merci Sylvain pour votre analyse. Si vous avez la curiosité de regarder les prévisions météo pour Kiev et la région de Donetsk, vous allez constater qu'au 10 octobre, les températures chutent brutalement de 20 ° par rapport à aujourd'hui et que, comme toujours dans ces régions, la transition est très rapide. Les conséquences méritent peut-être d'être évoquées en cette troisième année de guerre puisque le réseau électrique et les moyens logistiques ont été irrémédiablement dégradés et ne sont plus "bricolables". Les infos collectées quotidiennement auprès de mes proches font état d'un abandon de ceux qui avaient assuré qu'ils tiendraient le coup et resteraient "quoiqu'il arrive". Destinations : allemagne, pas la pologne parce que les polonais sont devenus agressifs vis à vis des réfugiés ukrainiens, roumanie, albanie. Pas la Hongrie parce qu'il paraît qu'ils refoulent les réfugiés n'appartenant pas à la minorité ukro-hongroise. Cela pose directement un problème de motivation pour les hommes mobilisés qui s'inquiètent pour leurs familles parties on ne sait où. Autres phénomènes biologiques inhérents à la saison, la chute des feuilles et le rabougrissement de la végétation, peu propices aux parties de cache-cache, surtout avec un engin blindé. Le retour de la raspoutitsa devrait être effectif fin octobre. Bref, tout cela ne va pas aider les FAU à tenir leurs positions... Dans le même temps, les russes se sont préparés et sont parfaitement équipés. Il y avait un reportage hier soir sur Rossya 1, je l'ai pris en cours de diffusion, qui montrait une division d'infanterie mécanisée toute fraîchement recomposée avec des volontaires et sortie des centres d'entrainement pas loin de kazan, cérémonie de remise du drapeau médaillé de la grande guerre de libération (41-45), défilé en fanfare sous le soleil et tout le tralala, équipements de pointe, blindés flambant neufs, visages souriants et témoignages enthousiastes des engagés prêts à bouffer du "nazi" par douzaines. j'ai été frappé par le fait que le commentateur indiquait que tous les sous-off sont des vétérans et que les trouffions sont super content et fiers de pouvoir compter sur leur expérience du front. C'est assez nouveau dans l'armée russe qui a toujours mis en avant les officiers; les sous-off étant considérés comme des hommes de troupe méritants sans que leur rôle d'encadrement soit mis en perspective. Mon sentiment, l'armée russe est en mutation totale et devient, grâce à l'oms, une organisation potentiellement redoutablement efficace et très différente de ce que je connaissais.
L'armée russe avait commencé à constituer un corps de sous officiers vers 2016. Tout s'est accéléré avec la guerre parce de l'expérience des combats a été engrangée en un minimum de temps et ceux qui rempilent peuvent servir de formateurs éclairés à la relève. Avoir de bons sous officiers aguerris encadrant sur le terrain des jeunes recrues fraîchement sorties de formation, limite considérablement les pertes et le gâchis humain dans un conflit de haute intensité. Si on veut durer c'est ainsi qu'il faut procéder.
L'Allemagne a augmenté drastiquement ses contrôles migratoires à ses frontières. Elle refoule du migrant à l'heure actuelle pour une durée limitée car elle doit respecter les traités européens sur le sujet. Scholz sent le coup venir, un autre flot massif d'ukrainiens qui approche avec la défaite sentie par la population sans chauffage pour passer l'hiver. Et où va s'arrêter la prise de territoires de la part des russes en Ukraine? Au Dniepr ? A Odessa ? En Transnistrie ? Personne ne le sait. A fortiori si le régime de Kiev s'effondre avec la bérézina qui s'annonce l'année prochaine sur le terrain des opérations pour l'AFU malgré tout le courage qu'il faut lui reconnaitre.
Les russes prendront et ne rendront pas, faut pas rêver ainsi va leur sécurité et leur existence sur le papier. Car de réelles négociations n'auront jamais lieu quoi qu'il se passe à Washington dans les prochaines semaines, elles seront torpillées comme en avril 2022. Les américains n'ayant aucun intérêt à faire la paix avec les russes, ils font semblant de pousser l'Ukraine sur ce chemin depuis fin 2022. Ce simulacre les arrange, laisser un bateau fantôme derrière eux au milieu de l'Europe ne les gênera pas, bien au contraire, les européens ramasseront les dommages collatéraux.
Merci pour ce point. Aux dernières nouvelles les russes attaquent au Nord de Vouhledar afin d'empêcher toute retraite aux ukrainiens. Ils vont resserrer le couloir d'évacuation. Les militaires ukrainiens ont découvert que les drones russes GERAN utilisaient le réseau STARLINK pour changer d'objectif en cours de vol. Ils ont retrouvé une antenne de réception de ce réseau sur un drone capturé. La doctrine nucléaire russe a changé pour y mettre l'usage d'un proxy et de défendre la Biélorussie en cas d'une attaque étrangère. La profondeur stratégique de l'Ukraine étant l'Otan, c'est elle qui est visée par cet apport dans leur doctrine.
Le Pentagone ayant donné son véto aux armes de croisière de longue portée afin d'être utilisées en territoire russe, adieu le missile de croisière américain JASSM AGM-158 d'une portée de 370 km. Bonjour la version de remplacement, la JSOW AGM-154 qui est une bombe planante non autopropulsée. Cette bombe fut mise au point très rapidement pendant les années 90 et n'a cessé d'être améliorée depuis. A noter qu'elle fut mise au point en partenariat avec l'US AIR FORCE et la NAVY, fait rarissime à signaler. Cette bombe est à guidage inertielle avec recalage par GPS.
Elle pèse aux environs de 1000 livres, soit entre de 483kg à 497kg suivant les versions, et peut être fixée sur F-16, elle mesure 4.10 mètres de longueur. Larguée à basse altitude, on lui attribue 22km de portée maximale. Larguée à haute altitude c'est aux environs de 120km à 130km de portée maximale. Mais voler à haute altitude en Ukraine n'est pas une solution d'avenir. Donc on se demande quelle est l'efficacité recherchée ?
Plusieurs versions mises au point entre 1990 et 2015. - AGM 154A (JSOW-A) avec 14 sous munitions pouvant percer du blindage avec effet incendiaire, utilisée par l'US AIR FORCE.
- AGM-154B (JSOW-B) avec six sous munitions comprenant chacune 4 bombes à capteur infrarouge afin de reconnaitre sa cible sur le terrain. Cela fait donc 24 projectiles par bombe, mais cette version anti blindage plus puissante ne fut pas retenue, ni par l'US AIR FORCE et la NAVY.
- AGM-154C (JSOW-C) avec charge tandem, même type de charge que l'on retrouve sur le SCALP ou le STORM SHADOW, avec guidage autodirecteur par infrarouge en fin de trajet pour lutter contre les brouillages des systèmes GPS. C'est la version spécialisée anti navire à destination de la NAVY.
Cependant depuis 2007, afin de résister au brouillage du système GPS, la firme RAYTHEON a incorporé un système antibrouillage GPS SAASM dans sa version BLOCK II. Ce qui serait bien utile en Ukraine car les russes brouillent les signaux GPS américains.
Une version BLOCK III a été étudiée pour la NAVY avec une liaison 16 intégrée afin de donner de l'information en cours de vol à la bombe pour aller percuter un navire en mouvement, c'est la JSOW-C1 ou AGM-154C-1.
Il existe une version EXPORT, la AGM-154A-1 avec des sous munitions beaucoup plus puissantes afin de transpercer plus d'épaisseur de blindage. Est-ce celle-ci retenue pour l'Ukraine ?
Il existe une version autopropulsée d'une portée de 560km la JSOW-ER, ER pour Extended Range, c'est à dire avec une portée étendue. Elles sont dénommées AGM-154D pour l'US AIR FORCE et la AGM-154E pour la NAVY. Cependant, les tests ont été concluants mais elle n'est jamais entrée en production ???
Bon courage aux pilotes de F16 qui vont non seulement devoir décoller mais aller se frotter au bord du front pour aller taper ces cibles en profondeur du territoire Russe…
D'où l'intérêt d'envoyer du missile de longue portée afin de préserver le matériel et les équipages, les ukrainiens n'ont pas tout à fait tort de les réclamer. C'est mission impossible dans une atmosphère de haute intensité avec le maillage de la DCA russe aux abords du front. Ces armes correspondent au temps de l'hyperpuissance américaine et de l'interventionnisme otanien sur des pays qui n'avaient pas le même niveau technologique.
Logique effectivement, les missiles peuvent se tirer de plus loin et en BA, les bombes planantes il faut à la fois se rapprocher et monter en altitude, donc s’exposer doublement.
On retrouve inlassablement le leitmotiv énoncé par le général Pinatel au sujet de l'Ukraine qu'il détient d'un général du Pentagone au début du conflit : "WE GIVE TO UKRAINE JUST ENOUGH TO SURVIVE BUT NOT ENOUGH TO WIN". Toujours afin d'éviter l'escalade ultime et le recours à l'arme nucléaire par l'une des deux parties afin de ne pas perdre la face. L'alternative à l'utilisation de ces nouvelles bombes planantes américaines le démontre encore une fois. Le véto américain concernant l'utilisation de missiles otaniens de croisière longue portée en direction du territoire ancestral russe en est une autre preuve. L'objectif est d'affaiblir durablement la Russie aussi longtemps que l'Ukraine tiendra.
Entretien instructif sur l’état de notre diplomatie, de la folle idéologie et incompétence de L’UE (pas qu’au sujet de l'Ukraine), et de la fuite en avant de Netanyaou. Confirmation que les renseignements israéliens avaient des infos sur l’attaque du 7 octobre, mais surtout que Siisy avait appelé Netanyaou personnellement. https://www.youtube.com/watch?v=hbIT2iJEya8
merci Sylvain pour votre analyse.
RépondreSupprimerSi vous avez la curiosité de regarder les prévisions météo pour Kiev et la région de Donetsk, vous allez constater qu'au 10 octobre, les températures chutent brutalement de 20 ° par rapport à aujourd'hui et que, comme toujours dans ces régions, la transition est très rapide.
Les conséquences méritent peut-être d'être évoquées en cette troisième année de guerre puisque le réseau électrique et les moyens logistiques ont été irrémédiablement dégradés et ne sont plus "bricolables".
Les infos collectées quotidiennement auprès de mes proches font état d'un abandon de ceux qui avaient assuré qu'ils tiendraient le coup et resteraient "quoiqu'il arrive". Destinations : allemagne, pas la pologne parce que les polonais sont devenus agressifs vis à vis des réfugiés ukrainiens, roumanie, albanie. Pas la Hongrie parce qu'il paraît qu'ils refoulent les réfugiés n'appartenant pas à la minorité ukro-hongroise.
Cela pose directement un problème de motivation pour les hommes mobilisés qui s'inquiètent pour leurs familles parties on ne sait où.
Autres phénomènes biologiques inhérents à la saison, la chute des feuilles et le rabougrissement de la végétation, peu propices aux parties de cache-cache, surtout avec un engin blindé. Le retour de la raspoutitsa devrait être effectif fin octobre.
Bref, tout cela ne va pas aider les FAU à tenir leurs positions...
Dans le même temps, les russes se sont préparés et sont parfaitement équipés. Il y avait un reportage hier soir sur Rossya 1, je l'ai pris en cours de diffusion, qui montrait une division d'infanterie mécanisée toute fraîchement recomposée avec des volontaires et sortie des centres d'entrainement pas loin de kazan, cérémonie de remise du drapeau médaillé de la grande guerre de libération (41-45), défilé en fanfare sous le soleil et tout le tralala, équipements de pointe, blindés flambant neufs, visages souriants et témoignages enthousiastes des engagés prêts à bouffer du "nazi" par douzaines. j'ai été frappé par le fait que le commentateur indiquait que tous les sous-off sont des vétérans et que les trouffions sont super content et fiers de pouvoir compter sur leur expérience du front. C'est assez nouveau dans l'armée russe qui a toujours mis en avant les officiers; les sous-off étant considérés comme des hommes de troupe méritants sans que leur rôle d'encadrement soit mis en perspective.
Mon sentiment, l'armée russe est en mutation totale et devient, grâce à l'oms, une organisation potentiellement redoutablement efficace et très différente de ce que je connaissais.
L'armée russe avait commencé à constituer un corps de sous officiers vers 2016. Tout s'est accéléré avec la guerre parce de l'expérience des combats a été engrangée en un minimum de temps et ceux qui rempilent peuvent servir de formateurs éclairés à la relève. Avoir de bons sous officiers aguerris encadrant sur le terrain des jeunes recrues fraîchement sorties de formation, limite considérablement les pertes et le gâchis humain dans un conflit de haute intensité. Si on veut durer c'est ainsi qu'il faut procéder.
SupprimerL'Allemagne a augmenté drastiquement ses contrôles migratoires à ses frontières. Elle refoule du migrant à l'heure actuelle pour une durée limitée car elle doit respecter les traités européens sur le sujet.
Scholz sent le coup venir, un autre flot massif d'ukrainiens qui approche avec la défaite sentie par la population sans chauffage pour passer l'hiver. Et où va s'arrêter la prise de territoires de la part des russes en Ukraine?
Au Dniepr ? A Odessa ? En Transnistrie ? Personne ne le sait.
A fortiori si le régime de Kiev s'effondre avec la bérézina qui s'annonce l'année prochaine sur le terrain des opérations pour l'AFU malgré tout le courage qu'il faut lui reconnaitre.
Les russes prendront et ne rendront pas, faut pas rêver ainsi va leur sécurité et leur existence sur le papier.
Car de réelles négociations n'auront jamais lieu quoi qu'il se passe à Washington dans les prochaines semaines, elles seront torpillées comme en avril 2022. Les américains n'ayant aucun intérêt à faire la paix avec les russes, ils font semblant de pousser l'Ukraine sur ce chemin depuis fin 2022. Ce simulacre les arrange, laisser un bateau fantôme derrière eux au milieu de l'Europe ne les gênera pas, bien au contraire, les européens ramasseront les dommages collatéraux.
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerAux dernières nouvelles les russes attaquent au Nord de Vouhledar afin d'empêcher toute retraite aux ukrainiens. Ils vont resserrer le couloir d'évacuation.
Les militaires ukrainiens ont découvert que les drones russes GERAN utilisaient le réseau STARLINK pour changer d'objectif en cours de vol. Ils ont retrouvé une antenne de réception de ce réseau sur un drone capturé.
La doctrine nucléaire russe a changé pour y mettre l'usage d'un proxy et de défendre la Biélorussie en cas d'une attaque étrangère.
La profondeur stratégique de l'Ukraine étant l'Otan, c'est elle qui est visée par cet apport dans leur doctrine.
Le Pentagone ayant donné son véto aux armes de croisière de longue portée afin d'être utilisées en territoire russe,
RépondreSupprimeradieu le missile de croisière américain JASSM AGM-158 d'une portée de 370 km.
Bonjour la version de remplacement,
la JSOW AGM-154 qui est une bombe planante non autopropulsée. Cette bombe fut mise au point très rapidement pendant les années 90 et n'a cessé d'être améliorée depuis. A noter qu'elle fut mise au point en partenariat avec l'US AIR FORCE et la NAVY, fait rarissime à signaler. Cette bombe est à guidage inertielle avec recalage par GPS.
Elle pèse aux environs de 1000 livres, soit entre de 483kg à 497kg suivant les versions, et peut être fixée sur F-16, elle mesure 4.10 mètres de longueur.
Larguée à basse altitude, on lui attribue 22km de portée maximale. Larguée à haute altitude c'est aux environs de 120km à 130km de portée maximale.
Mais voler à haute altitude en Ukraine n'est pas une solution d'avenir.
Donc on se demande quelle est l'efficacité recherchée ?
Plusieurs versions mises au point entre 1990 et 2015.
- AGM 154A (JSOW-A) avec 14 sous munitions pouvant percer du blindage avec effet incendiaire, utilisée par l'US AIR FORCE.
- AGM-154B (JSOW-B) avec six sous munitions comprenant chacune 4 bombes à capteur infrarouge afin de reconnaitre sa cible sur le terrain. Cela fait donc 24 projectiles par bombe, mais cette version anti blindage plus puissante ne fut pas retenue, ni par l'US AIR FORCE et la NAVY.
- AGM-154C (JSOW-C) avec charge tandem, même type de charge que l'on retrouve sur le SCALP ou le STORM SHADOW, avec guidage autodirecteur par infrarouge en fin de trajet pour lutter contre les brouillages des systèmes GPS.
C'est la version spécialisée anti navire à destination de la NAVY.
Cependant depuis 2007, afin de résister au brouillage du système GPS, la firme RAYTHEON a incorporé un système antibrouillage GPS SAASM dans sa version BLOCK II. Ce qui serait bien utile en Ukraine car les russes brouillent les signaux GPS américains.
Une version BLOCK III a été étudiée pour la NAVY avec une liaison 16 intégrée afin de donner de l'information en cours de vol à la bombe pour aller percuter un navire en mouvement, c'est la JSOW-C1 ou AGM-154C-1.
Il existe une version EXPORT, la AGM-154A-1 avec des sous munitions beaucoup plus puissantes afin de transpercer plus d'épaisseur de blindage.
Est-ce celle-ci retenue pour l'Ukraine ?
Il existe une version autopropulsée d'une portée de 560km la JSOW-ER, ER pour Extended Range, c'est à dire avec une portée étendue.
Elles sont dénommées AGM-154D pour l'US AIR FORCE et la AGM-154E pour la NAVY. Cependant, les tests ont été concluants mais elle n'est jamais entrée en production ???
Bon courage aux pilotes de F16 qui vont non seulement devoir décoller mais aller se frotter au bord du front pour aller taper ces cibles en profondeur du territoire Russe…
SupprimerD'où l'intérêt d'envoyer du missile de longue portée afin de préserver le matériel et les équipages, les ukrainiens n'ont pas tout à fait tort de les réclamer. C'est mission impossible dans une atmosphère de haute intensité avec le maillage de la DCA russe aux abords du front.
SupprimerCes armes correspondent au temps de l'hyperpuissance américaine et de l'interventionnisme otanien sur des pays qui n'avaient pas le même niveau technologique.
Logique effectivement, les missiles peuvent se tirer de plus loin et en BA, les bombes planantes il faut à la fois se rapprocher et monter en altitude, donc s’exposer doublement.
SupprimerOn retrouve inlassablement le leitmotiv énoncé par le général Pinatel au sujet de l'Ukraine qu'il détient d'un général du Pentagone au début du conflit : "WE GIVE TO UKRAINE JUST ENOUGH TO SURVIVE BUT NOT ENOUGH TO WIN".
SupprimerToujours afin d'éviter l'escalade ultime et le recours à l'arme nucléaire par l'une des deux parties afin de ne pas perdre la face.
L'alternative à l'utilisation de ces nouvelles bombes planantes américaines le démontre encore une fois.
Le véto américain concernant l'utilisation de missiles otaniens de croisière longue portée en direction du territoire ancestral russe en est une autre preuve.
L'objectif est d'affaiblir durablement la Russie aussi longtemps que l'Ukraine tiendra.
Entretien instructif sur l’état de notre diplomatie, de la folle idéologie et incompétence de L’UE (pas qu’au sujet de l'Ukraine), et de la fuite en avant de Netanyaou. Confirmation que les renseignements israéliens avaient des infos sur l’attaque du 7 octobre, mais surtout que Siisy avait appelé Netanyaou personnellement.
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