Ukraine : situation sur le front sud le 7 janvier 2024 (South Front)


Après l’échec de la contre-offensive des forces armées ukrainiennes (AFU), l’armée ukrainienne a perdu l’initiative militaire et s’est mise en défense sur presque toutes les lignes de front, y compris dans la région de Zaporozhie. Au milieu de la confrontation en cours, le cimetière des équipements militaires ukrainiens et de l’OTAN s’agrandit dans les steppes.

Le village de Rabotino, passé sous contrôle ukrainien il y a quelques mois, se trouve déjà dans la zone grise. C’est désormais la principale direction de l’avancée russe dans la région de Zaporijia.

Les services de reconnaissance russes ont filmé les abords de la colonie, montrant les débris de dizaines de chars et de véhicules blindés abandonnés par les militaires ukrainiens. Il ne s'agit là que d'une petite partie du matériel militaire ukrainien, qui commence à rouiller rien que près de Rabotino. 

Dans les derniers jours de 2023, les troupes russes ont avancé de plusieurs kilomètres sur un large front. Ils réussirent à redresser le front au sud et à l'est de Rabotino et repoussèrent l'AFU des zones à l'ouest de Verbovoe. Tandis que les tentatives ukrainiennes de contre-attaque sont repoussées, les forces russes avancent légèrement dans la zone, entourant Rabotino. À la suite des victoires russes, l’armée ukrainienne a été contrainte d’abandonner ses positions à Rabotino et une grande partie du village est tombée dans la zone grise. L'AFU se replie vers le nord et équipent leur défense.

Traduction : Veille Stratégique

Source : https://southfront.press/in-video-ukrainian-army-lost-rabotino-and-dozens-of-tanks-in-zaporozhie-region/

Commentaires

  1. Le problème c'est que le terrain est savamment miné pour les deux protagonistes et ultra surveillé. De plus c'est de la plaine où des points bas, c'est un excellent terrain d'entrainement aux tirs d'artillerie, on est à découvert en permanence, un vrai tir aux pigeons.
    Les russes envoient de vieux BMP soviétiques chargés d'explosifs afin de déminer le terrain en vue de préparer des offensives, c'est dire la densité de mines au KM2 !!!
    Il serait préférable d'utiliser du drone aérien pour déminer, on pourrait au moins espérer récupérer l'engin pour s'en resservir, ce n'est qu'une réflexion personnelle, il y a le problème de la météo en hiver.
    Des petits drones terrestres démineurs fort peu onéreux pourraient faire l'affaire aussi mais pas en mauvaise saison avec la gadoue. Affaire à suivre.
    L'artillerie russe fait plus de dégâts que celle des ukrainiens et aussi achève tout ce qui est blindé ennemi abandonné sur le terrain afin qu'ils ne puissent pas le récupérer ou s'en servir pour extraire des pièces détachées.
    Tout finit par brûler, et on obtient une carcasse délaissée.
    Robotyne, cela fait depuis juin qu'on y est et c'est pas fini, alors en près de sept mois on finit par accumuler de la casse et cela ressemble à un cimetière d'engins militaires hétéroclites, un véritable musée gratuit en plein air !!!

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    1. Comment fonctionnent ces mines, par détection de poids ou magnétique ? Dans le second cas, ne serait-ce pas une voie de développement de mission pour les drones aériens, à savoir balayer le terrain en trainant derrière eux un chien de mer métallique ?
      Merci de ne pas trop charger si c’est une connerie 😀

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    2. Certaines mines fonctionnent par vibration.
      Il faut qu'un engin d'un certain tonnage arrive pour qu'elles s'arment, parce qu'elles peuvent laisser passer quelques soldats mais pas un défilé d'infanterie qui engendre des vibrations.
      Sur ce genre de mine, pour déminer, c'est plus compliqué.
      D'ailleurs pour déminer les russes émet une fréquence et tout explose.
      Ils peuvent aussi émettre une fréquence pour les inerter temporairement et les réactiver par la suite, ainsi on peut passer sur ses propres champs de mines mais pas l'ennemi qui croit que le terrain n'est pas miné et c'est lui qui ramasse la punition.
      Ceci pourrait fonctionner sur des anciennes générations de mines.
      Les russes minent cinq fois plus que l'Otan en moyenne et sont les spécialistes du minage.

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    3. Correction : les russes "émettent" une fréquence

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