Merci pour ce point. Pour la visite officielle de Poutine à Bakou, faut pas oublier le gaz, les russes ravitaillent les azerbaidjanais en gaz qui ravitaillent l'UE en gaz via la Turquie qui devient un carrefour gazier de distribution. Comme l'est devenu l'Italie qui devient un relais essentiel et qui redistribue ce gaz collecté dans l'Europe de l'Ouest et Centrale. L'Italie recevant une partie du gaz de la Turquie via la Grèce mais aussi d'Algérie et de Libye. Tout ceci se fait au nez et à la barbe de l'Allemagne qui a le bec dans l'eau depuis l'attentat de Nord Stream.
Le prochain objectif U.S est d'arriver de mettre leur grain de sel en mer Caspienne. C'est une mer fermée, donc il y est impossible d'y coller un embargo maritime international ou des sanctions, cette mer est hors de leur zone d'influence. Ce qui permet à la Russie de respirer. C'est un ballon d'oxygène pour Moscou surtout pour consolider ses relations commerciales avec l'Iran et toutes les anciennes républiques socialistes soviétiques. Ce pourquoi l'UE + Washington essaient de retourner les pays de la région en commençant par l'Arménie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan. Ces derniers pays sont frontaliers avec la Chine, ce serait une pierre deux coups.
En créant des chaudrons, les russes essaient dans le même temps de raligner le front pour économiser des hommes pour la suite des évènements. En été, grâce à la météo clémente, ils grignotent et s'approchent des grands bastions fortifiés et en hiver ils pratiquent le sièges des villes fortifiées et leur prise. Pour Vuhledar, si celle-ci tombe, il faut que les ukrainiens retrouvent des lignes logistiques fiabilisées au moins 30 km en arrière. Faut reculer sec, mais c'est l'angle droit du front qu'il faut faire sauter, pas le choix.
Merci pour ce point. Avec un bémol toutefois sur l'Azerbaïdjan. Il n'est plus le temps où la Russie soutenait mordicus l'Armenie car désormais, l'Arménie chie carrément dans les bottes des Russes et lèche les culs occidentaux . l'Azerbaïdjan suit les Turcs et a l'air en bon rapport avec Israël, contrairement à l'Iran. L'orient compliqué. Les Russes n'ont plus l'air de maîtriser grand chose dans le Caucase.
L'Arménie est déjà un problème en temps de paix pour les russes, alors en temps de guerre, ils laissent tomber d'autant qu'elle s'est tournée vers l'UE, elle a choisi son camp, qu'elle se débrouille. Poutine préfère faire tourner son gaz avec des partenaires commerciaux fiables dans la région, cela fait rentrer des devises pour son pays et cela lui procure de bonnes relations durables avec ses voisins. Il a déjà le grand front ukrainien à s'occuper, il n'a pas l'intention d'ouvrir un autre front militaire dans la région. C'est être pragmatique.
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerPour la visite officielle de Poutine à Bakou, faut pas oublier le gaz, les russes ravitaillent les azerbaidjanais en gaz qui ravitaillent l'UE en gaz via la Turquie qui devient un carrefour gazier de distribution.
Comme l'est devenu l'Italie qui devient un relais essentiel et qui redistribue ce gaz collecté dans l'Europe de l'Ouest et Centrale. L'Italie recevant une partie du gaz de la Turquie via la Grèce mais aussi d'Algérie et de Libye.
Tout ceci se fait au nez et à la barbe de l'Allemagne qui a le bec dans l'eau depuis l'attentat de Nord Stream.
Le prochain objectif U.S est d'arriver de mettre leur grain de sel en mer Caspienne. C'est une mer fermée, donc il y est impossible d'y coller un embargo maritime international ou des sanctions, cette mer est hors de leur zone d'influence.
Ce qui permet à la Russie de respirer.
C'est un ballon d'oxygène pour Moscou surtout pour consolider ses relations commerciales avec l'Iran et toutes les anciennes républiques socialistes soviétiques.
Ce pourquoi l'UE + Washington essaient de retourner les pays de la région en commençant par l'Arménie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan. Ces derniers pays sont frontaliers avec la Chine, ce serait une pierre deux coups.
En créant des chaudrons, les russes essaient dans le même temps de raligner le front pour économiser des hommes pour la suite des évènements.
En été, grâce à la météo clémente, ils grignotent et s'approchent des grands bastions fortifiés et en hiver ils pratiquent le sièges des villes fortifiées et leur prise.
Pour Vuhledar, si celle-ci tombe, il faut que les ukrainiens retrouvent des lignes logistiques fiabilisées au moins 30 km en arrière. Faut reculer sec, mais c'est l'angle droit du front qu'il faut faire sauter, pas le choix.
Merci pour ce point. Avec un bémol toutefois sur l'Azerbaïdjan. Il n'est plus le temps où la Russie soutenait mordicus l'Armenie car désormais, l'Arménie chie carrément dans les bottes des Russes et lèche les culs occidentaux . l'Azerbaïdjan suit les Turcs et a l'air en bon rapport avec Israël, contrairement à l'Iran.
RépondreSupprimerL'orient compliqué.
Les Russes n'ont plus l'air de maîtriser grand chose dans le Caucase.
L'Arménie est déjà un problème en temps de paix pour les russes, alors en temps de guerre, ils laissent tomber d'autant qu'elle s'est tournée vers l'UE, elle a choisi son camp, qu'elle se débrouille.
RépondreSupprimerPoutine préfère faire tourner son gaz avec des partenaires commerciaux fiables dans la région, cela fait rentrer des devises pour son pays et cela lui procure de bonnes relations durables avec ses voisins.
Il a déjà le grand front ukrainien à s'occuper, il n'a pas l'intention d'ouvrir un autre front militaire dans la région.
C'est être pragmatique.