Bonjour Bonne analyse à mon avis, avec un éclairage international qui manque sur place. Un point important, la loi sur le "dégel électoral" n'est qu'une normalisation aux normes démocratiques européennes, et donc la fin d'une exception liée aux accords de Nouméa, désormais caducs après les 3 referendums, exception qui n'a été tolérée du bout des lèvres par la CEDH que dans la mesure ou celle ci était transitoire. Le gel du corps électoral n'est donc plus tenable du point de vue juridique et toute élection ayant lieu avec le corps électoral actuel serait invalidée par le Conseil d'Etat, Conseil constitutionnel et/ou CEDH, au choix, pour non respect des normes démocratiques. Macron est donc coincé par cette loi rendue démocratiquement indispensable. Sauf si un autre accord général permet la mise place d'une autre situation transitoire, mais on en est très loin! Il ne peut pas non plus déclarer l'indépendance, les locaux ont voté contre, dilemme!
Merci beaucoup sur cette éclairage. Encore une foisled MMS ont été en dessous de tout sur cette affaire, se complaisant dans le sordide de la violence ou le misérabilisme kanak mais aucun, absolument aucun pour expliquer simplement ce que vous venez de dire.
Les Kanaks, on peut les comprendre : ils se voient promis au destin des Indiens aux USA, parqués dans des réserves et sans perspectives d'avenir faute de travail. Leur reste l'alcoolisme. Mais, quand un cadre du FLNKS, estime normal de chercher des appuis à l'étranger - comme les Protestants français avec l'Angleterre au XVIIe siècle - c'est un cas flagrant de haute trahison, intelligence avec une puissance étrangère, etc. Difficile de laisser passer un pareil projet. Une négociation intelligente devrait permettre de sortir du piège toute la population, autochtones et néo-calédoniens. Mais Macron et ses sbires ne sont capables que de postures verbales puis de passage en force. Les morts, estropiés, tabassés, ça laisse des traces indélébiles.
C'est le cas flagrant de la limite de la démocratie liée à la perte de souveraineté. Le parfait exemple de l'ethno-démocratie à l'africaine, les kanaks en minorité sur l'île n'accéderont jamais à rien car trop faible en nombre pour constituer une majorité stable lors d'une élection. Vous pouvez voter tant que vous voudrez, vous obtiendrez rien, toujours les mêmes à la tête du pays. C'est de la négociation en facial qu'il faut, du cas par cas, et l'UE vous en empêche, donc vous aurez le désordre perpétuel.
@Ane-Onyme Le comparatif avec les indiens des Etats-Unis à tout de même une limite, celle de leur part démographique dans le total de la population, qui indique en lui-même de leur préservation. 30% environ pour les Kanaks, à comparer avec les 2 à 3% pour les premiers, mais aussi avec toutes les populations des pays anglo-saxons (US, Canada, Australie, NZ,…) pourtant toujours prompt à juger et dénoncer l’assimilation. Pour ce qui est du parquement, là aussi un peu de mesure. La partie Nord de la Nouvelle-Calédonie, la plus riche en ressources (là ou sont situées les mines de Nickel) sont sous leur responsabilité et représentativité depuis un bon moment. La gestion est catastrophique. Pour le reste, les mariages inter ethniques (y compris avec les mélanésiens) sont largement plus faibles qu’avec les autres groupes, en métropole comme dans les autres outre-mer.
Vos remarques sont très justifiées. Ma comparaison avec les Indiens aux USA était caricaturale à dessein. Mais les émeutiers, jeunes sans formation ni avenir, doivent se sentir parqués dans une réserve, même si cela ne correspond pas à la réalité. Une comparaison avec les émeutes dans les "quartiers" en France serait plus justifiée. Si les jeunes kanaks ne crient pas « Allahou akbar » c'est qu'ils ne sont pas musulmans.
Bonjour
RépondreSupprimerBonne analyse à mon avis, avec un éclairage international qui manque sur place.
Un point important, la loi sur le "dégel électoral" n'est qu'une normalisation aux normes démocratiques européennes, et donc la fin d'une exception liée aux accords de Nouméa, désormais caducs après les 3 referendums, exception qui n'a été tolérée du bout des lèvres par la CEDH que dans la mesure ou celle ci était transitoire.
Le gel du corps électoral n'est donc plus tenable du point de vue juridique et toute élection ayant lieu avec le corps électoral actuel serait invalidée par le Conseil d'Etat, Conseil constitutionnel et/ou CEDH, au choix, pour non respect des normes démocratiques.
Macron est donc coincé par cette loi rendue démocratiquement indispensable.
Sauf si un autre accord général permet la mise place d'une autre situation transitoire, mais on en est très loin!
Il ne peut pas non plus déclarer l'indépendance, les locaux ont voté contre, dilemme!
Merci beaucoup sur cette éclairage. Encore une foisled MMS ont été en dessous de tout sur cette affaire, se complaisant dans le sordide de la violence ou le misérabilisme kanak mais aucun, absolument aucun pour expliquer simplement ce que vous venez de dire.
SupprimerLes Kanaks, on peut les comprendre : ils se voient promis au destin des Indiens aux USA, parqués dans des réserves et sans perspectives d'avenir faute de travail. Leur reste l'alcoolisme.
SupprimerMais, quand un cadre du FLNKS, estime normal de chercher des appuis à l'étranger - comme les Protestants français avec l'Angleterre au XVIIe siècle - c'est un cas flagrant de haute trahison, intelligence avec une puissance étrangère, etc. Difficile de laisser passer un pareil projet.
Une négociation intelligente devrait permettre de sortir du piège toute la population, autochtones et néo-calédoniens. Mais Macron et ses sbires ne sont capables que de postures verbales puis de passage en force. Les morts, estropiés, tabassés, ça laisse des traces indélébiles.
C'est le cas flagrant de la limite de la démocratie liée à la perte de souveraineté. Le parfait exemple de l'ethno-démocratie à l'africaine, les kanaks en minorité sur l'île n'accéderont jamais à rien car trop faible en nombre pour constituer une majorité stable lors d'une élection.
SupprimerVous pouvez voter tant que vous voudrez, vous obtiendrez rien, toujours les mêmes à la tête du pays.
C'est de la négociation en facial qu'il faut, du cas par cas, et l'UE vous en empêche, donc vous aurez le désordre perpétuel.
@Ane-Onyme
SupprimerLe comparatif avec les indiens des Etats-Unis à tout de même une limite, celle de leur part démographique dans le total de la population, qui indique en lui-même de leur préservation. 30% environ pour les Kanaks, à comparer avec les 2 à 3% pour les premiers, mais aussi avec toutes les populations des pays anglo-saxons (US, Canada, Australie, NZ,…) pourtant toujours prompt à juger et dénoncer l’assimilation.
Pour ce qui est du parquement, là aussi un peu de mesure. La partie Nord de la Nouvelle-Calédonie, la plus riche en ressources (là ou sont situées les mines de Nickel) sont sous leur responsabilité et représentativité depuis un bon moment. La gestion est catastrophique. Pour le reste, les mariages inter ethniques (y compris avec les mélanésiens) sont largement plus faibles qu’avec les autres groupes, en métropole comme dans les autres outre-mer.
Vos remarques sont très justifiées. Ma comparaison avec les Indiens aux USA était caricaturale à dessein. Mais les émeutiers, jeunes sans formation ni avenir, doivent se sentir parqués dans une réserve, même si cela ne correspond pas à la réalité. Une comparaison avec les émeutes dans les "quartiers" en France serait plus justifiée. Si les jeunes kanaks ne crient pas « Allahou akbar » c'est qu'ils ne sont pas musulmans.
SupprimerLa plus grosse comparaison à faire avec ces quartiers est surtout la généralisation du traffic d’armes.
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