le plus modernisé de quatrième génération est entrée en opération en cette fin d'année.
    Ce qui porterait à une petite centaine le nombre d'avions de ce type au sein des forces russes. A noter que certains seront produits prochainement pour l'IRAN.

    - 24 SU-34 modernisés en 3 lots distincts sont entrée en service actif. C'est le bombardier tactique moyen russe le plus moderne de la flotte et ceux ci pourront tirer du missile hypersonique KINZHAL.
    Par contre ce modèle a enregistré des pertes surtout au début du conflit, une grosse vingtaine en estimation. La flotte russe atteindrait 120 avions en ligne de ce type à ce jour.

    - De nouveaux SU-30SM2 sont entrés en service au sein de l'armée de l'air et de la marine russe. C'est un chasseur multirôle biplace pour les longues missions complexes d'attaque. Ils sont équipés d'un nouveau moteur, d'une nouvelle électronique de bord 100% russe et d'un radar à portée améliorée de 400 km, toutes les pièces sont fabriquées désormais en Russie.
    Effectivement, sur ce modèle des pièces électroniques étaient d'origine occidentale. Les russe se sont adaptés de façon autarcique. Par contre ils n'ont pas pu livrer leurs clients dans certaines pièces notamment en Inde sur ce modèle où 200 SU-30MKI sont restés au parking tout au long de l'année.

    - De nouveaux YAK-130 sont arrivés dans les bases écoles russes pour l'entrainement et la formation des futurs pilotes au combat.
    110 avions de ce type sont utilisés par l'armée russe.

    - Le MIG 31, les russes continuent à améliorer ce vieux modèle datant de la fin des années 70. Etant entièrement en titane pour résister à la chaleur à très haute vitesse supersonique, sa cellule peut rester opérationnelle bien plus longtemps que les autres avions de combat sur la planète. Depuis 2008, on le fait évoluer dans sa version modernisés BM et K pour lancer du missile hypersonique KINZHAL.
    Les reconversions continuent à bon train, il en resterait 114 en ligne.

    RépondreSupprimer
  2. BILAN DES FORCES AERIENNES RUSSES EN 2023. Deuxième partie.

    - Modernisation des anciens TU-160 et construction du nouveau modèle TU-160M, bombardier quadriréacteur lourd stratégique bisonique à géométrie variable à très long rayon d'action lanceur de missiles de croisière nucléaires d'une porté de + de 6 000 km entièrement disposés dans sa soute en forme de barillet.
    4 auraient été construits ou rénovés ???
    La flotte russe serait constituée de 16 bombardiers de ce type.

    - A noter qu'une petite trentaine, sur la soixantaine de TU-22M3 actuellement en service, ont été modernisés dans les années antérieures dans la version TU-22M3M.
    C'est un bombardier biréacteur lourd stratégique à long rayon d'action capable d'atteindre MACH 1.8, il est aussi à géométrie variable.
    C'est le seul avion de la flotte de bombardiers russes capable de lancer le missile supersonique KH-32 mesurant près de 12 mètres de long et pesant près de 6 tonnes.
    Il peut en emporter trois, 1 caréné sous le fuselage et deux autres sur des points d'emport externes sur la partie fixe de la géométrie variable.
    Ils ont été utilisés fin décembre et début janvier 2024 sur l'Ukraine.

    - Des BERIEV A-50 U modernisés sont actuellement en construction, c'est le AWACS russe. 6 composent la flotte de détection aidés de 3 anciennes versions de A-50 qui est basée sur l'IL-76, avion quadriréacteur de logistique et de transport pouvant ravitailler en vol entrée en service dans les forces aériennes soviétiques en 1974.
    Le A-50 détecte des avions à 600 km, des missiles à 800 km, peut suivre 300 cibles terrestres et 40 aériennes simultanément.
    Le problème, c'est que les russes en manquent. Comme ils ne possèdent pas de drone lourd de reconnaissance de haute altitude à grande autonomie type GLOBAL HAWK américain, ils sont obligés d'en construire en toute hâte pour boucher les trous dans la raquette sur le front ukrainien. C'est comme cela que les missiles de croisière otaniens arrivent à passer sur la Crimée.

    - Modernisation de la flotte d'IL-76MD et construction de nouveaux appareils dans la version IL-76MD-90A. Qui sont comme cités plus haut l'épine dorsale des avions à réaction logistiques de l'armée russe.
    Ils en posséderaient 110, ce qui est trop peu en période de guerre car les urgences augmentent considérablement avec un front à approvisionner en permanence.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Additif concernant la production des IL-76MD-90A,
      la Russie dit vouloir en produire 18 unités sur 2024 !!!
      C'est ce genre d'avion qui fait la navette en permanence entre l'Iran et la Russie afin d'assembler les drones lourds kamikazes GERAN 1 et 2 en territoire russe.

      Supprimer
  3. Enfin pour finir à propos des chars russes.
    Ils ont pu construire et mettre à disposition sur le front ukrainien en 2023, 300 chars neufs T-90M !!!
    En février 2024, les russes pensent avoir en ligne sur le front ukrainien entre 2500 et 3000 chars opérationnels de tous types.
    Le budget de la défense russe 2024 tournerait autour de 107 milliards de dollars pour cette année, c'est autour de 6% de son PIB.
    Avant le conflit de 2022, le budget militaire représentait autour de 2.5 % du PIB.
    Les russes sont prêts pour une nouvelle année de combats en Ukraine et se préparent pour l'avenir.

    RépondreSupprimer
  4. Propos d'ERIC DENECE sur TOCSIN ce jour.

    Erdogan a encore frappé.
    Les turcs ont refusé l'entrée de deux dragueurs de mines britanniques en mer Noire.
    Effectivement avec le traité de Montreux signé en 1936, les turcs décident de qui laisser entrer en mer Noire, puisqu'ils détiennent le verrou des Dardanelles.
    Ces dragueurs de mines devaient déminer des passages en vue de libérer le commerce des céréales. Entre otaniens tout va bien.

    La Russie achète des armes en Corée du Nord car cela lui coûte moins cher que de les produire sur son sol. En effet les coût de production coréens sont très bas.
    De plus la Corée du Nord avait une dette à régler envers la Russie, c'est un moyen de la diminuer fortement. Cela veut dire aussi que la Russie a les moyens financiers de le faire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas mal ce nouveau media
      Je ne comprends pas cette ostracisation de France Soir, certes beaucoup de leurs articles ne sont pas signés, mais le traitement de fond, la liberté d’expression y sont indiscutables.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés