Ukraine : situation le 18 septembre 2024 au matin (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. Par rapport à la discussion sur l'amour fraternel entre Russes et russophones ukrainiens, je lis aujourd'hui avec surprise que Vladimir Orlov vient d'écrire un opus à ce sujet.
    Selon lui, les Russes auraient découvert avec surprise et maintenant rancoeur, que les Ukrainiens russophones se battent avec acharnement et massivement contre leur présence. Il dit que les Russes avaient toujours considéré Kiev ,Kharkov ou Odessa comme des villes russes et ont pris l'opiniatre résistance des Ukrainiens russophones plus comme une insulte ingrate qu'une trahison.
    Il divise la réaction du public russe en 4 catégories et les 4 sont, selon moi, porteuses d'un avenir mouvementé et qui ne fera rien pour raccommoder les deux branches de la nation russes.

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    1. Un analyste en a parlé, c'est Eric Denécé, Hervé Carresse aussi quelquefois.
      ils avaient dit que l'Otan et l'Occident avaient fait un bon bourrage de crâne depuis MAIDAN surtout sur les jeunes générations et que les russes ont été surpris de cela. De même que l'armée ukrainienne avait appris très vite les méthodes de l'Otan et que le patrimoine militaire soviétique avait pratiquement disparu, sauf chez Syrsky. C'est pour cela qu'il a eu le poste parce qu'il a été formé par l'ennemi alors que Zaloujny était devenu 100% otanien.
      Des surprises au niveau de l'accueil des troupes russes ont été révélées dans l'Oblast de Kharkov notamment. Odessa ferait de la résistance aux troupes ukrainiennes, c'est un peu l'inverse, on le voit sur certaines vidéos quand des missiles russes passent, ils ont tendance à applaudir.

      Cela ne s'est pas aussi bien passé que cela ou qu'on pourrait le penser.
      Mais à un moment il va bien falloir faire un choix pour toutes ces populations tiraillées, soit courir vers l'Occident affaibli qui ne vous a pas sauvé militairement, honnêtement c'est que de la gueule et des promesses. Ou bien aller rejoindre un empire en reconstruction qui a montré des résultats probants sur le terrain militaire. Les racines vont jouer un rôle primordial dans cette histoire de recomposition ethnique.

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    2. La première année de guerre (je veux dire en 2022), on m'a rapporté des cas d'ouvriers russes et d'ouvriers ukrainiens travaillant sur des chantiers de rénovation de bâtiments à Bruxelles, qui donc travaillaient ensemble sans problèmes tout en écoutant du rock russe. Ne se souciant absolument pas du conflit. On rapporte aussi d'autres cas, de Russes et d'Ukrainiens qui boivent ensemble à des terrasses de café en vacances en Turquie. Lorsqu'on m'a rapporté le nombre de victimes pour ce conflit depuis février 2022 à juillet 2023, j'ai demandé : combien côté russe et combien côté ukrainien ? La personne de contact (aussi élevée comme moi dans l'idée que Russes et Ukrainiens c'était pareil) a été choquée que je fasse la différence dans cette guerre civile. Je lui ai répondu que pour moi, Russes et Ukrainiens c'était pareil. Mais que manifestement cette considération appartenait au passé. En 2006, un chanteur d'un groupe folklorique russe me racontait qu'il ne pouvait plus discuter avec certains Ukrainiens qui le rejetaient. Ce chanteur russe était un habitant de Saint-Pétersbourg (mais Cosaque du Kouban) avec cependant un nom ukrainien par son père. Le groupe dans lequel il évoluait chantait en russe, en ukrainien (digression : je pense que les chansons tziganes étaient aussi en Russe. Mais perso, j'entendais aussi dans les années 70-80 dans le milieu des immigrés russes blancs l'utilisation du Rom, en phonétique, pour les chansons tziganes.). Ces Ukrainiens disaient à ce chanteur que les Russes n'avaient rien de commun avec eux. Le chanteur leur répondait en précisant son nom (qui finissait par -enko = ukrainien), mais les Ukrainiens disaient que cela n'avait rien avoir avec eux. Si on remonte le temps... Ma marraine connaissait pratiquement tout le monde dans le milieu de l'immigration des Russes blancs (après la guerre civile de 1917-1921) en Belgique et en France. En 2020 et 2021, je lui ai redemandé si dans cette première immigration il y avait un fort sentiment ukrainien anti russe surtout pour les personnes des régions disons d'Odessa à Kharkov. Elle m'a répondu : NON. Sauf pour deux personnes fort acharnées. Mais sinon (sur des centaines de personnes), NON ; ces personnes disaient en gros : "je suis russe" : même les personnes juives, ou avec des noms germaniques. Témoignage intéressant de Mylène Demongeot : https://actu.fr/normandie/lisieux_14366/lactrice-mylene-demongeot-fera-partie-du-jury-du-23e-festival-du-cinema-russe-de-honfleur_2237871.html

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    3. VAE VICTIS cher ami
      Il faut bien que la collaboration ukrainienne à l'otan paie collectivement le prix du sang russe versé. L'épuration sera méthodique et radicale. Les ukrainiens seront forcés de montrer individuellement leur volonté d'assimilation. Une période compliquée va s'ouvrir, comme en novembre 1943 lorsque les soviétiques ont libéré Kiev avec les troupes du gpu et du nkvd dans leurs bagages.
      Puisque l'objectif final est l'assimilation des ukro-compatibles, je suis convaincu que les "spécialistes" du kremlin ont déjà un plan de campagne parfaitement détaillé.
      N'oublions pas qu'il y a déjà plusieurs millions d'ukrainiens réfugiés en Russie + les ressortissants des 4 oblasts officiellement ralliés à la fédération de Russie par referendum. il ne sera très difficile pour la majorité des ukrainiens qui le souhaiteront de basculer dans le bon camp. Par ailleurs, il ne faut surtout sous estimer la capacité des politiques russes à exciter les consciences lorsqu'il faut encourager les ralliements et les engagements dans l'armée et le moment venu à calmer les ardeurs et apaiser les rancœurs.
      N'oubliez pas, fatalisme, pragmatisme et romantisme ;)
      Le papier d'Orlov est dans l'air du temps et correspond à l'agenda politique, comme il le fait docilement mais brillamment (et inversement) depuis 30 ans avec le PIR.

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  2. Article très intéressant sur le Saker francophone à propos de :"qui dirige les USA".
    Je ne pense pas qu'on puisse prendre sa théorie pour argent comptant mais ça reste intéressant.
    Il y parle d'une lutte à mort entre d'un côté Hillary Clinton, le département d'État , le FBI et le CMI et de l'autre le camp Obama avec le Pentagone et la CIA. Avec victoire en cours du camp Obama.
    Mouai.
    Harris a été imposée à Obama par le clan Clinton.
    Et on ne parle que de l'affrontement inter-democrates.
    La mouvance Trump, même si ce crétin narcissique et pusillanime a tout pour décourager les patriotes paléo-conservateurs serieux( très nombreux) dans l'appareil d'état, ceux ci restent nombreux et mobilisés. Ils baissent la tête mais attendent leur heure en espérant que si Trump revient au pouvoir, il sera plus courageux, avisé et déterminé que durant le premier.
    Le débat calamiteux avec Harris ne laisse rien présager de réjouissant en ce sens. Mais la base est là, présente à tous les niveaux de l'administration, de l'armée, des agences et du big bizness.
    On notera d'ailleurs que le mouvement de reindustrialisation initié sous Trump n'a non seulement pas été remis en cause sous Biden mais au contraire boosté par les ineptes sanctions européennes qui ne détruisent qu'elle au plus grand bénéfice de l'industrie US.

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  3. Qu' en est il de la "gigantesque" explosion de l' entrepot d' armes à Toropets, au nord ouest de Moscou ?

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    1. Pour les MMS otaniens: pire qu'Hiroshima, Nagasaki et la Tsar Bomba réunies, un désastre majeur, Poutine pleure dans les bras de Lavrov et, terrifié, laisse tourner l'helico présidentiel en permanence.
      Pour l'AMC pro-Russes : même pas mal.
      Prière de déplacer le curseur selon affinités.

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