Merci pour ce point. Pour NORD STREAM II, c'est ENGIE qui a mis 1 milliard d'euros dans la construction de ce gazoduc. Trump a fait cesser les travaux par une loi d'extraterritorialité pendant son mandat. Biden a annulé la loi de Trump en arrivant à la Maison Blanche tout début 2021. Les travaux ont donc repris et on arrivait à l'achèvement du projet. Victoria Nuland, fin janvier 2022, déclare que les USA pourraient s'en prendre à NORD STREAM avec la menace russe grandissante à la frontière ukrainienne. Le 7 février 2022, Biden déclare officiellement lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche qu'il couperait NORD STREAM si les russes attaquaient en Ukraine. Là où a eu lieu l'attentat, c'est une zone hyper contrôlée par l'Otan, c'est le détroit où passent les sous marins russes venant du port militaire de Saint Pétersbourg ou de Kaliningrad pour rejoindre la mer du Nord. Par conséquent, les ukrainiens seuls, c'est pas possible, car il faut montrer pattes blanches dans le secteur pour y accéder tellement celui-ci est surveillé par les forces otaniennes !!!! L'histoire du voilier et des plongeurs ukrainiens, on remballe svp !!! Parce que là, les allemands recommencent à recréditer cette thèse.
Sur History Legends, dans son dernier bulletin sur l'offensive de Koursk, à un moment donné, il parle de F-16 ayant largué des bombes sur les forces russes à Koursk ?!!!. Sur les images, ce n'est pas un F-16, mais bien un MIG-29 ukrainien qui bombarde, je ne sais quoi ou je ne sais qui. Mais ce qui est intéressant c'est que cet avion largue des bombes AASM françaises !!! Je suis 100% certain.
Les ukrainiens viennent de lancer une attaque de drones d'envergure sur des aérodromes militaires russes sur 8 régions différentes. Les russes déclarent avoir intercepté 117 drones et 4 missiles. Source : Les Conflits en Cartes. On voit bien que les ukrainiens subissent l'appui feu aérien russe sur tous les fronts. Le brouillage otanien ne les aide plus visiblement.
Après cette incursion ukrainienne vers Koursk, Les russes vont aller chercher et établir leur zone tampon tant désirée avec les dents si besoin est. C'est à dire sans négociation.
PARDON POUR LE HORS SUJET MAIS C'EST INTERESSANT CE QUE VOUS DITES AU NIVEAU DE LA FRACTURATION D'EDF ET SES CONSEQUENCES.
- ENEDIS, c'est le réseau électrique de distribution et sa maintenance sur le sol national. Comme par exemple la gestion et l'installation des compteurs Linky, les interventions techniques sur les lignes électriques, les réparations des transformateurs, etc. C'était une des missions historiques d'EDF, vous avez raison.
- EDF s'occupe principalement de la production électrique sur notre territoire avec comme actionnaire majoritaire l'Etat français continuant à gérer le devenir de notre parc de centrales nucléaires encore existantes et futures. Cependant EDF a perdu son monopole de vente d'électricité sur le territoire national par la loi européenne sur la concurrence concernant l'énergie. C'est à dire que des sociétés commerciales privées européennes, qui ne produisent pas d'électricité, distribuent de l'électricité dont le prix est basé sur le tarif gazier !!!
ENGIE, c'est anciennement GDF, GAZ DE FRANCE, avec une participation étatique. C'est pour cela qu'on retrouve cette entreprise dans la construction de NORD STREAM II au côté des allemands. C'était la volonté de Merkel, ce partenariat avec les russes promettant des contrats gaziers d'approvisionnement sur le très long terme à pas cher. C'est une des raisons pour laquelle l'industrie allemande, surtout chimique qui utilise le gaz comme matière première, était si performante. La valeur de l'euro expliquant le reste depuis son apparition en 2002. Le gaz russe et l'euro ont un intérêt synergique essentiel pour Berlin afin d'établir des budgets nationaux largement excédentaires et ainsi de faire la leçon aux autres pays européens avec les fameux 3% de déficit à respecter. Mais ça c'était avant l'explosion de NORD STREAM en septembre 2022.
Heureusement que le projet HERCULE a été stoppé au niveau européen sinon EDF partait en lambeaux définitivement dans les circonvolutions européennes sous la pression de Berlin et de Macron au début de son règne. Tout cela est dû aux allemands qui détestent notre appareil nucléaire national qui était compétitif car à l'époque on vendait de l'électricité à pas cher à tout le monde en Europe de l'Ouest. C'est pour cette raison que tout est aligné sur le gaz en Europe, tarification de l'électricité comprise et que les écologistes allemands nous obligent d'implanter de l'éolien chez nous. Ce qui est une ineptie car c'est une énergie intermittente, par conséquent qui a un coût prohibitif dès sa production. Pour commencer une politique énergétique rationnelle, il faut au démarrage des énergies pilotables 100% du temps, c'est mieux.
Et à la fin de toutes ces opérations dites européennes jouant contre l'intérêt national, on privatise les gains des entreprises privées pour mieux nationaliser les pertes sur le dos des contribuables nationaux !!! C'est la définition du partenariat public-privé dans la sauce néolibérale oligarchique européenne. En perdant notre souveraineté au profit de Bruxelles avec une pression négative continue berlinoise, on perd la main sur l'énergie dont la transformation donne l'économie. C'est à dire la réelle richesse d'un pays qui permet d'équilibrer les comptes nationaux en fin de parcours et ainsi éviter en partie des dettes abyssales nationales irrécouvrables pour des générations présentes et futures.
Les Danois, les Suédois, les Polonais, les Allemands - et d'autres, riverains ou non - surveillent en permanence ce détroit dans les parages de l'île de Bornholm avec les meilleures technologies. Donc tous savent exactement ce qui s'est passé pour les gazoducs Nord Stream. S'ils ne le disent pas, c'est qu'une puissance très supérieure et redoutable leur ferme la bouche. Une seule est capable d'exiger leur silence.
Les énergies éolienne et solaire étant intermittentes, les capacités en énergie pilotable 100% du temps doivent couvrir 100% des besoins. Sauf à fermer les hôpitaux quand il n'y a pas de vent, etc. Lorsque éolien et/ou solaire produisent, on baisse la production des autres sources. L'éolien et le solaire ne servent donc à rien, mais nous les subventionnons et ça enrichit des escrocs. Le pire : l'éolien en mer. La durée de vie d'un cargo, 10/15 ans. Et lui, on peut lui éviter les grosses tempêtes et le diriger vers un port pour le radouber. Dans quel état seront les éoliennes en mer dans 10/15 ans ? Une de mes connaissances veut crucifier les escrologistes sur leurs éoliennes. J'ai désapprouvé ce projet excessif.
@Mr.Cyclopede Le problème est que toutes ces infrastructures fortement coûteuses, on pourrait y ajouter nos autoroutes ou le problème de la captation de l'eau par des grands groupes internationaux au niveau européen, ont été réalisées avec les impôts des français sur plusieurs générations. C'est ressenti comme une dépossession de nos biens énergétiques nationaux. Ce pourquoi on retrouve ces symboles dans les revendications des gilets jaunes en 2018.
Tout à fait. L’expropriation des biens de l’Etat vers le privé n’est pas neuve, mais tant que ceux-ci étaient en partie nationaux par leurs actionnaires, leur implantation, leurs personnels, les gens fermaient leur gueule. Ceux-ci sont désormais nos concurrents directs et loins d’ici.
Très bonne synthèse. L'animation GIF pour montrer la progression russe vers Pokrovsk, tout à fait bienvenue et utile. À renouveler. Sinon, la poche vers Koursk n'est pas un polype que l'on traite en chirurgie en le coupant à la base. Pareil militairement. La base est le plus large possible, preuve que l'offensive a été bien conçue. L'attaque de drones en essaims est évoquée par les théoriciens militaires occidentaux depuis peut-être dix ans. Les Occidentaux semblent utiliser l'Ukraine comme terrain d'expérience pour des technologies jusqu'ici futuristes. Ils apprennent, mais les Russes apprennent à contrer ces nouvelles menaces. Peut-on parler de territoire conquis ? Il s'agit plutôt d'une occupation sans véritable opposition. Nul doute qu'elle se prépare.
Ayant du mal à imaginer que Moscou aurait du mal à écraser assez rapidement cette incursion saugrenue dans son territoire de jure, je me demande si ce jeu de chat et souris, ces atermoiements dans l'éradication de ce viol territorial, ne serait pas un moyen de conditionner tant le public russe que les chancelleries bienveillantes mais ô combien frileuses, qu'il est temps de passer à des choses beaucoup plus sérieuses. L'étrange retrait de Soumy (déjà) où on a vu l'équivalent de deux divisions ukrainiennes récupérer des centaines de km² de champs de patates sans quasi faire de prisonniers ni prendre de matériel aux Russes avait permis à Poutine de lancer la première mobilisation et de commencer à mettre le pays en ordre de guerre. Cette sorte de Pearl Harbour miniature en cours, ne serait ce pas ce qui permettra à la Russie de vraiment entrer en guerre? En étant suivi par sa population et sans être lâchée par des "alliés" pusillanimes ?
D'après Pépé Escobar( grosses pincettes), et ses " sources au plus haut niveau" mais anonymes, il s'agirait d'un foirage monumental des services de renseignements ou carrément volontaire d'une partie "turbo patriote" de l'armée. Ceci dit, il peut soit participer à une intox soit avoir été intoxiqué. Tout est possible. Quand on voit comment l'immense Seymour Hersh s'est fait bananer avec ses histoires abracadabrantesques de F35 Israélien détruit par un Su57 russe en Syrie... Avec cette histoire de Kursk, on atteint le summum du mensonge et de la manip de chaque côté. Quand on lit les MMS occidentaux et la presse Russe ou l'AMC, on se frotte les yeux en secouant la tête d'incredulité. Extrêmement complexe de faire de l'info dans un tel bordel. Bon courage Sylvain.
@ RdT Si je vous ai bien compris ( pas sur ), les russes auraient laissé aller l'afu dans le secteur de Koursk ? Avec une centrale nucléaire à 50 km ? Pour mobiliser davantage l'opinion publique russe ? Rien n'est impossible mais je ne crois guère à ce scénario. Un autre scénario sur ce recul si rapide est peut être à chercher du coté des compétences du commandement russe. Franchement, après 30 mois de guerre, se laisser surprendre de la sorte et, après plus de 10 jours être incapable d'au moins commencer à contre attaquer, ça fait un peu burlesque.
Le retrait russe de 2022 semble vous avoir sonné une petite alarme. À moi aussi d'ailleurs mais pour ma part, je pense que le plus étrange a été l'avacuation de la tête de pont de Kherson l'autre coté du Dniepr. Celle là, je ne l'ai pas encore compris. Une position stratégique qui pointait un pistolet sur le coeur du pays ( Odessa ). Oui la situation n'était pas facile au point de vue logistique mais j'avais pensé à l'époque que les russes auraient mis le paquet avec pontons, ponts de bateaux et tous les équipements de franchissement possible pour développer l'offensive et sécurisé les passages du fleuve. Ils ne l'ont pas fait. Manque d'effectif et de matériel ? Peut être. Ou manque d'audace et de vision ? Ça reste à voir.
@ Histoire sans fin. Le retrait de Kherson ? Fallait retirer de là 20.000 paras russes qui formaient une troupe d'élite dans une cuvette indéfendable si les ponts sur le DNIEPR étaient coupés et ce fut le cas, le principal pont d'accès fut détruit, le pont Antonovsky. Ils étaient cuits s'ils restaient dans ce chaudron.
Pour prendre Odessa il faut 450.000 hommes de plus parce qu'il faut rejoindre la Transnistrie dans le même élan et sécuriser les flancs de l'offensive. C'était pas possible à l'époque et ce n'est toujours pas possible à ce jour sauf si le régime de Zelensky s'effondre. Le mieux c'est de réaliser son siège, c'est plus simple et c'est surtout moins coûteux en hommes car Odessa est entourée d'eau.
Comme ceci, en pratiquant ce retrait tactique sur octobre-novembre 2022 de Kherson, qui est un véritable défi logistique car un retrait amphibie est plus compliqué à réaliser qu'une offensive amphibie, ils ont pu bâtir la ligne de défense FABERGE interdisant l'accès de la Crimée qui donna tous ses résultats durant l'été 2023 quand les ukrainiens s'y cassèrent les dents. Ils se servirent de PRIGOJINE pour faire diversion sur Bakhmout qui devint un point de concentration des troupes ukrainiennes afin d'avoir le temps de bien construire leurs lignes de défense qu'on a baptisées dans nos médias, la ligne Sourovikine.
@ Zeche Je n'ai pas écrit de prendre Odessa, je parlais de menacer Odessa pour obliger les ukrainiens à accumuler de gros effectifs en face de la ligne de front. Les russes n'avaient pas les moyens de prendre Odessa en 2022 en effet. Pour le pont Antonovsky, je croyais que les russes l'avaient détruit après leur retraite. Et non pas les ukrainiens avant. Je me trompe ?
@Histoire sans fin. Ok j'ai compris pour Odessa qui reste une ville à ce jour classée pro-russe mais aussi le poumon économique ukrainien, cela reste un grand dilemme à ce jour. Concernant le pont Antonovsky les ukrainiens tiraient dessus avant le retrait russe comme sur le barrage de Kakhovka qui partit en morceaux en juin 2023. Après leur retraite les russes ont détruit le pont complètement ce qui n'a pas empêché les ukrainiens de tenter leur chance sur Krynky pendant des mois après cette destruction l'année d'après. Ce retrait de Kherson retirait 276km de front actif à s'occuper pour les russes grâce à l'estuaire du DNIEPR qui les protégeait d'une attaque amphibie ukrainienne pendant l'hiver 2022-2023, le temps de reconstituer leurs effectifs et de réorganiser le front dans son ensemble. Cela économisait de la ressource humaine pour les russes qui souffraient d'un manque d'effectifs à l'époque car ils avaient battu le rappel qu'en fin septembre pour la mobilisation partielle, le temps de l'organiser proprement a pris du temps. C'est aussi pour cette raison qu'ils ont décidé ce retrait tactique comme sur le front de Kharkov, sur ce front on avait 1 russe pour 8 ukrainiens, ce n'était plus tenable.
Une info intéressante communiquée par X.Moreau dans son dernier bulletin (glanée sur les médias officiels russes). Plusieurs engins blindés des FAU ont été retrouvés abandonnés simplement en panne de carburant (!) dans la zone d'intervention ukr. Il est évident que la chaîne logistique ukr est rompue. La préparation de cette opération et la réaction, ou plutôt l'absence de réaction immédiate des russes, me rendent perplexe. j'ai de plus en plus l'impression d'un "laisser faire" du côté russe. Personne ne me fera croire qu'une opération aussi gourmande en ressources ait pu être entreprise à l'insu des services de renseignement russe qui ont une quantité phénoménale de taupes, d'agents et d'informateurs dans et au dehors des FAU. Le rajout de 200 km de front à tenir pour les ukr est impossible à alimenter en ressources suffisantes, je suis convaincu que cela va provoquer un effondrement en chaîne d'au moins une partie de la ligne de front Est. Conclusion : Les russes savaient et sont à la manœuvre depuis le début. La centrale nucléaire de Koursk était le morceau de fromage destiné à attirer la souris. Pour amorcer, il suffisait d'alléger le dispositif de défense à la frontière et hop! la souris se rue sur la centrale nucléaire... Bel exemple de Maskirovka à la russe ! On a vu des bluffs bien plus tordus dans le passé non? ;)
Info interessante. maskirovka ou pas, ce n’est pas depuis hier que les russes on un certain succès dans le ciblage des stockages carburant, ce qui semble pénalisant pour l’alimentation d’un front, mais carrément néfaste pour une percée..
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerPour NORD STREAM II, c'est ENGIE qui a mis 1 milliard d'euros dans la construction de ce gazoduc. Trump a fait cesser les travaux par une loi d'extraterritorialité pendant son mandat. Biden a annulé la loi de Trump en arrivant à la Maison Blanche tout début 2021. Les travaux ont donc repris et on arrivait à l'achèvement du projet.
Victoria Nuland, fin janvier 2022, déclare que les USA pourraient s'en prendre à NORD STREAM avec la menace russe grandissante à la frontière ukrainienne.
Le 7 février 2022, Biden déclare officiellement lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche qu'il couperait NORD STREAM si les russes attaquaient en Ukraine.
Là où a eu lieu l'attentat, c'est une zone hyper contrôlée par l'Otan, c'est le détroit où passent les sous marins russes venant du port militaire de Saint Pétersbourg ou de Kaliningrad pour rejoindre la mer du Nord.
Par conséquent, les ukrainiens seuls, c'est pas possible, car il faut montrer pattes blanches dans le secteur pour y accéder tellement celui-ci est surveillé par les forces otaniennes !!!! L'histoire du voilier et des plongeurs ukrainiens, on remballe svp !!!
Parce que là, les allemands recommencent à recréditer cette thèse.
Sur History Legends, dans son dernier bulletin sur l'offensive de Koursk, à un moment donné, il parle de F-16 ayant largué des bombes sur les forces russes à Koursk ?!!!. Sur les images, ce n'est pas un F-16, mais bien un MIG-29 ukrainien qui bombarde, je ne sais quoi ou je ne sais qui.
Mais ce qui est intéressant c'est que cet avion largue des bombes AASM françaises !!! Je suis 100% certain.
Les ukrainiens viennent de lancer une attaque de drones d'envergure sur des aérodromes militaires russes sur 8 régions différentes. Les russes déclarent avoir intercepté 117 drones et 4 missiles. Source : Les Conflits en Cartes.
On voit bien que les ukrainiens subissent l'appui feu aérien russe sur tous les fronts.
Le brouillage otanien ne les aide plus visiblement.
Après cette incursion ukrainienne vers Koursk, Les russes vont aller chercher et établir leur zone tampon tant désirée avec les dents si besoin est.
C'est à dire sans négociation.
Depuis la disparition d'EDF telle que je l'ai connue, je m'y perds. Merci pour cette précision.
SupprimerPARDON POUR LE HORS SUJET MAIS C'EST INTERESSANT CE QUE VOUS DITES AU NIVEAU DE LA FRACTURATION D'EDF ET SES CONSEQUENCES.
Supprimer- ENEDIS, c'est le réseau électrique de distribution et sa maintenance sur le sol national. Comme par exemple la gestion et l'installation des compteurs Linky, les interventions techniques sur les lignes électriques, les réparations des transformateurs, etc. C'était une des missions historiques d'EDF, vous avez raison.
- EDF s'occupe principalement de la production électrique sur notre territoire avec comme actionnaire majoritaire l'Etat français continuant à gérer le devenir de notre parc de centrales nucléaires encore existantes et futures.
Cependant EDF a perdu son monopole de vente d'électricité sur le territoire national par la loi européenne sur la concurrence concernant l'énergie.
C'est à dire que des sociétés commerciales privées européennes, qui ne produisent pas d'électricité, distribuent de l'électricité dont le prix est basé sur le tarif gazier !!!
ENGIE, c'est anciennement GDF, GAZ DE FRANCE, avec une participation étatique. C'est pour cela qu'on retrouve cette entreprise dans la construction de NORD STREAM II au côté des allemands. C'était la volonté de Merkel, ce partenariat avec les russes promettant des contrats gaziers d'approvisionnement sur le très long terme à pas cher. C'est une des raisons pour laquelle l'industrie allemande, surtout chimique qui utilise le gaz comme matière première, était si performante. La valeur de l'euro expliquant le reste depuis son apparition en 2002. Le gaz russe et l'euro ont un intérêt synergique essentiel pour Berlin afin d'établir des budgets nationaux largement excédentaires et ainsi de faire la leçon aux autres pays européens avec les fameux 3% de déficit à respecter. Mais ça c'était avant l'explosion de NORD STREAM en septembre 2022.
Heureusement que le projet HERCULE a été stoppé au niveau européen sinon EDF partait en lambeaux définitivement dans les circonvolutions européennes sous la pression de Berlin et de Macron au début de son règne. Tout cela est dû aux allemands qui détestent notre appareil nucléaire national qui était compétitif car à l'époque on vendait de l'électricité à pas cher à tout le monde en Europe de l'Ouest. C'est pour cette raison que tout est aligné sur le gaz en Europe, tarification de l'électricité comprise et que les écologistes allemands nous obligent d'implanter de l'éolien chez nous. Ce qui est une ineptie car c'est une énergie intermittente, par conséquent qui a un coût prohibitif dès sa production. Pour commencer une politique énergétique rationnelle, il faut au démarrage des énergies pilotables 100% du temps, c'est mieux.
Et à la fin de toutes ces opérations dites européennes jouant contre l'intérêt national, on privatise les gains des entreprises privées pour mieux nationaliser les pertes sur le dos des contribuables nationaux !!!
C'est la définition du partenariat public-privé dans la sauce néolibérale oligarchique européenne. En perdant notre souveraineté au profit de Bruxelles avec une pression négative continue berlinoise, on perd la main sur l'énergie dont la transformation donne l'économie. C'est à dire la réelle richesse d'un pays qui permet d'équilibrer les comptes nationaux en fin de parcours et ainsi éviter en partie des dettes abyssales nationales irrécouvrables pour des générations présentes et futures.
Les Danois, les Suédois, les Polonais, les Allemands - et d'autres, riverains ou non - surveillent en permanence ce détroit dans les parages de l'île de Bornholm avec les meilleures technologies. Donc tous savent exactement ce qui s'est passé pour les gazoducs Nord Stream. S'ils ne le disent pas, c'est qu'une puissance très supérieure et redoutable leur ferme la bouche. Une seule est capable d'exiger leur silence.
SupprimerPas disparue pour toutes les poches ...
SupprimerLes énergies éolienne et solaire étant intermittentes, les capacités en énergie pilotable 100% du temps doivent couvrir 100% des besoins. Sauf à fermer les hôpitaux quand il n'y a pas de vent, etc. Lorsque éolien et/ou solaire produisent, on baisse la production des autres sources. L'éolien et le solaire ne servent donc à rien, mais nous les subventionnons et ça enrichit des escrocs.
SupprimerLe pire : l'éolien en mer. La durée de vie d'un cargo, 10/15 ans. Et lui, on peut lui éviter les grosses tempêtes et le diriger vers un port pour le radouber. Dans quel état seront les éoliennes en mer dans 10/15 ans ?
Une de mes connaissances veut crucifier les escrologistes sur leurs éoliennes. J'ai désapprouvé ce projet excessif.
@Zeche
SupprimerL’audition sénatoriale (sous serment donc) de Proglio sur le sujet est édifiante.
https://www.youtube.com/watch?v=E1bFTTMGPuM
@Mr.Cyclopede
SupprimerLe problème est que toutes ces infrastructures fortement coûteuses, on pourrait y ajouter nos autoroutes ou le problème de la captation de l'eau par des grands groupes internationaux au niveau européen, ont été réalisées avec les impôts des français sur plusieurs générations. C'est ressenti comme une dépossession de nos biens énergétiques nationaux. Ce pourquoi on retrouve ces symboles dans les revendications des gilets jaunes en 2018.
Tout à fait. L’expropriation des biens de l’Etat vers le privé n’est pas neuve, mais tant que ceux-ci étaient en partie nationaux par leurs actionnaires, leur implantation, leurs personnels, les gens fermaient leur gueule.
SupprimerCeux-ci sont désormais nos concurrents directs et loins d’ici.
Très bonne synthèse. L'animation GIF pour montrer la progression russe vers Pokrovsk, tout à fait bienvenue et utile. À renouveler.
RépondreSupprimerSinon, la poche vers Koursk n'est pas un polype que l'on traite en chirurgie en le coupant à la base. Pareil militairement. La base est le plus large possible, preuve que l'offensive a été bien conçue.
L'attaque de drones en essaims est évoquée par les théoriciens militaires occidentaux depuis peut-être dix ans. Les Occidentaux semblent utiliser l'Ukraine comme terrain d'expérience pour des technologies jusqu'ici futuristes. Ils apprennent, mais les Russes apprennent à contrer ces nouvelles menaces.
Peut-on parler de territoire conquis ? Il s'agit plutôt d'une occupation sans véritable opposition. Nul doute qu'elle se prépare.
Ayant du mal à imaginer que Moscou aurait du mal à écraser assez rapidement cette incursion saugrenue dans son territoire de jure, je me demande si ce jeu de chat et souris, ces atermoiements dans l'éradication de ce viol territorial, ne serait pas un moyen de conditionner tant le public russe que les chancelleries bienveillantes mais ô combien frileuses, qu'il est temps de passer à des choses beaucoup plus sérieuses.
RépondreSupprimerL'étrange retrait de Soumy (déjà) où on a vu l'équivalent de deux divisions ukrainiennes récupérer des centaines de km² de champs de patates sans quasi faire de prisonniers ni prendre de matériel aux Russes avait permis à Poutine de lancer la première mobilisation et de commencer à mettre le pays en ordre de guerre.
Cette sorte de Pearl Harbour miniature en cours, ne serait ce pas ce qui permettra à la Russie de vraiment entrer en guerre? En étant suivi par sa population et sans être lâchée par des "alliés" pusillanimes ?
D'après Pépé Escobar( grosses pincettes), et ses " sources au plus haut niveau" mais anonymes, il s'agirait d'un foirage monumental des services de renseignements ou carrément volontaire d'une partie "turbo patriote" de l'armée.
SupprimerCeci dit, il peut soit participer à une intox soit avoir été intoxiqué. Tout est possible. Quand on voit comment l'immense Seymour Hersh s'est fait bananer avec ses histoires abracadabrantesques de F35 Israélien détruit par un Su57 russe en Syrie...
Avec cette histoire de Kursk, on atteint le summum du mensonge et de la manip de chaque côté. Quand on lit les MMS occidentaux et la presse Russe ou l'AMC, on se frotte les yeux en secouant la tête d'incredulité.
Extrêmement complexe de faire de l'info dans un tel bordel.
Bon courage Sylvain.
@ RdT
SupprimerSi je vous ai bien compris ( pas sur ), les russes auraient laissé aller l'afu dans le secteur de Koursk ?
Avec une centrale nucléaire à 50 km ?
Pour mobiliser davantage l'opinion publique russe ?
Rien n'est impossible mais je ne crois guère à ce scénario.
Un autre scénario sur ce recul si rapide est peut être à chercher du coté des compétences du commandement russe.
Franchement, après 30 mois de guerre, se laisser surprendre de la sorte et, après plus de 10 jours être incapable d'au moins commencer à contre attaquer, ça fait un peu burlesque.
Le retrait russe de 2022 semble vous avoir sonné une petite alarme.
À moi aussi d'ailleurs mais pour ma part, je pense que le plus étrange a été l'avacuation de la tête de pont de Kherson l'autre coté du Dniepr.
Celle là, je ne l'ai pas encore compris.
Une position stratégique qui pointait un pistolet sur le coeur du pays ( Odessa ). Oui la situation n'était pas facile au point de vue logistique mais j'avais pensé à l'époque que les russes auraient mis le paquet avec pontons, ponts de bateaux et tous les équipements de franchissement possible pour développer l'offensive et sécurisé les passages du fleuve.
Ils ne l'ont pas fait.
Manque d'effectif et de matériel ? Peut être.
Ou manque d'audace et de vision ?
Ça reste à voir.
@ Histoire sans fin.
SupprimerLe retrait de Kherson ?
Fallait retirer de là 20.000 paras russes qui formaient une troupe d'élite dans une cuvette indéfendable si les ponts sur le DNIEPR étaient coupés et ce fut le cas, le principal pont d'accès fut détruit, le pont Antonovsky.
Ils étaient cuits s'ils restaient dans ce chaudron.
Pour prendre Odessa il faut 450.000 hommes de plus parce qu'il faut rejoindre la Transnistrie dans le même élan et sécuriser les flancs de l'offensive. C'était pas possible à l'époque et ce n'est toujours pas possible à ce jour sauf si le régime de Zelensky s'effondre. Le mieux c'est de réaliser son siège, c'est plus simple et c'est surtout moins coûteux en hommes car Odessa est entourée d'eau.
Comme ceci, en pratiquant ce retrait tactique sur octobre-novembre 2022 de Kherson, qui est un véritable défi logistique car un retrait amphibie est plus compliqué à réaliser qu'une offensive amphibie, ils ont pu bâtir la ligne de défense FABERGE interdisant l'accès de la Crimée qui donna tous ses résultats durant l'été 2023 quand les ukrainiens s'y cassèrent les dents.
Ils se servirent de PRIGOJINE pour faire diversion sur Bakhmout qui devint un point de concentration des troupes ukrainiennes afin d'avoir le temps de bien construire leurs lignes de défense qu'on a baptisées dans nos médias, la ligne Sourovikine.
@ Zeche
SupprimerJe n'ai pas écrit de prendre Odessa, je parlais de menacer Odessa pour obliger les ukrainiens à accumuler de gros effectifs en face de la ligne de front.
Les russes n'avaient pas les moyens de prendre Odessa en 2022 en effet.
Pour le pont Antonovsky, je croyais que les russes l'avaient détruit après leur retraite. Et non pas les ukrainiens avant.
Je me trompe ?
@Histoire sans fin.
SupprimerOk j'ai compris pour Odessa qui reste une ville à ce jour classée pro-russe mais aussi le poumon économique ukrainien, cela reste un grand dilemme à ce jour.
Concernant le pont Antonovsky les ukrainiens tiraient dessus avant le retrait russe comme sur le barrage de Kakhovka qui partit en morceaux en juin 2023.
Après leur retraite les russes ont détruit le pont complètement ce qui n'a pas empêché les ukrainiens de tenter leur chance sur Krynky pendant des mois après cette destruction l'année d'après.
Ce retrait de Kherson retirait 276km de front actif à s'occuper pour les russes grâce à l'estuaire du DNIEPR qui les protégeait d'une attaque amphibie ukrainienne pendant l'hiver 2022-2023, le temps de reconstituer leurs effectifs et de réorganiser le front dans son ensemble.
Cela économisait de la ressource humaine pour les russes qui souffraient d'un manque d'effectifs à l'époque car ils avaient battu le rappel qu'en fin septembre pour la mobilisation partielle, le temps de l'organiser proprement a pris du temps.
C'est aussi pour cette raison qu'ils ont décidé ce retrait tactique comme sur le front de Kharkov, sur ce front on avait 1 russe pour 8 ukrainiens, ce n'était plus tenable.
Hélas, constat identique à RdT : seul le site Veille Stratégique reste crédible + les commentaires très pertinents, précieux, complémentaires !
RépondreSupprimerUne info intéressante communiquée par X.Moreau dans son dernier bulletin (glanée sur les médias officiels russes). Plusieurs engins blindés des FAU ont été retrouvés abandonnés simplement en panne de carburant (!) dans la zone d'intervention ukr. Il est évident que la chaîne logistique ukr est rompue. La préparation de cette opération et la réaction, ou plutôt l'absence de réaction immédiate des russes, me rendent perplexe. j'ai de plus en plus l'impression d'un "laisser faire" du côté russe. Personne ne me fera croire qu'une opération aussi gourmande en ressources ait pu être entreprise à l'insu des services de renseignement russe qui ont une quantité phénoménale de taupes, d'agents et d'informateurs dans et au dehors des FAU. Le rajout de 200 km de front à tenir pour les ukr est impossible à alimenter en ressources suffisantes, je suis convaincu que cela va provoquer un effondrement en chaîne d'au moins une partie de la ligne de front Est. Conclusion : Les russes savaient et sont à la manœuvre depuis le début. La centrale nucléaire de Koursk était le morceau de fromage destiné à attirer la souris. Pour amorcer, il suffisait d'alléger le dispositif de défense à la frontière et hop! la souris se rue sur la centrale nucléaire... Bel exemple de Maskirovka à la russe ! On a vu des bluffs bien plus tordus dans le passé non? ;)
RépondreSupprimerInfo interessante. maskirovka ou pas, ce n’est pas depuis hier que les russes on un certain succès dans le ciblage des stockages carburant, ce qui semble pénalisant pour l’alimentation d’un front, mais carrément néfaste pour une percée..
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