Offensive contre Kharkov ? J'y crois pas, par contre il y aurait un autre article de la VIGIE qui expliquerait la situation du moment et une hypothèse intéressante pour l'avenir.
Je n'y croit pas trop moi non plus mais pas à cause de l'élection du mois de mars car Poutine a déjà gagné cette élection. En ce qui me concerne, je pense que si les russes se décident à lancer une grosse attaque, ils vont y aller pour Odessa qui serait une grande victoire stratégique. Bien entendu, ce genre d'offensive serait difficile car il faudrait franchir le Dniepr ce qui fragiliserait les lignes logistiques. Je ne sais pas si les russes ont accumulé assez de puissance pour tenter le coup, que ce soit Kharkov ou Odessa mais j'ai un gros doute. Ils semblent plus enclin à y aller par petites progressions. Du grignotage comme disait Joffre.
Odessa, peut se régler politiquement, je ne vous prends pas Odessa qui est votre poumon économique en échange d'une zone tampon démilitarisée et de la sanctuarisation de la Crimée et du territoire conquis. Par contre si le gouvernement de Kiev venait à s'effondrer ainsi que son armée, là je ne donne pas cher d'Odessa. Cependant restera le problème de la Transnistrie jointe à la Moldavie qui va rentrer dans l'UE et l'Otan.
Que les Russes aient "programmé" une offensive "grand format" contre Kharkov, ça ne semble pas correspondre à leur approche prudente qui relève d'un "tâtonnement opératif" (j'invente un concept !) n'excluant pas la méthode. Ils poussent ici et là, travaillent à refermer des pinces, à résorber des saillants, mais n'insistent pas si la résistance s'avère forte, quitte à y revenir sous un autre angle. Les Russes ont tout intérêt à pousser aussi vers Kharkov, mais juste pour voir, et à pousser plus si ça avance bien. Pour l'heure, ils avancent partout, ce qui leur suffit et cette pression globale doit empêcher l'armée ukrainienne de consolider des positions défensives. Les Russes savent qu'ils finiront par avancer vite s'ils poursuivent leur travail au corps, en un point ou un autre, peu importe. Mais quand l'adversaire faiblira nettement. Trop dangereux avant, comme souvent expliqué ici.
Tout à fait d'accord. Les russes ont démontré que le temps joue pour eux à tous les niveaux (tactique, stratégique, économique, diplomatique) L'occident s'essouffle pendant que la Russie se fortifie. Les russes ont : de l'énergie à profusion et pas chère + les matières premières + la technologie + une réserve de combattants peu entamée. au surplus, ils apprennent et s'adaptent de façon fulgurante l'occident : peu d'énergie fossile et très chère à l'achat + peu de matières premières + la technologie mais les usines ont été fermées et le savoir faire de production est perdu, peu de combattants et pas motivés et pour finir des process de fonctionnement d'une telle complexité que la capacité de rétablissement d'une production industrielle nécessaire est devenue hémiplégique... Dans ces conditions, c'est pas très compliqué de prévoir l'issue de la partie...
Offensive contre Kharkov ? J'y crois pas, par contre il y aurait un autre article de la VIGIE qui expliquerait la situation du moment et une hypothèse intéressante pour l'avenir.
RépondreSupprimerJe n'y croit pas trop moi non plus mais pas à cause de l'élection du mois de mars car Poutine a déjà gagné cette élection.
SupprimerEn ce qui me concerne, je pense que si les russes se décident à lancer une grosse attaque, ils vont y aller pour Odessa qui serait une grande victoire stratégique.
Bien entendu, ce genre d'offensive serait difficile car il faudrait franchir le Dniepr ce qui fragiliserait les lignes logistiques.
Je ne sais pas si les russes ont accumulé assez de puissance pour tenter le coup, que ce soit Kharkov ou Odessa mais j'ai un gros doute.
Ils semblent plus enclin à y aller par petites progressions.
Du grignotage comme disait Joffre.
Odessa, peut se régler politiquement, je ne vous prends pas Odessa qui est votre poumon économique en échange d'une zone tampon démilitarisée et de la sanctuarisation de la Crimée et du territoire conquis.
SupprimerPar contre si le gouvernement de Kiev venait à s'effondrer ainsi que son armée, là je ne donne pas cher d'Odessa.
Cependant restera le problème de la Transnistrie jointe à la Moldavie qui va rentrer dans l'UE et l'Otan.
Que les Russes aient "programmé" une offensive "grand format" contre Kharkov, ça ne semble pas correspondre à leur approche prudente qui relève d'un "tâtonnement opératif" (j'invente un concept !) n'excluant pas la méthode. Ils poussent ici et là, travaillent à refermer des pinces, à résorber des saillants, mais n'insistent pas si la résistance s'avère forte, quitte à y revenir sous un autre angle.
RépondreSupprimerLes Russes ont tout intérêt à pousser aussi vers Kharkov, mais juste pour voir, et à pousser plus si ça avance bien. Pour l'heure, ils avancent partout, ce qui leur suffit et cette pression globale doit empêcher l'armée ukrainienne de consolider des positions défensives. Les Russes savent qu'ils finiront par avancer vite s'ils poursuivent leur travail au corps, en un point ou un autre, peu importe. Mais quand l'adversaire faiblira nettement. Trop dangereux avant, comme souvent expliqué ici.
Tout à fait d'accord. Les russes ont démontré que le temps joue pour eux à tous les niveaux (tactique, stratégique, économique, diplomatique) L'occident s'essouffle pendant que la Russie se fortifie.
SupprimerLes russes ont : de l'énergie à profusion et pas chère + les matières premières + la technologie + une réserve de combattants peu entamée. au surplus, ils apprennent et s'adaptent de façon fulgurante
l'occident : peu d'énergie fossile et très chère à l'achat + peu de matières premières + la technologie mais les usines ont été fermées et le savoir faire de production est perdu, peu de combattants et pas motivés et pour finir des process de fonctionnement d'une telle complexité que la capacité de rétablissement d'une production industrielle nécessaire est devenue hémiplégique...
Dans ces conditions, c'est pas très compliqué de prévoir l'issue de la partie...