Bon, on a le schéma de 3e guerre mondiale. Tout est en place. Zelensky n'ayant rien à perdre fait attaquer la Russie par un F16 stationné dans l'OTAN en ordonnant à son pilote de ne pas faire le touch and go prévu sur une piste ukrainienne. La Russie bombarde la base de l'OTAN. Macron , Scholtz et Sunak agitent l'Europe en mode guerrier pour se refaire politiquement. Biden est coincé par des accusations de lâcheté. Et on y est. Le bel été 24.
Le Touch&Go en Ukraine je ne sais si c’est ce qui se fait aujourd’hui, mais c’est quand même vachement couillu (phase lente et en basse altitude) et cher en terme de carburant.
Cyclo C'était manière de parler. En fait, s'il n'y a pas un réel arrêt et même une station prolongée des avions en Ukraine, Moscou considérera que leur base est l'aérodrome de l'OTAN d'où ils viennent. Ils ont dit et redit que, où qu'ils soient, ces avions et leurs bases seraient des cibles.
Sans doute moins de risques à faire des positionnements aléatoires temporaires, mais vu le faible nombre de pistes accessibles pour ces chasseurs dans l’ouest du pays, j’imagine que ceux-ci doivent être assez surveillés, à la fois par les A50 mais aussi par les renseignements. Un F16 a une signature acoustique assez reconnaissable pour ne serait-ce qu’un spotter, pas besoin d’être en visuel d’une base aérienne pour identifier ses mouvements.
On peut continuer à jouer sur les mots avec la même logique puisqu'on fait cela depuis le début avec celui de cobelligérant.
Le F-16 part d'un pays otanien frontalier de l'Ukraine et atterrit sur une base en territoire Ouest ukrainien juste pour ravitailler en carburant et s'armer puis part de suite à l'assaut contre les forces russes. On a ainsi un minimum du personnel otanien sur place qui risque leur vie dans un contexte de guerre réel.
De retour du front, l'avion se ravitaille en carburant de façon rapide comme dans un grand prix de Formule 1 sur une autre base Ouest ukrainienne et repart dans la foulée vers une base otanienne frontalière afin de réaliser une vraie maintenance en profondeur pour sa prochaine mission. Ainsi les russes n'ont pas le temps de préparer une frappe de précision, mais ils pourront arroser ces bases avec des missiles contenant de la sous munitions. Avec un nid de poule dans le tarmac aucun avion ne peut décoller.
Dans ces conditions l'Otan affirme officiellement que les F-16 livrés à l'Ukraine ne sont pas armés sur leurs bases, ils ne constituent donc aucun danger pour la Russie. Ce sont les ukrainiens qui les arment sur leur territoire et qui choisissent seuls leurs cibles sur le front.
Pour les MIRAGE 2000-5F, on procède de la même manière mais avant de les envoyer on les bricole, c'est à dire qu'on ajoute des kits pour qu'ils puissent emporter des missiles de croisière SCALP ou STORM SHADOW débridés ou encore des bombes françaises AASM guidées autopropulsées.
A mon avis les SU-24 ukrainiens qui emportaient nos missiles de croisière otaniens doivent être tous cuits à l'heure actuelle.
Il me semble tout de même qu’avec ce faible fuel stop, les appareils otaniens n’ont pas été attaqués uniquement parce que Poutine n’a pas donné le feu vert pour le faire. Un fuel stop, même façon F1, c’est 10 minutes d’approche décélération + encadrement +finale, 10 minutes (on oublie le roulage avec un avitaillement en bout de piste) au sol pour l’avitaillement, 3 pour le décollage et se sortir le cul des ronces en cas d’attaque air-air. Rajouter à celai le délai qu’aura eu le radar russe pour déceler le départ de la charge Air-Sol tirée par le F16, çà laisse largement de quoi organiser une frappe, d’autant que les sites a surveiller et programmer ne sont pas légion…
Sauf si les otaniens arrivent à brouiller les radars russes de détection, comme ceci on ne sait pas où décolle et se pose l'avion. Ni vu ni connu je t'embrouille. Reste le ravitaillement en vol sur le sol otanien dans l'Ouest de l'Ukraine, mais l'entrainement des pilotes est court pour se faire, il faudrait que cela soit des pilotes mercenaires expérimentés, c'est toujours possible. Mais comme je l'ai spécifié, il suffit de saturer les bases avec des missiles de croisière à sous munitions et plus rien ne décolle ou atterrit surtout qu'il ne reste plus beaucoup de bases aériennes praticables en Ukraine. Mais je pense que tout cet attirail promis est pour réarmer l'Ukraine à l'Ouest du DNIEPR après la cessation du conflit.
Hervé Carresse a eu une bonne réflexion concernant les hypothétiques envois d'avions de chasse occidentaux en Ukraine.
Les USA possèdent des sociétés militaires privées qui ont des avions militaires pour entrainer les pilotes de l'US AIR FORCE. Washington les envoyait en Ukraine comme prestataire de service et là cela coinçait les russes, pas de nationalité officielle et rien que des pilotes mercenaires déjà formés, on se retrouve dans le cas de STARLINK et d'Elon Musk. Ainsi tu embêtes les russes sans prendre de risques.
Or rien n'a été fait en ce sens, on voit bien que les USA ont lâché le morceau, et les européens jouent au malin pour combler les trous dans la raquette. Techniquement en retournant toutes les options possibles et imaginables concernant les F-16 européens et les MIRAGE 2000-5F, on se rend compte que c'est très compliqué à envoyer sur le front et fortement dangereux pour notre matricule car les russes n'hésiteront pas à faire feu.
Les USA ne sont pas les seuls à avoir des services de renseignement. Le SVR ne reste pas les doigts dans le c... Les Russes sont tout à fait capables de présenter au CS, publiquement, un dossier prouvant que la quasi totalité de ces "contractors" ont été mis récemment en disponibilité de l'US Air Force pour démontrer cette duplicité et impliquer les USA dans la belligerence avec ultimatum et tout et tout. Starlink, ce n'est pas pareil.
Certains de nos légionnaires mis en disponibilité par nos soins parce qu' ukrainiens de nationalité, cependant toujours rémunérés par nos soins en combattant en Ukraine, sont déjà morts en Ukraine directement sous des frappes russes. Macron a dit que ce n'était pas des mercenaires, ce qui était vrai, cela n'a pas changé le décors de fond puisqu'il en redemande et ne fait que monter les enchères.
Certaines sociétés militaires privées américaines pourraient faire la même chose, comme ATAC ou DRAKEN, c'est à dire mettre à disposition leurs pilotes dans des F-16 livrés par l'Europe. Ces pilotes deviennent ukrainiens de facto avec passeport à l'appui à leur descente d'avion. Le gouvernement ukrainien les rémunérant en échange de leurs services grassement et officieusement avec les dollars envoyés par Washington, ni vu ni connu. Mais Washington ne le désire pas, du moins officiellement. C'est pour cela qu'on voit bien que le soutien à l'Ukraine a toujours été de juste assurer le service minimum pour que le front et que le régime kiévien tiennent sur la durée. Mais restent les problème logistiques liés à l'arrivée de ces avions en Ukraine et ceux là demeurent un casse tête chinois permanent. C'est trop compliqué.
Dans NachDenkSeiten du 10 juin, Oskar Lafontaine revient sur deux cas où l'OTAN - id est les USA - a prévu l'emploi d'armes nucléaires tactiques en Allemagne pour stopper une avancée Russe (dans le vocabulaire de l'OTAN, on ne parlait pas d'URSS). Oskar Lafontaine rappelle la réaction horrifiée des gouvernants allemands de l'époque. On en conclura qu'une guerre nucléaire limitée qui ne toucherait QUE l'Europe n'a rien ni d'exorbitant ni de nouveau pour les "stratégistes" US. « L’Europe est-elle menacée d’un enfer nucléaire ? » https://www.nachdenkseiten.de/?p=116490
La sympathie des Français - sauf quelques riches roulant en BMW ou similaires - les pousse à vouloir jeter Macron dans le feu (métaphoriquement). Sans doute le ressort du trop gros score du FN/RN. Mais ce sentiment est sans doute très partagé, anticipé même, au point que Macron peut envisager de jeter les Français dans le feu (nucléaire). Une sorte de jubilation irrationnelle accompagne ses provocations répétées envers la Russie dont on ne perçoit pas les buts.
Bon, on a le schéma de 3e guerre mondiale. Tout est en place.
RépondreSupprimerZelensky n'ayant rien à perdre fait attaquer la Russie par un F16 stationné dans l'OTAN en ordonnant à son pilote de ne pas faire le touch and go prévu sur une piste ukrainienne.
La Russie bombarde la base de l'OTAN.
Macron , Scholtz et Sunak agitent l'Europe en mode guerrier pour se refaire politiquement.
Biden est coincé par des accusations de lâcheté.
Et on y est. Le bel été 24.
Le Touch&Go en Ukraine je ne sais si c’est ce qui se fait aujourd’hui, mais c’est quand même vachement couillu (phase lente et en basse altitude) et cher en terme de carburant.
SupprimerCyclo
SupprimerC'était manière de parler. En fait, s'il n'y a pas un réel arrêt et même une station prolongée des avions en Ukraine, Moscou considérera que leur base est l'aérodrome de l'OTAN d'où ils viennent. Ils ont dit et redit que, où qu'ils soient, ces avions et leurs bases seraient des cibles.
Sans doute moins de risques à faire des positionnements aléatoires temporaires, mais vu le faible nombre de pistes accessibles pour ces chasseurs dans l’ouest du pays, j’imagine que ceux-ci doivent être assez surveillés, à la fois par les A50 mais aussi par les renseignements.
SupprimerUn F16 a une signature acoustique assez reconnaissable pour ne serait-ce qu’un spotter, pas besoin d’être en visuel d’une base aérienne pour identifier ses mouvements.
Personnellement, j'espère que les dirigeants polonais et roumains auront assez de jugeotte pour interdire aux F16 et M2000 de stationner chez eux.
RépondreSupprimerOn peut continuer à jouer sur les mots avec la même logique puisqu'on fait cela depuis le début avec celui de cobelligérant.
SupprimerLe F-16 part d'un pays otanien frontalier de l'Ukraine et atterrit sur une base en territoire Ouest ukrainien juste pour ravitailler en carburant et s'armer puis part de suite à l'assaut contre les forces russes.
On a ainsi un minimum du personnel otanien sur place qui risque leur vie dans un contexte de guerre réel.
De retour du front, l'avion se ravitaille en carburant de façon rapide comme dans un grand prix de Formule 1 sur une autre base Ouest ukrainienne et repart dans la foulée vers une base otanienne frontalière afin de réaliser une vraie maintenance en profondeur pour sa prochaine mission.
Ainsi les russes n'ont pas le temps de préparer une frappe de précision, mais ils pourront arroser ces bases avec des missiles contenant de la sous munitions. Avec un nid de poule dans le tarmac aucun avion ne peut décoller.
Dans ces conditions l'Otan affirme officiellement que les F-16 livrés à l'Ukraine ne sont pas armés sur leurs bases, ils ne constituent donc aucun danger pour la Russie. Ce sont les ukrainiens qui les arment sur leur territoire et qui choisissent seuls leurs cibles sur le front.
Pour les MIRAGE 2000-5F, on procède de la même manière mais avant de les envoyer on les bricole, c'est à dire qu'on ajoute des kits pour qu'ils puissent emporter des missiles de croisière SCALP ou STORM SHADOW débridés ou encore des bombes françaises AASM guidées autopropulsées.
A mon avis les SU-24 ukrainiens qui emportaient nos missiles de croisière otaniens doivent être tous cuits à l'heure actuelle.
Il me semble tout de même qu’avec ce faible fuel stop, les appareils otaniens n’ont pas été attaqués uniquement parce que Poutine n’a pas donné le feu vert pour le faire.
SupprimerUn fuel stop, même façon F1, c’est 10 minutes d’approche décélération + encadrement +finale, 10 minutes (on oublie le roulage avec un avitaillement en bout de piste) au sol pour l’avitaillement, 3 pour le décollage et se sortir le cul des ronces en cas d’attaque air-air. Rajouter à celai le délai qu’aura eu le radar russe pour déceler le départ de la charge Air-Sol tirée par le F16, çà laisse largement de quoi organiser une frappe, d’autant que les sites a surveiller et programmer ne sont pas légion…
Sauf si les otaniens arrivent à brouiller les radars russes de détection, comme ceci on ne sait pas où décolle et se pose l'avion.
SupprimerNi vu ni connu je t'embrouille.
Reste le ravitaillement en vol sur le sol otanien dans l'Ouest de l'Ukraine, mais l'entrainement des pilotes est court pour se faire, il faudrait que cela soit des pilotes mercenaires expérimentés, c'est toujours possible.
Mais comme je l'ai spécifié, il suffit de saturer les bases avec des missiles de croisière à sous munitions et plus rien ne décolle ou atterrit surtout qu'il ne reste plus beaucoup de bases aériennes praticables en Ukraine.
Mais je pense que tout cet attirail promis est pour réarmer l'Ukraine à l'Ouest du DNIEPR après la cessation du conflit.
Les Russes n'accepteront pas un arrêt de 10' comme ok.
SupprimerHervé Carresse a eu une bonne réflexion concernant les hypothétiques envois d'avions de chasse occidentaux en Ukraine.
SupprimerLes USA possèdent des sociétés militaires privées qui ont des avions militaires pour entrainer les pilotes de l'US AIR FORCE. Washington les envoyait en Ukraine comme prestataire de service et là cela coinçait les russes, pas de nationalité officielle et rien que des pilotes mercenaires déjà formés, on se retrouve dans le cas de STARLINK et d'Elon Musk.
Ainsi tu embêtes les russes sans prendre de risques.
Or rien n'a été fait en ce sens, on voit bien que les USA ont lâché le morceau, et les européens jouent au malin pour combler les trous dans la raquette.
Techniquement en retournant toutes les options possibles et imaginables concernant les F-16 européens et les MIRAGE 2000-5F, on se rend compte que c'est très compliqué à envoyer sur le front et fortement dangereux pour notre matricule car les russes n'hésiteront pas à faire feu.
Les USA ne sont pas les seuls à avoir des services de renseignement. Le SVR ne reste pas les doigts dans le c...
SupprimerLes Russes sont tout à fait capables de présenter au CS, publiquement, un dossier prouvant que la quasi totalité de ces "contractors" ont été mis récemment en disponibilité de l'US Air Force pour démontrer cette duplicité et impliquer les USA dans la belligerence avec ultimatum et tout et tout.
Starlink, ce n'est pas pareil.
Certains de nos légionnaires mis en disponibilité par nos soins parce qu' ukrainiens de nationalité, cependant toujours rémunérés par nos soins en combattant en Ukraine, sont déjà morts en Ukraine directement sous des frappes russes.
SupprimerMacron a dit que ce n'était pas des mercenaires, ce qui était vrai, cela n'a pas changé le décors de fond puisqu'il en redemande et ne fait que monter les enchères.
Certaines sociétés militaires privées américaines pourraient faire la même chose, comme ATAC ou DRAKEN, c'est à dire mettre à disposition leurs pilotes dans des F-16 livrés par l'Europe.
Ces pilotes deviennent ukrainiens de facto avec passeport à l'appui à leur descente d'avion.
Le gouvernement ukrainien les rémunérant en échange de leurs services grassement et officieusement avec les dollars envoyés par Washington, ni vu ni connu.
Mais Washington ne le désire pas, du moins officiellement.
C'est pour cela qu'on voit bien que le soutien à l'Ukraine a toujours été de juste assurer le service minimum pour que le front et que le régime kiévien tiennent sur la durée.
Mais restent les problème logistiques liés à l'arrivée de ces avions en Ukraine et ceux là demeurent un casse tête chinois permanent.
C'est trop compliqué.
Là aussi les Russes se regaleraient à démonter un bidouillage si lamentable.
SupprimerDébat très intéressant sur la guerre aérienne et l' utilisation des drones en Ukraine.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=aZMoaOj-gwY
Dans NachDenkSeiten du 10 juin, Oskar Lafontaine revient sur deux cas où l'OTAN - id est les USA - a prévu l'emploi d'armes nucléaires tactiques en Allemagne pour stopper une avancée Russe (dans le vocabulaire de l'OTAN, on ne parlait pas d'URSS). Oskar Lafontaine rappelle la réaction horrifiée des gouvernants allemands de l'époque. On en conclura qu'une guerre nucléaire limitée qui ne toucherait QUE l'Europe n'a rien ni d'exorbitant ni de nouveau pour les "stratégistes" US.
RépondreSupprimer« L’Europe est-elle menacée d’un enfer nucléaire ? »
https://www.nachdenkseiten.de/?p=116490
La sympathie des Français - sauf quelques riches roulant en BMW ou similaires - les pousse à vouloir jeter Macron dans le feu (métaphoriquement). Sans doute le ressort du trop gros score du FN/RN. Mais ce sentiment est sans doute très partagé, anticipé même, au point que Macron peut envisager de jeter les Français dans le feu (nucléaire). Une sorte de jubilation irrationnelle accompagne ses provocations répétées envers la Russie dont on ne perçoit pas les buts.
RépondreSupprimerOu qu'helas on ne perçoit que trop bien.
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