Les Ukrainiens ont fait ce qui marche : une reconnaissance offensive... "et plus si affinités". Pour une véritable offensive, les moyens leur manquent. Les Russes ont les moyens, eux, pour réagir sans dégarnir et les troupes ukrainiennes peuvent se retrouver inconsidérément avancées, vulnérables. Et pour atteindre quel objectif, au fait ? La question est : quel % de troupes ukrainiennes repassera la frontière en sens inverse ? Une offensive-kamikaze ? Sinon, oui, les Russes ont été surpris, mais, vu les 1000 et quelques kms de ligne de front, difficile de tout sécuriser.
Patience, l’attaque ukrainienne pourrait s’arrêter dans les prochaines 24 à 48 heures (c'est peut-être déjà le cas). Comme d'habitude, une contre-attaque russe vicieuse lui succédera.
Je remarque que la presse occidentale relate ces récents exploits militaires de l'AFU de manière très laconique. Apparemment, tout le monde s'est lassé des exercices de RP de la junte de Kiev.
« D'aucuns avancent que Sudzha est l'objectif prioritaire de ces opérations militaires ukro-atlantistes car c'est là que se situe le terminal russe de la dernière ligne de transit du gaz russe arrivant encore en Europe. D'ailleurs depuis 48 heures le prix du gaz européen a bondi de 5%. »
Admettons. Mais ce gazoduc continue - je crois - de Sudzha vers l'Ukraine et Soumy. Pourquoi les Ukrainiens iraient guerroyer en Russie pour fermer le robinet alors qu'ils le peuvent sur leur territoire ?
Autre hypothèse d'objectif selon Castel : la centrale nucléaire de Kurchatov. Les Ukrainiens auraient déjà tenté de la bombarder. Kurchatov n'est qu'à 90 km du secteur frontalier de Sudzha. Mais cela semble une dinguerie bien trop compromettante.
Les Ukrainiens font peut-être juste l'offensive qu'ils peuvent sans autre objectif que d'en lancer une. Selon Castel, les effectifs "ukro-atlantistes", initialement annoncés à 300 combattants, puis à 2 bataillons (500 à 600), sont maintenant estimés à plus de 1000 soldats, sans compter les unités d'artillerie et de drones les appuyant depuis la région de Soumy. Sur ces 1000, combien reviendront ? Une offensive, ici très limitée vu les effectifs engagés, ça peut aboutir à s'enfermer dans un chaudron. Si les moyens manquent pour la poursuivre.
Et personne du côté russe n'a repéré une concentration de troupes ukrainiennes le long de leur frontière. C'est bizarre. Un trou dans la raquette ? L'Ukraine coupe déjà le réapprovisionnement du gaz russe à la Hongrie et à la Slovaquie, sauf que la Hongrie et la Slovaquie fournissent à l'Ukraine 60% de son électricité. Des situations ubuesques on en a déjà pléthores dans ce conflit.
Je pense que l'objectif est la centrale nucléaire de Koursk. Cela colle une pression à l'internationale, afin de braquer les lumières sur eux de nouveau et de continuer à leur donner du pognon. On retrouve la même manœuvre que Krynky, c'est pour dire qu'on n'a pas perdu notre motivation, continuez à nous filer du pognon pour que mon régime tienne encore un peu. Le premier objectif ukrainien était la prise de la centrale de Zaporijjia, mais celui-ci n'a pas été atteint, c'était dans l'optique d'obtenir un "No Fly Zone" en Ukraine, Washington a dû dire non afin de faire cesser les tentatives. Ce coup-ci, ils essaient une autre centrale nucléaire, mais en territoire russe, Washington aura plus de mal à les arrêter. Mais où sont les moyens pour y parvenir ?
Les Ukrainiens ont fait ce qui marche : une reconnaissance offensive... "et plus si affinités". Pour une véritable offensive, les moyens leur manquent. Les Russes ont les moyens, eux, pour réagir sans dégarnir et les troupes ukrainiennes peuvent se retrouver inconsidérément avancées, vulnérables. Et pour atteindre quel objectif, au fait ?
RépondreSupprimerLa question est : quel % de troupes ukrainiennes repassera la frontière en sens inverse ? Une offensive-kamikaze ?
Sinon, oui, les Russes ont été surpris, mais, vu les 1000 et quelques kms de ligne de front, difficile de tout sécuriser.
Objectif: mettre en danger la centrale nucléaire de Koursk
SupprimerPatience, l’attaque ukrainienne pourrait s’arrêter dans les prochaines 24 à 48 heures (c'est peut-être déjà le cas). Comme d'habitude, une contre-attaque russe vicieuse lui succédera.
RépondreSupprimerJe remarque que la presse occidentale relate ces récents exploits militaires de l'AFU de manière très laconique. Apparemment, tout le monde s'est lassé des exercices de RP de la junte de Kiev.
D'Erwan Castel sur sa chaîne Telegram :
RépondreSupprimer« D'aucuns avancent que Sudzha est l'objectif prioritaire de ces opérations militaires ukro-atlantistes car c'est là que se situe le terminal russe de la dernière ligne de transit du gaz russe arrivant encore en Europe. D'ailleurs depuis 48 heures le prix du gaz européen a bondi de 5%. »
Admettons. Mais ce gazoduc continue - je crois - de Sudzha vers l'Ukraine et Soumy. Pourquoi les Ukrainiens iraient guerroyer en Russie pour fermer le robinet alors qu'ils le peuvent sur leur territoire ?
Autre hypothèse d'objectif selon Castel : la centrale nucléaire de Kurchatov. Les Ukrainiens auraient déjà tenté de la bombarder. Kurchatov n'est qu'à 90 km du secteur frontalier de Sudzha. Mais cela semble une dinguerie bien trop compromettante.
Les Ukrainiens font peut-être juste l'offensive qu'ils peuvent sans autre objectif que d'en lancer une. Selon Castel, les effectifs "ukro-atlantistes", initialement annoncés à 300 combattants, puis à 2 bataillons (500 à 600), sont maintenant estimés à plus de 1000 soldats, sans compter les unités d'artillerie et de drones les appuyant depuis la région de Soumy. Sur ces 1000, combien reviendront ? Une offensive, ici très limitée vu les effectifs engagés, ça peut aboutir à s'enfermer dans un chaudron. Si les moyens manquent pour la poursuivre.
Et personne du côté russe n'a repéré une concentration de troupes ukrainiennes le long de leur frontière.
SupprimerC'est bizarre. Un trou dans la raquette ?
L'Ukraine coupe déjà le réapprovisionnement du gaz russe à la Hongrie et à la Slovaquie, sauf que la Hongrie et la Slovaquie fournissent à l'Ukraine 60% de son électricité. Des situations ubuesques on en a déjà pléthores dans ce conflit.
Je pense que l'objectif est la centrale nucléaire de Koursk. Cela colle une pression à l'internationale, afin de braquer les lumières sur eux de nouveau et de continuer à leur donner du pognon. On retrouve la même manœuvre que Krynky, c'est pour dire qu'on n'a pas perdu notre motivation, continuez à nous filer du pognon pour que mon régime tienne encore un peu.
Le premier objectif ukrainien était la prise de la centrale de Zaporijjia, mais celui-ci n'a pas été atteint, c'était dans l'optique d'obtenir un "No Fly Zone" en Ukraine, Washington a dû dire non afin de faire cesser les tentatives.
Ce coup-ci, ils essaient une autre centrale nucléaire, mais en territoire russe, Washington aura plus de mal à les arrêter.
Mais où sont les moyens pour y parvenir ?