Julian Assange est libre ! (Le Monde)
Il a accepté de plaider coupable d'un seul chef d'accusation, celui de conspiration en vue d'obtenir et de diffuser des informations relatives à la défense nationale, selon un document déposé au tribunal des îles Mariannes du Nord, dans le Pacifique.
M. Assange doit comparaître dans ce territoire américain mercredi matin, heure locale. Il devrait être condamné à 62 mois de prison, avec un crédit pour les cinq ans et deux mois qu'il a passés en prison en Grande-Bretagne. Cela signifie qu'il pourrait ensuite retourner en Australie.
Source : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/06/25/le-lanceur-d-alerte-julian-assange-conclut-un-accord-de-plaider-coupable-avec-la-justice-americaine_6243463_4408996.html
Julian Assange est libéré - excellente nouvelle - mais dans quel état ? De la résidence surveillée à la prison de haute sécurité, des années durant, ça laisse des séquelles graves. Maintenant l'hôpital psychiatrique ? Ce parcours atroce suffit à décourager les vocations à l'imiter.
RépondreSupprimerJe pense que l’homme a montré une certaine solidité psychologique, lui proposer de réintégrer une structure serait me semble t-il pas le meilleur moyen pour le réparer.
SupprimerFamille, amis, et tous ceux qui l’on soutenu seront sans doute ses meilleurs docteurs.
Il n’est par ailleurs pas précisé les autres conditions de l’accord à signer . Silence du personnage public, interdiction de publier,…? La loi américaine regorge de moyens de rétorsion dans le pays de la liberté d’expression
Ne gâchons pas notre plaisir de voir en liberté ce dénonciateur des faits et méfaits réels commis par les US.
RépondreSupprimerGardons par ailleurs à l'esprit, l'attitude servile de nos différents dirigeants qui ont refusé de lui offrir un gîte sûr alors qu'ils n'ont pas hésité à le faire pour les tueurs tels que Cesare Battisti.
Article de Karine BECHET GOLOVKO sur l’accélération dans les allers-retours macroniens:
RépondreSupprimerEn deux mots « Macron enchaîne les déclarations à un rythme effrayant, n’ayant pas peur de se contredire d’un jour à l’autre. Le bruit remplace le sens, l’une efface l’autre, comme un parchemin qui s’efface et se réécrit en permanence. En fonction d’impératifs conjoncturels, sans pour autant avoir de lien avec une quelconque stratégie, que de toute manière il ne maîtrise pas.«
https://russiepolitics.com/macron-marche-arriere-sur-les-troupes-francaises-en-ukraine-avant-les-legislatives/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR0dgip1YPjtHNHc5W1gGORIf-ZB0rz0fUFIvwAOJkUytfP8ygzZboyq26g_aem_9pbvmJs94P3AEjsrAUL7vg
Macron prépare un coup d'état "soft". La dissolution n'est que le premier acte. Lui et Le Maire ont délibérément doublé l'endettement de la France au profit de Pfizer et des prêteurs agréés par France Trésor. Elle doit emprunter 300 mlrds d'euros par an et sa dette existante peut être attaquée par BlackRock et/ou la BCE, avec, par exemple, des risques de faillite pour les banques françaises qui en détiennent dans leurs fonds propres. Quel que soit le nouveau gouvernement, il devra passer sous les Fourches Caudines des financiers. « Votez, votez, on contrôle ! » Rien de nouveau, sauf que jamais la capacité des financiers à contraindre les politiques n'a été aussi forte. Ça s'appelle une démocratie...
SupprimerBah, il suffit qu'un nouveau pouvoir juge Macron pour haute trahison et répudie la dette contractée abusivement durant son mandat après l'avoir déclaré odieuse.
SupprimerEt si plus personne ne veut nous prêter ? Chiche.
Si Macron était jugé pour haute trahison, il conviendrait également de traduire devant le même tribunal ses deux prédécesseurs encore en vie ainsi que leurs premiers ministres, sans oublier plusieurs de leurs ministres.
SupprimerCela fait beaucoup de monde...
La trahison en politique c'est pas comment, c'est quand.
SupprimerLFI devrait se faire trahir par son union éphémère de gauchistes avec un incident médiatique orchestré contre son camp dans peu de temps.
Peut être le soir du premier tour, cela dépendra des résultats des projections du parti au second tour.
Réalisant des grandes alliances de circonstance, LFI n'a pas pu mettre 577 députés en lice et peut retrouver moins de députés qu'à la précédente législature.
Quand vous faites le calcul des projections, on constate que tous les partis d'opposition moins LFI est sensiblement égal aux résultats théoriques du RN, voire un peu plus, autour de 250, le RN c'est 220 max.
Donc le front républicain pourrait se faire à l'assemblée à l'aide d'une cuisine électorale d'arrière garde en ralliant le bloc macroniste centriste en invoquant le sauvetage de la République en danger.
Ainsi Macron disposerait d'une majorité relative, rappelle Attal, et continuerait son petit bonhomme de chemin à coups de 49.3 si nécessaire.
LFI se retrouvant le dindon de la farce et Mélenchon le bec dans l'eau.
Sans Mélenchon, LFI n'est rien et commencera sa lente descente aux enfers car son leader commence à être âgé.
Quant au RN, il sera heureux de retrouver sa place d'opposant principal face au régime macronien, il ne peut pas faire mieux et en attendant il remplira ses caisses.
On a besoin de Bardella pour protéger Le Pen qui reviendra en 2027, absence d'affaire judicaire, pas d'œufs pourris, on a monté médiatiquement Bardella en épingle ces 8 derniers mois pour cela et on a besoin du RN pour réaliser un prétexte républicain et se faire élire afin de maintenir Macron au pouvoir.
Voilà, il faut que tout change pour que rien ne change.
Une chose est certaine : compte-tenu de la situation économique et financière du pays, celui qui prendra le manche au lendemain du second tour va droit dans le mur, car il ne pourra rien faire de sérieux.
RépondreSupprimerEt si par hasard c'était Bardella, il devra compter en plus sur tous ceux qui lui mettront des bâtons dans les roues à commencer par le Conseil Constitutionnel, la Magistrature, l'Éducation nationale, les syndicats, les médias, les artistes, j'en passe et des meilleures.
A mon humble avis le véritable enjeu se situe en 2027 il convient donc de laisser la place au premier couillon qui va se précipiter pour la prendre.
A moins que Macron démissionne, ce qui me paraît peu probable.
Le plus probable est un Parlement sans majorité. N'oublions pas le fort taux d'abstention aux Européennes. C'est là le calcul de Macron : créer une alliance majoritaire entre les Macronistes - s'il en reste ! - et les Glucksmann, Hollande, Faure, écolos et alii. La tentation d'une poste de ministre est facilement irrésistible - surtout au prétexte de "sauver la République" de la "peste brune" comme de JLM ! - et tous ces gens sont parfaitement compatibles pour continuer la même politique dans les clous de l'UE et de l'OTAN. Une crise de la dette opportunément déclenchée rendrait urgent ce regroupement parlementaire.
SupprimerAttendons la suite.
@Ane
SupprimerPour le fort taux d’abstention, c’est plutôt l’inverse qui semble se dessiner, à la vue des estimations et du record de procurations.
Cela induit que çà va faire pas mal de triangulaires (dans les 20% environ mini pour accéder au second tour), et pour une fois ce ne sera pas au bénéfice du pouvoir en place. LFI s’étant alloué un grand nombre de circonscriptions, ce ne seront que quelques PS ici et là qui accepteront de se désister pour la macronie, pour les endroits LFI/Renaissance je vois mal des désistements…