Une interview d'un Français vivant à Koursk chez Thomasovitch "Des soldats ukrainiens sont entrés en Russie dans la région de Koursk. Vladimir Poutine y a décrété l'Etat d'urgence. Michel, un français résidant à Koursk, raconte ce qui se passe dans la région." https://www.youtube.com/watch?v=B4aNaHx5Ue4
Lien : https://t.me/russiepolitic/8539 ( + tout en bas : 2 liens Erwan Castel)
Russie Politique, Transmis par Oleg Tsaryov
"La composition présumée du groupe des forces armées ukrainiennes impliqué dans l’invasion de la région de Koursk circule sur le réseau.
Cette liste comprend 5 brigades, un régiment, deux bataillons et un groupe tactique de bataillon (c’est-à-dire un bataillon renforcé). Selon des sources ukrainiennes, le nombre d’un bataillon des forces armées ukrainiennes est de 400 à 800 personnes, celui d’un régiment de 900 à 1500 personnes, celui d’une brigade de 1000 à 8000 personnes, « mais parfois plus ».
C’est-à-dire que si l’on prend en compte le nombre minimum de la brigade, au moins 7100 personnes participent à l’invasion. Et le maximum est de 43 900 (si le groupe tactique du bataillon est compté comme un bataillon).
Même si ce nombre de participants du côté ukrainien comprend ceux qui sont engagés dans le feu et d’autres soutiens au groupe sans traverser la frontière, il s’avère être incomparablement plus élevé que selon Gerasimov, qui a rapporté hier à la Cour suprême l’offensive dans la région de Koursk d'"unités des forces armées ukrainiennes comptant jusqu’à mille personnes »."
++ Erwan Castel https://t.me/infodefenseFRreserve/5171 https://t.me/infodefenseFRreserve/5183
« Les analystes circonspects face à l'incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk (...) L'état-major russe évoque "jusqu'à 1000 soldats et véhicules blindés" attaquant le sol russe, alors que plusieurs blogueurs pro-Kremlin évoquent plusieurs centaines d'hommes qui auraient passé en territoire russe et quelque 2000 autres qui les appuieraient depuis l'autre côté de la frontière. (...) Mais si l'opération semble pour l'instant avoir réussi à bousculer la Russie, de nombreux experts se questionnent sur l'utilité d'une telle attaque, au moment où la situation se détériore sur d'autres endroits du front. (...) D'après le chercheur [Rob Lee, chercheur au Foreign Policy Research Institute, un groupe de réflexion américain basé à Philadelphie], l'Ukraine a vu ses réserves en soldats être entamées, encore plus depuis l'offensive russe dans la région de Kharkiv. Cette pénétration en territoire russe n'est alors peut-être pas la meilleure idée. "Les opérations offensives font plus de victimes que les opérations défensives. Subir de lourdes pertes dans cette opération pourrait donc rendre plus difficile pour l'Ukraine de contenir les futurs assauts russes", indique-t-il. (...) Un coup de com' qui pourrait s'avérer coûteux en hommes et en matériel. Des vidéos disponibles sur les réseaux sociaux et vérifiées par des spécialistes en recherches ouvertes (OSINT) montrent déjà des dégâts conséquents, avec de nombreux véhicules blindés et autres chars ukrainiens participant à cette offensive détruits par des missiles russes. »
La Russie possède 20.000 km de frontière bordant 14 pays, un record sur cette terre. C'est pour cette raison que ce sont des hommes de la sécurité intérieure qui veillent au grain au Kremlin depuis des décennies, l'intégrité de ce gigantisme est difficile à protéger avec si peu d'hommes y résidant en permanence. C'est un casse-tête permanent pour ses dirigeants car il est impossible de placer des bonhommes armés tout le long de ses frontières pour empêcher les entrées intempestives. On peut surveiller tout cela avec les moyens modernes, mais les distances restent considérables pour demeurer réactif à des attaques frontalières. C'est pourquoi les russes préfèrent attaquer en premier afin de mieux maîtriser la situation. Cependant, la Russie a deux anges gardiens qui veillent sur elle en permanence, sa superficie et sa météorologie capricieuse qu'on a communément appelé le général hiver. Même en cas d'attaque, elle peut voir venir, pas de panique.
Depuis juin 41, aucune armée étrangère n'était rentrée sur le territoire russe sans y être invitée. Cette armée n'est certes pas comparable à celle d'Hitler lors de l'opération Barbarossa mais Kiev utilise ce symbole pour essayer de foutre les jetons au peuple russe, de marquer le coup, d'essayer de fragiliser le régime poutinien. Je dis bien essayer, je ne vois pas ce que cela peut donner de bon sur le long terme pour le régime de Zelensky. Dire qu'avec cela on va obtenir des négociations, c'est du n'importe quoi car le Kremlin ne reconnait plus le régime de Zelensky depuis fin mai. Ceci confirme que la tentative récente kiévienne de parler avec les chinois afin d'amadouer les russes a échoué, d'où cette attaque surprise dans la région de Koursk.
Cependant les turbo-patriotes russes vont se réveiller et vont appeler à la guerre totale ainsi que 25% de la Douma. Kiev espérant ainsi déstabiliser Poutine politiquement. Cela ressemble à la bonne dernière carte qu'on abat en fin de partie pour essayer de retourner la table en sa faveur. Bref du bluff estival avant d'affronter de nouveau les dures conditions de terrain qui vont recommencer fin octobre. Si les russes déplacent des troupes du front ukrainien pour augmenter leurs effectifs qui font défaut afin de contrer cette offensive ennemie, je commencerai à m'inquiéter.
Je suis sidéré par l'auto-alimentation ( intoxication ?)de rumeurs qui virent carrément au commérage entre les blogs et sites de l'AMC. On connaissait le délire des MMS dans l'avidité du scoop ou du sensationnel, mais je crois que l'AMC est encore pire. J'en viens à soupçonner des sites comme MS ou WeebUnion et beaucoup d'autres, prétendument pro-Russes, d'être en fait des psyops visant à décrédibiliser l'altmedia. C'est insensé, les mecs balancent des "infos" qui sortent de nulle part, sans aucune fiabilité en tirent leurs déductions, puis ils se reprennent les uns les autres comme source. Du délire pur et simple. Je le dis et le répète, en France en temps de guerre, ce genre de site et blog serait sauvagement réprimé.
Une remarque importante d'Erwan Castel sur Telegram : « Sur le plan international (...) on assiste à un nouveau mensonge éhonté de l'administration étasunienne qui prétend que l''Ukraine n'a pas informé à l'avance les États-Unis de son intention de procéder à une offensive dans la région de Koursk. Car le Pentagone et l'OTAN, qui ont déployé des conseillers militaires et officiers de liaison à tous les niveaux de l'état-major bandériste étaient non seulement forcément au courant de cette offensive à venir mais ont très probablement participé à sa préparation, depuis les observations de leurs satellites militaires jusqu'aux tracés des attaques sur les cartes d'état major ukrainiennes. »
La stratégie russe évidente depuis l'augmentation des effectifs engagés était d'étendre toujours plus la ligne de front active pour étirer la défense ukrainienne jusqu'à sa rupture. Par cette offensive, les Ukrainiens étirent d'eux-mêmes leur défense et dispersent davantage leurs unités. Vue sous cet angle, cette offensive ukrainienne qui vient faire réussir la stratégie russe semble une colossale idiotie.
Si les USA pilotent, on comprend mieux : il fallait juste montrer dans les médias que l'aide militaire à l'Ukraine sert à quelque chose...
Dans le camp otanien on en revient toujours à de la com' invariablement, c'est pitoyable. C'est juste pour mettre un caillou dans la chaussure de Moscou.
Une interview d'un Français vivant à Koursk chez Thomasovitch "Des soldats ukrainiens sont entrés en Russie dans la région de Koursk. Vladimir Poutine y a décrété l'Etat d'urgence. Michel, un français résidant à Koursk, raconte ce qui se passe dans la région." https://www.youtube.com/watch?v=B4aNaHx5Ue4
RépondreSupprimerLien : https://t.me/russiepolitic/8539
RépondreSupprimer( + tout en bas : 2 liens Erwan Castel)
Russie Politique, Transmis par Oleg Tsaryov
"La composition présumée du groupe des forces armées ukrainiennes impliqué dans l’invasion de la région de Koursk circule sur le réseau.
Cette liste comprend 5 brigades, un régiment, deux bataillons et un groupe tactique de bataillon (c’est-à-dire un bataillon renforcé). Selon des sources ukrainiennes, le nombre d’un bataillon des forces armées ukrainiennes est de 400 à 800 personnes, celui d’un régiment de 900 à 1500 personnes, celui d’une brigade de 1000 à 8000 personnes, « mais parfois plus ».
C’est-à-dire que si l’on prend en compte le nombre minimum de la brigade, au moins 7100 personnes participent à l’invasion. Et le maximum est de 43 900 (si le groupe tactique du bataillon est compté comme un bataillon).
Même si ce nombre de participants du côté ukrainien comprend ceux qui sont engagés dans le feu et d’autres soutiens au groupe sans traverser la frontière, il s’avère être incomparablement plus élevé que selon Gerasimov, qui a rapporté hier à la Cour suprême l’offensive dans la région de Koursk d'"unités des forces armées ukrainiennes comptant jusqu’à mille personnes »."
++ Erwan Castel
https://t.me/infodefenseFRreserve/5171
https://t.me/infodefenseFRreserve/5183
rts.ch : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/les-analystes-circonspects-face-a-l-incursion-ukrainienne-dans-la-region-russe-de-koursk-28593349.html
RépondreSupprimerTrès bon article de synthèse. Extraits :
« Les analystes circonspects face à l'incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk
(...)
L'état-major russe évoque "jusqu'à 1000 soldats et véhicules blindés" attaquant le sol russe, alors que plusieurs blogueurs pro-Kremlin évoquent plusieurs centaines d'hommes qui auraient passé en territoire russe et quelque 2000 autres qui les appuieraient depuis l'autre côté de la frontière.
(...)
Mais si l'opération semble pour l'instant avoir réussi à bousculer la Russie, de nombreux experts se questionnent sur l'utilité d'une telle attaque, au moment où la situation se détériore sur d'autres endroits du front.
(...)
D'après le chercheur [Rob Lee, chercheur au Foreign Policy Research Institute, un groupe de réflexion américain basé à Philadelphie], l'Ukraine a vu ses réserves en soldats être entamées, encore plus depuis l'offensive russe dans la région de Kharkiv. Cette pénétration en territoire russe n'est alors peut-être pas la meilleure idée. "Les opérations offensives font plus de victimes que les opérations défensives. Subir de lourdes pertes dans cette opération pourrait donc rendre plus difficile pour l'Ukraine de contenir les futurs assauts russes", indique-t-il.
(...)
Un coup de com' qui pourrait s'avérer coûteux en hommes et en matériel. Des vidéos disponibles sur les réseaux sociaux et vérifiées par des spécialistes en recherches ouvertes (OSINT) montrent déjà des dégâts conséquents, avec de nombreux véhicules blindés et autres chars ukrainiens participant à cette offensive détruits par des missiles russes. »
La Russie possède 20.000 km de frontière bordant 14 pays, un record sur cette terre.
RépondreSupprimerC'est pour cette raison que ce sont des hommes de la sécurité intérieure qui veillent au grain au Kremlin depuis des décennies, l'intégrité de ce gigantisme est difficile à protéger avec si peu d'hommes y résidant en permanence.
C'est un casse-tête permanent pour ses dirigeants car il est impossible de placer des bonhommes armés tout le long de ses frontières pour empêcher les entrées intempestives. On peut surveiller tout cela avec les moyens modernes, mais les distances restent considérables pour demeurer réactif à des attaques frontalières. C'est pourquoi les russes préfèrent attaquer en premier afin de mieux maîtriser la situation. Cependant, la Russie a deux anges gardiens qui veillent sur elle en permanence, sa superficie et sa météorologie capricieuse qu'on a communément appelé le général hiver. Même en cas d'attaque, elle peut voir venir, pas de panique.
Depuis juin 41, aucune armée étrangère n'était rentrée sur le territoire russe sans y être invitée. Cette armée n'est certes pas comparable à celle d'Hitler lors de l'opération Barbarossa mais Kiev utilise ce symbole pour essayer de foutre les jetons au peuple russe, de marquer le coup, d'essayer de fragiliser le régime poutinien.
Je dis bien essayer, je ne vois pas ce que cela peut donner de bon sur le long terme pour le régime de Zelensky. Dire qu'avec cela on va obtenir des négociations, c'est du n'importe quoi car le Kremlin ne reconnait plus le régime de Zelensky depuis fin mai.
Ceci confirme que la tentative récente kiévienne de parler avec les chinois afin d'amadouer les russes a échoué, d'où cette attaque surprise dans la région de Koursk.
Cependant les turbo-patriotes russes vont se réveiller et vont appeler à la guerre totale ainsi que 25% de la Douma. Kiev espérant ainsi déstabiliser Poutine politiquement. Cela ressemble à la bonne dernière carte qu'on abat en fin de partie pour essayer de retourner la table en sa faveur. Bref du bluff estival avant d'affronter de nouveau les dures conditions de terrain qui vont recommencer fin octobre.
Si les russes déplacent des troupes du front ukrainien pour augmenter leurs effectifs qui font défaut afin de contrer cette offensive ennemie, je commencerai à m'inquiéter.
Je suis sidéré par l'auto-alimentation ( intoxication ?)de rumeurs qui virent carrément au commérage entre les blogs et sites de l'AMC. On connaissait le délire des MMS dans l'avidité du scoop ou du sensationnel, mais je crois que l'AMC est encore pire. J'en viens à soupçonner des sites comme MS ou WeebUnion et beaucoup d'autres, prétendument pro-Russes, d'être en fait des psyops visant à décrédibiliser l'altmedia.
RépondreSupprimerC'est insensé, les mecs balancent des "infos" qui sortent de nulle part, sans aucune fiabilité en tirent leurs déductions, puis ils se reprennent les uns les autres comme source. Du délire pur et simple.
Je le dis et le répète, en France en temps de guerre, ce genre de site et blog serait sauvagement réprimé.
Une remarque importante d'Erwan Castel sur Telegram :
RépondreSupprimer« Sur le plan international (...) on assiste à un nouveau mensonge éhonté de l'administration étasunienne qui prétend que l''Ukraine n'a pas informé à l'avance les États-Unis de son intention de procéder à une offensive dans la région de Koursk. Car le Pentagone et l'OTAN, qui ont déployé des conseillers militaires et officiers de liaison à tous les niveaux de l'état-major bandériste étaient non seulement forcément au courant de cette offensive à venir mais ont très probablement participé à sa préparation, depuis les observations de leurs satellites militaires jusqu'aux tracés des attaques sur les cartes d'état major ukrainiennes. »
La stratégie russe évidente depuis l'augmentation des effectifs engagés était d'étendre toujours plus la ligne de front active pour étirer la défense ukrainienne jusqu'à sa rupture. Par cette offensive, les Ukrainiens étirent d'eux-mêmes leur défense et dispersent davantage leurs unités. Vue sous cet angle, cette offensive ukrainienne qui vient faire réussir la stratégie russe semble une colossale idiotie.
Si les USA pilotent, on comprend mieux : il fallait juste montrer dans les médias que l'aide militaire à l'Ukraine sert à quelque chose...
Dans le camp otanien on en revient toujours à de la com' invariablement, c'est pitoyable. C'est juste pour mettre un caillou dans la chaussure de Moscou.
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