Ukraine : situation le 17 juin 2024 au matin (Divers)
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Sur le front de Zaporijia, aucun changement particulier. L'armée russe traite les positions de l'armée ukrainienne (AFU) avec des armes à longue portée. Dans la région de Robotine et au nord-ouest de Verbove.
Sur le front de Donetsk, les combats se poursuivent au pied de Konstantinovka. Dans la zone de Maximilyanovka, les troupes russes améliorent leurs positions afin de poursuivre l'offensive et de prendre d'assaut cette localité.
À Krasnogorovka, les forces armées russes continuent d'avancer. Lentement mais sûrement, les troupes russes déplacent l'AFU dans la partie centrale de la ville. À Nevelskoye, les combats se poursuivent. Dans la région de Karlovka, les combats se poursuivent sur les deux rives du réservoir, et les troupes russes progressent également dans le village lui-même.
A Yasnobrodovka, sans changement particulier. Dans la région de Novosyolovka, les forces russes se battent au pied de la colonie, sans avancées particulières jusqu'à présent.
A Sokil, les combats se poursuivent.
Dans la direction de Chasov Yar, les Russes, soutenues par l'aviation et l'artillerie, poursuivent l'assaut sur la périphérie orientale de Chasov Yar. Des combats acharnés se poursuivent dans la région de Bogdanovka.
Sur le front de Kharkov, les combats se poursuivent dans la partie centrale de Volchansk et dans la région de Glubokoye. Les Ukrainies contre-attaquent, tout en amenant des réserves. Les combats sont intenses. La ligne de contact n'a pas subi de changements significatifs.
C'est officiel, la Russie a bien déployé un système S-500 Prométhée en Crimée afin de protéger la péninsule et le pont de Kertch de toute attaque de missiles balistiques ou de croisière otaniens.
RépondreSupprimerCette batterie de dernière génération entrée en service au sein de l'armée russe en 2021 a une portée de détection radar de 2 000 km.
Ses missiles d'interception sont hypersoniques, ils évoluent entre Mach 6 et Mach 7, peuvent atteindre des missiles balistiques jusqu'à 180-200 km d'altitude, donc ils peuvent toucher des satellites en orbite basse.
La porté maximale des missiles est de 600 km.
D'autres batteries S-500 sont positionnées autour de Moscou et de Saint Pétersbourg pour la protection de ces villes.
Une variante moins onéreuse est à l'étude, le S-550 qui serait à mi chemin en efficacité entre le S-400 et le S-500.
Et comment les russes vont ils les protéger des drones ?
Supprimer600km, c'est ballot, les premiers satellites sont à 700...
SupprimerAvec un maillage de systèmes de DCA et de brouilleurs électroniques tout autour sur une GROSSE centaine de km.
SupprimerMais avec le S-500 on peut se positionner plus en profondeur dans le territoire et donc on a plus de probabilités de détecter la menace, la brouiller si besoin est, la neutralisation de celle-ci est ainsi augmentée.
Les russes vont établir un maillage de protection de DCA qui s'emboitent à 360° autour de ce système qui coûte une fortune, des centaines de million de dollars l'unité.
Cela fait causer, cela permet de diriger les attaques de l'ennemi vers ce site qui voudra en faire un trophée médiatique.
Dans le même temps on évite en partie les victimes civiles de son côté, les russes utilisent la Crimée et sa flotte navale à cet effet, comme d'un attrape mouche.
Certains satellites militaires de reconnaissance passent à environ 200 km pour avoir des images très précises, c'est à dire à haute résolution, c'est ce que ces missiles seraient chargés de dégommer.
SupprimerFaut pas oublier que tous ces chiffres sont donnés par le fabricant, sont ils sous estimés ou plutôt surestimés ? Qui sait ? Faut faire partie du sérail scientifique militaire russe pour en avoir une idée précise.
Il est vrai que la majorité des satellites en orbite basse sont situés à partir de 300 voire plus de 500 km.
A ce moment là les russes possèdent le missile A-235-PL19 NUDOL, mis en service en 2021, qui a intercepté un de leurs satellites inusités à un peu moins de 500 km en orbite.
De même ce missile est un missile déclaré antibalistique comme ceux utilisés sur les batteries de S-500, c'est le même fabricant russe pour les deux missiles. Cependant, le missile NUDOL pourrait intercepter des satellites sur des orbites basses, certains de nos supers experts disent jusqu'à 800 km.
Comme ce sont les satellites militaires qui utilisent les orbites le plus basses pour espionner, pareillement ce missile pourraient les intercepter mieux que ceux du S-500 si il le fallait.
Mais c'est la crise diplomatique assurée, faut mieux passer à côté et brouiller ou organiser un accident, un télescopage dit involontaire de satellites, cela commence à bouchonner là haut, l'excuse est toute trouvée.