Sylvain, J'en apprends une bien bonne. Énorme même. Il paraîtrait qu'en Ukraine, un commandant de secteur peut piloter plus d'une dizaine de brigades...sans échelon divisionnaire ni de corps d'armée...!!! Totalement hallucinant. Depuis qu'on a inventé ces deux structures sous Napoléon, personne n'était revenu sur ça. J'imagine bien Nivelle à Verdun avec 15 brigades sans articulations de corps et de divisions. Le résultat c'est des fubar et snafu permanents lors des rotations de troupe ou quand ça chauffe. La question qui fâche : qui ou quoi est responsable de cette carence fondamentale? La saignée effroyable de cadres supérieurs due à la chasse assidue aux galons par les Russes et donc une carence de gens suffisamment compétent pour être étoilés sans générer des dégât pire que ceux causés par leur absence,? Ou un petit génie de l'OTAN qui prend cette guerre pour une éprouvette de test de théories foireuse?
Suite: parce que effectivement, si d'avoir le courage, les nerfs, la vision du jeu et la vista suffisent pour commander une section, voire une compagnie, voire, à l'extrême, extrême, un bataillon, ce n'est plus le cas dès qu'on accède à l'échelon supérieur. Et là, on revient à ce que certains dont je suis se tuent à répéter depuis deux ans : les Ukrainiens peuvent bien trouver à rafler des centaines de milliers de recrues, leur mettre un treillis et leur donner des armes ne suffira pas à en faire une armée. Surtout une armée moderne. Une armée de 100 000 hommes c'est au moins 4000 officiers.
RdT - C'est un excellent constat, difficile à contredire sans entrer dans le fantasmagorique, alors comment font-ils? Des officiers de l'otan aux commandes à partir de l'échelon intermédiaire (scott ritter prétend qu'un bon millier ont déjà été dégommés, dcd sans préciser le nombre de blessés)? les russes ne sont pas mauvais et pourtant les AFU tiennent à peu près le choc en reculant pied à pied. Le front ne s'écroule pas comme un château de cartes... je répète, comment font-ils?
D'un autre côté, les russes y vont étape par étape comme un métronome. Ils n'ont pas non plus les effectifs pour tenter de grands encerclements ou de grands percées en territoire miné, fortifié, dronisé, ultra surveillé et urbanisé tel que le Donbass se présente depuis le début du conflit.
Exemple en dessous d'Ukrainsk, il y a une grande poche de 40km de long, si on la referme le front ne mesure plus que 19km, c'est l'objectif russe, faire des économies d'échelle mais ils ne se pressent pas pour la refermer afin de faire des prisonniers ukrainiens, toujours cette attrition en priorité avant être sûr d'entreprendre le mouvement. On décape la zone ensuite on avance.
Ce qui fait que les ukrainiens peuvent organiser leur retraite et cela évite d'effondrer le front d'un coup même avec peu d'effectifs. Après il y a le patriotisme, le fanatisme de certaines troupes, le sentiment que tout est plié mais on y va quand même rien que pour défendre son honneur, celui de s'être battu jusqu'au bout, l'effet d'entrainement afin de ne pas se faire passer pour un lâche, l'irrationnel faisant partie de l'humain.
J'ai reçu un témoignage d'un rescapé de la poche de Dunkerque de 1940, il m'a dit que toute la troupe ne se sentait plus sur terre se sachant encerclée par les allemands. Ce désenchantement les maintenant en vie voire même en position de survivre. C'est contradictoire, mais le rationnel avait déjà foutu le camp du secteur, l'esprit reptilien reprenant ses droits. Pour comprendre il faudrait vivre ce qu'ils ressentent, c'est à dire être sur place.
tout comme en occident l’école ne fournie plus l'instruction et pour connaitre certains militaires français ds l'active ce n'est pas mieux : la norme c'est moins tu en sais mieux ceux qui ont les clefs du pouvoir se portent or au bout de ce raisonnement résonne l'effondrement par le transhumanisme/transgenre
Sylvain,
RépondreSupprimerJ'en apprends une bien bonne. Énorme même.
Il paraîtrait qu'en Ukraine, un commandant de secteur peut piloter plus d'une dizaine de brigades...sans échelon divisionnaire ni de corps d'armée...!!!
Totalement hallucinant. Depuis qu'on a inventé ces deux structures sous Napoléon, personne n'était revenu sur ça. J'imagine bien Nivelle à Verdun avec 15 brigades sans articulations de corps et de divisions.
Le résultat c'est des fubar et snafu permanents lors des rotations de troupe ou quand ça chauffe.
La question qui fâche : qui ou quoi est responsable de cette carence fondamentale?
La saignée effroyable de cadres supérieurs due à la chasse assidue aux galons par les Russes et donc une carence de gens suffisamment compétent pour être étoilés sans générer des dégât pire que ceux causés par leur absence,?
Ou un petit génie de l'OTAN qui prend cette guerre pour une éprouvette de test de théories foireuse?
Suite: parce que effectivement, si d'avoir le courage, les nerfs, la vision du jeu et la vista suffisent pour commander une section, voire une compagnie, voire, à l'extrême, extrême, un bataillon, ce n'est plus le cas dès qu'on accède à l'échelon supérieur.
RépondreSupprimerEt là, on revient à ce que certains dont je suis se tuent à répéter depuis deux ans : les Ukrainiens peuvent bien trouver à rafler des centaines de milliers de recrues, leur mettre un treillis et leur donner des armes ne suffira pas à en faire une armée.
Surtout une armée moderne.
Une armée de 100 000 hommes c'est au moins 4000 officiers.
RdT - C'est un excellent constat, difficile à contredire sans entrer dans le fantasmagorique, alors comment font-ils? Des officiers de l'otan aux commandes à partir de l'échelon intermédiaire (scott ritter prétend qu'un bon millier ont déjà été dégommés, dcd sans préciser le nombre de blessés)? les russes ne sont pas mauvais et pourtant les AFU tiennent à peu près le choc en reculant pied à pied. Le front ne s'écroule pas comme un château de cartes... je répète, comment font-ils?
SupprimerD'un autre côté, les russes y vont étape par étape comme un métronome. Ils n'ont pas non plus les effectifs pour tenter de grands encerclements ou de grands percées en territoire miné, fortifié, dronisé, ultra surveillé et urbanisé tel que le Donbass se présente depuis le début du conflit.
SupprimerExemple en dessous d'Ukrainsk, il y a une grande poche de 40km de long, si on la referme le front ne mesure plus que 19km, c'est l'objectif russe, faire des économies d'échelle mais ils ne se pressent pas pour la refermer afin de faire des prisonniers ukrainiens, toujours cette attrition en priorité avant être sûr d'entreprendre le mouvement. On décape la zone ensuite on avance.
Ce qui fait que les ukrainiens peuvent organiser leur retraite et cela évite d'effondrer le front d'un coup même avec peu d'effectifs.
Après il y a le patriotisme, le fanatisme de certaines troupes, le sentiment que tout est plié mais on y va quand même rien que pour défendre son honneur, celui de s'être battu jusqu'au bout, l'effet d'entrainement afin de ne pas se faire passer pour un lâche, l'irrationnel faisant partie de l'humain.
J'ai reçu un témoignage d'un rescapé de la poche de Dunkerque de 1940, il m'a dit que toute la troupe ne se sentait plus sur terre se sachant encerclée par les allemands. Ce désenchantement les maintenant en vie voire même en position de survivre. C'est contradictoire, mais le rationnel avait déjà foutu le camp du secteur, l'esprit reptilien reprenant ses droits. Pour comprendre il faudrait vivre ce qu'ils ressentent, c'est à dire être sur place.
tout comme en occident l’école ne fournie plus l'instruction et pour connaitre certains militaires français ds l'active ce n'est pas mieux : la norme c'est moins tu en sais mieux ceux qui ont les clefs du pouvoir se portent or au bout de ce raisonnement résonne l'effondrement par le transhumanisme/transgenre
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