Liban : nouvelle vague d'explosions le 18/09/2024 (Al Jazeera)



 

Commentaires

  1. Et oui, la clique à Bibi veut absolument que le Hezbollah déclenche une guerre ainsi il pourra forcer les USA à s'impliquer.
    Aux fous!!!

    RépondreSupprimer
  2. On peut parler de frappes de décapitation. Les victimes sont des cadres du Hezbollah qui lui manqueront en cas de guerre ouverte. Un beau coup mais par des attentats clairement terroristes. Mieux et moins cher que les assassinats ciblés par drones !
    Israël porte évidemment le chapeau mais il y a de la place pour deux dessous. Et quel pourrait être le second ? Un ennemi juré de l'Iran qu'il est inutile de nommer.
    Sinon, Israël qui a été capable d'actions aussi machiavéliques n'aurait-il pas été aussi capable d'avoir bricolé l'attaque du Hamas d'octobre 2023 ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Désolé mais votre dernière phrase pue quand même un complotisme digne de celui du 11 septembre.
      L’expérience voire l’expertise d’Israël en terme de réponse ciblée ne date pas d’hier, le problème est que celle-ci nécessite un temps long que la population n’est souvent plus en mesure d’attendre, et la technologie et les media ont une forte responsabilité dans cette exigence d’immédiateté.
      Les gens du Hamas ont parfaitement compris ceci, sans quoi ils n’auraient pas pris la peine de prendre des otages. Ceux-ci n’ont eu qu’un but, pousser le pouvoir Israélien à une autre réponse (et il n’y en avait pas 36000 immédiates) dont on connaît les conséquences aussi bien pour la population de gaza que sur l’image de l’état d’Israël.

      Supprimer
  3. Le narratif de NachDenkSeiten :
    « Selon les médias libanais, l'une des premières victimes était une fillette de 10 ans. Il est actuellement impossible de dire combien parmi les quelque 3 000 civils, dont certains ont été grièvement blessés, sont des femmes et des enfants. Les quelques enregistrements vidéo et images montrant les conséquences des attentats d’hier suggèrent quelque chose de mauvais. Il y a des explosions sur les marchés et des voitures dont les conducteurs ont apparemment été si grièvement blessés qu'ils se sont écrasés dans une foule dense. Selon certaines informations, les hôpitaux du Liban, déjà mal équipés, ont atteint les limites de leurs capacités : les blessés auraient déjà été transportés à l'étranger pour des soins d'urgence. Cela n’a rien à voir avec un conte de fées héroïque à la Hollywood. Ces attentats constituaient un acte de terrorisme – un terrorisme d’État.»

    Israël a certainement prouvé ses capacités sur ce coup, mais, dans le même temps, l'arrivée de missiles hypersoniques sur son sol a prouvé que le pays est désormais vulnérable à des attaques impossibles à contrer et qui ne peuvent que devenir plus nombreuses. La dimension "acte de désespoir" ne peut être écartée.

    RépondreSupprimer
  4. Bibi profite de l'interlude présidentielle américain. La pression de Washington se relâche, c'est le bon moment de déclencher un autre front et d'énerver son adversaire pour qu'il sorte l'épée du fourreau.
    Seulement Tsahal manque d'hommes pour attaquer le Hezbollah. Pour se faire, il veut virer son ministre de la défense qui freine des quatre fers et le remplacer par un va t'en guerre qui augmentera la conscription et le matériel militaire.
    L'aide militaire américaine ne peut se tarir, donc il cherche toujours à impliquer les USA sans qui l'aventure demeurerait périlleuse.
    Sauf que la Navy rappelle ses porte-avions, c'est mal barré.
    En attendant, l'Angleterre a suspendu son aide militaire à Israël.
    De toute manière, faut faire diversion et faire oublier le fiasco sur Gaza.
    Officiellement, ils disent qu'il faut entreprendre une action militaire au Sud Liban pour réintégrer les 60.000 israéliens à la frontière Nord qui ont dû être déplacés à cause de la menace des roquettes du Hezbollah.
    Quant à ces attentats ou ces assassinats, il y des dommages collatéraux chez les civils, on ne peut pas parler que de ciblage.

    RépondreSupprimer
  5. Il se peut que le but n'est pas de toucher physiquement des individus seulement , mais surtout de priver des groupes ennemis de communications . Ceux ci se trouvent piéger par une " surveillance" permanente de leurs dialogues entre eux et risqueraient de se faire tuer en utilisant un appareil banal capable de les éliminer . Il va leur falloir utiliser des moyens moins technique , beaucoup plus lent, demandant des équipiers fiables mais plus sur pour leur santé . Et aujourd'hui ce n'est pas si simple que ça . A mon avis c'est un gros coup dur ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est très clair. Pourquoi n'ont ils pas fait de même avec le Hamas plutôt que de massacrer des dizaines de milliers de femmes et d'enfants et de détruire toutes les infrastructures vitales de deux millions de personnes.

      Supprimer
    2. @RdT
      C’est la question qu’a posé Sylvain dans son édition d’aujourd’hui. Une réponse purement idéologique est possible pour l’action au lendemain du 7 octobre, absolument dans l’effet à la fois opérationnel et médiatique qu’elle aurait apporté aujourd’hui.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés