La Rand corporation, le Think Tank du Pentagone, vient de se heurter au monde multipolaire, marche arrière toute à pleine vapeur. Israël en est une autre preuve. Finalement les USA n'ont plus assez de patate pour s'occuper de la Chine, après l'hypothétique chute du régime poutinien en Russie, le plan a foiré, l'Ukraine était le mauvais cheval sur qui parier.
Brzezinski 0 pointé sur toute la ligne, il aurait mieux fait de jouer aux billes au lieu de nous parler de son grand échiquier. Mais quand on est polonais, on fait des efforts incommensurables pour se tromper, Karl Marx avait raison.
En Europe, l'axe diplomatique Paris Berlin Moscou est mort, la relation économique Europe-Russie est morte avec la coupure de Nord Stream et surtout demain si tu gobes les avoirs russes en Europe, ce serait fatal.
Quant au couple franco-allemand il n'a jamais eu de traduction littérale en allemand depuis ses débuts, c'est un mythe comme la souveraineté de l'UE.
La dictature du réel est sanglante et son réveil est brutal en Occident.
14 milliards d'armes achetées et à rembourser sur les quasis 61 milliards d'aides, cela fait en gros seulement 23% pour Kiev. Cela fait bien 77%, soit en gros 47 milliards de dollars qui retourneront ou qui ne quitteront pas les USA. On retrouve le leitmotiv américain : Nous donnons à l'Ukraine juste assez pour survivre mais pas assez pour qu'elle puisse gagner. C'est une constante depuis le début, elle est parfaitement respectée avec ce vote.
Trump a viré de bord, parce qu'on peut lui mettre sur le dos l'échec militaire ukrainien avec le refus systématique des républicains à la chambre des représentants de ces six derniers mois. Ainsi les démocrates avaient déjà leur slogan de fin de campagne ; Trump le fossoyeur de l'Ukraine. Effectivement, si tu veux paraître le sauveur de l'Ukraine ou plutôt de faire semblant de vouloir faire la paix avec les russes, il faut que l'Ukraine puisse durer jusqu'en janvier 2025, sinon cela n'a pas de sens autant se taire. Quant au Sénat, une grande partie des sénateurs américains des deux bords a des actions dans le complexe militaro industriel aux USA, ce qui fait que beaucoup sont millionnaires grâce aux guerres déclenchées de l'Otan puisque le sénat américain contrôle les politiques extérieures du gouvernement, la boucle étant bouclée, mais c'est pas nouveau.
Les USA se rendent compte seulement que la Chine s'est fortifiée et s'est préparée à recevoir un coup de leur part parce que la Russie est son proxy involontaire dans la guerre en Ukraine comme l'Ukraine l'est pour les USA mais de manière beaucoup plus volontaire. Et donc, ils avancent à rien dans l'affaiblissement de la Russie, sauf que c'est l'Europe qui a ramassé la douloureuse, mais comme c'est un paillasson qui en redemande, cela ne pose aucun de problème. Et donc Washington va se débarrasser de Zelensky pour reparler à la Russie au dessus de notre épaule après leurs élections, mais cela est le coup d'après ou déjà en préparation.
« une grande partie des sénateurs américains des deux bords a des actions dans le complexe militaro-industriel aux USA » et, dans leur état, des usines qui travaillent pour le dit complexe, avec les ouvriers, techniciens, ingénieurs qui vont avec.
Si j'ai bien compris, l'essentiel de "l'aide" va permettre de reconstituer les stocks d'armes et de munitions alloués à l'ukraine. C'est une façon de se rembourser par anticipation. Je note qu'il n'y a pas beaucoup de matériel offensif dans les dotations, en dehors des ATACMS (combien ?). A titre personnel, mes contacts en Russie me confirment ce que j'avais déjà anticipé dans un post l'année dernière, à savoir : L'objectif de Poutine était, aussi, de favoriser les pénuries des biens de consommation importés de l'occident afin de stimuler les investissements privés pour créer des centres de production alternatifs en Russie. ça fonctionne au delà des objectifs puisque de plus en plus de produits manufacturés "made in Russia" sont disponibles dans les magasins. Les solutions de contournement aux sanctions perdureront bien entendu mais sont progressivement remplacées par des productions locales. La Russie est en train de vivre une révolution industrielle sans précédent dans le monde puisque l'utilisation quasi systématique à l'IA dans la gestion des chaines de production va, en grande partie, permettre de réduire considérablement la dépendance à une main d'œuvre qualifiée (ou non). Les robots sont de plus en plus présents dans la vie quotidienne des russes. En 2021 déjà un reportage sur daily motion faisait déjà état des services de livraison de repas à Moscou ( https://www.dailymotion.com/video/x7zfq88 ), aujourd'hui c'est dans toutes les grandes villes russes. L'un de mes fils qui habite Rostov sur le Don y a recours régulièrement. En Russie, tout va très vite. Côté ukrainien, les retours quotidiens de l'autre partie de ma famille sont moins enthousiastes. La colère et l'exaspération montent sensiblement d'un cran chaque jour. La férocité des agents du sbu vis à vis des civils pèse énormément sur le corps social, toutes catégories confondues. Lorsque les russes entreront dans Kiev, à ce train là, ils seront accueillis en libérateurs...
Trump serait aussi à l' origine de la décisions des républicains de soutenir la denière aide à l' ukraine car il ne voudrait pas que l' effondrement de l' Ukraine soit imputé à son camp.......beaucoup de suppositions.
Aujourd'hui, c'est le 2e La visite de M. Blinken en Chine. Ses déclarations de la veille sont pour le moins étranges ("Nous avons l'obligation envers notre peuple - et même envers le monde - de gérer les relations entre nos deux pays de manière responsable").
Nous verrons bien demain vendredi, au terme du 3e jour de sa visite, si M. Blinken sera parvenu à égayer l'atmosphère et mettre la Chine de bonne humeur. Le but de la visite de M. Blinken ne serait pas, dit-on, de convaincre la Chine de cesser de vendre des machines à laver le linge et sa gamme de babioles électroniques à la Russie. Elle consisterait plutôt à communiquer un ultimatum US visant à empêcher la Chine de franchir un cap supplémentaire dans son projet de messagerie financière destinée à "challlenger" un peu SWIFT.
Au vu de l'utilisation systématique de la sanction économique et financière par les USA comme art de vivre, la Chine a peut-être abouti à la conclusion que pour elle, point de salut sans dédollarisation. Cette dédollarisation avance discrètement et sous les radars avec ses alliés. Ce qui est une source d'angoisse insurmontable pour Washington.
Avec ses déclarations on a l'impression de revivre le bon vieux temps de la guerre froide entre USA et URSS. Pour s'imposer au monde, il faut imposer sa monnaie, si la Chine veut devenir le numéro1, pas le choix, la dédollarisation est un passage obligé.
Bien sûr que c'est du dollar qu'il s'agit. J'ai été stupéfait par la coupure de swift de la Russie en 2022 et je me suis dit alors que les ricains devaient avoir un joker tant cette décision paraissait tactiquement et stratégiquement stupide (aveuglement total des échanges financiers vis à vis de la Russie). Ben non, aucun joker. Les stratèges ricains pensaient vraiment que leur infrastructure financière étaient incontournables et condamnerait la Russie à crever la gueule ouverte.... ça en dit long sur l'incompétence des "cinglés du sous sol"...
Le pire c'est qu'en coupant SWIFT, Washington ne voit plus rien des échanges. La Maison Blanche ne sait plus ce qui se passe dans les transactions avec la Russie. Elle est aveugle, c'est encore plus la panique, car c'est ce qui a commencé la dédollarisation et fait progresser les échanges en YUAN notamment sur le pétrole. Les américains essaient de rattraper le coup en faisant la danse du ventre avec Xi, en envoyant des émissaires, afin qu'il arrête d'aider la Russie, mais la Chine n'a aucun intérêt à lâcher la Russie.
La Rand corporation, le Think Tank du Pentagone, vient de se heurter au monde multipolaire, marche arrière toute à pleine vapeur. Israël en est une autre preuve.
RépondreSupprimerFinalement les USA n'ont plus assez de patate pour s'occuper de la Chine, après l'hypothétique chute du régime poutinien en Russie, le plan a foiré, l'Ukraine était le mauvais cheval sur qui parier.
Brzezinski 0 pointé sur toute la ligne, il aurait mieux fait de jouer aux billes au lieu de nous parler de son grand échiquier. Mais quand on est polonais, on fait des efforts incommensurables pour se tromper, Karl Marx avait raison.
En Europe, l'axe diplomatique Paris Berlin Moscou est mort, la relation économique Europe-Russie est morte avec la coupure de Nord Stream et surtout demain si tu gobes les avoirs russes en Europe, ce serait fatal.
Quant au couple franco-allemand il n'a jamais eu de traduction littérale en allemand depuis ses débuts, c'est un mythe comme la souveraineté de l'UE.
La dictature du réel est sanglante et son réveil est brutal en Occident.
14 milliards d'armes achetées et à rembourser sur les quasis 61 milliards d'aides, cela fait en gros seulement 23% pour Kiev.
RépondreSupprimerCela fait bien 77%, soit en gros 47 milliards de dollars qui retourneront ou qui ne quitteront pas les USA.
On retrouve le leitmotiv américain : Nous donnons à l'Ukraine juste assez pour survivre mais pas assez pour qu'elle puisse gagner.
C'est une constante depuis le début, elle est parfaitement respectée avec ce vote.
Trump a viré de bord, parce qu'on peut lui mettre sur le dos l'échec militaire ukrainien avec le refus systématique des républicains à la chambre des représentants de ces six derniers mois.
Ainsi les démocrates avaient déjà leur slogan de fin de campagne ; Trump le fossoyeur de l'Ukraine.
Effectivement, si tu veux paraître le sauveur de l'Ukraine ou plutôt de faire semblant de vouloir faire la paix avec les russes, il faut que l'Ukraine puisse durer jusqu'en janvier 2025, sinon cela n'a pas de sens autant se taire.
Quant au Sénat, une grande partie des sénateurs américains des deux bords a des actions dans le complexe militaro industriel aux USA, ce qui fait que beaucoup sont millionnaires grâce aux guerres déclenchées de l'Otan puisque le sénat américain contrôle les politiques extérieures du gouvernement, la boucle étant bouclée, mais c'est pas nouveau.
Les USA se rendent compte seulement que la Chine s'est fortifiée et s'est préparée à recevoir un coup de leur part parce que la Russie est son proxy involontaire dans la guerre en Ukraine comme l'Ukraine l'est pour les USA mais de manière beaucoup plus volontaire.
Et donc, ils avancent à rien dans l'affaiblissement de la Russie, sauf que c'est l'Europe qui a ramassé la douloureuse, mais comme c'est un paillasson qui en redemande, cela ne pose aucun de problème.
Et donc Washington va se débarrasser de Zelensky pour reparler à la Russie au dessus de notre épaule après leurs élections, mais cela est le coup d'après ou déjà en préparation.
« une grande partie des sénateurs américains des deux bords a des actions dans le complexe militaro-industriel aux USA » et, dans leur état, des usines qui travaillent pour le dit complexe, avec les ouvriers, techniciens, ingénieurs qui vont avec.
SupprimerSi j'ai bien compris, l'essentiel de "l'aide" va permettre de reconstituer les stocks d'armes et de munitions alloués à l'ukraine. C'est une façon de se rembourser par anticipation.
SupprimerJe note qu'il n'y a pas beaucoup de matériel offensif dans les dotations, en dehors des ATACMS (combien ?).
A titre personnel, mes contacts en Russie me confirment ce que j'avais déjà anticipé dans un post l'année dernière, à savoir : L'objectif de Poutine était, aussi, de favoriser les pénuries des biens de consommation importés de l'occident afin de stimuler les investissements privés pour créer des centres de production alternatifs en Russie. ça fonctionne au delà des objectifs puisque de plus en plus de produits manufacturés "made in Russia" sont disponibles dans les magasins. Les solutions de contournement aux sanctions perdureront bien entendu mais sont progressivement remplacées par des productions locales. La Russie est en train de vivre une révolution industrielle sans précédent dans le monde puisque l'utilisation quasi systématique à l'IA dans la gestion des chaines de production va, en grande partie, permettre de réduire considérablement la dépendance à une main d'œuvre qualifiée (ou non). Les robots sont de plus en plus présents dans la vie quotidienne des russes. En 2021 déjà un reportage sur daily motion faisait déjà état des services de livraison de repas à Moscou ( https://www.dailymotion.com/video/x7zfq88 ), aujourd'hui c'est dans toutes les grandes villes russes. L'un de mes fils qui habite Rostov sur le Don y a recours régulièrement.
En Russie, tout va très vite.
Côté ukrainien, les retours quotidiens de l'autre partie de ma famille sont moins enthousiastes. La colère et l'exaspération montent sensiblement d'un cran chaque jour. La férocité des agents du sbu vis à vis des civils pèse énormément sur le corps social, toutes catégories confondues. Lorsque les russes entreront dans Kiev, à ce train là, ils seront accueillis en libérateurs...
Trump serait aussi à l' origine de la décisions des républicains de soutenir la denière aide à l' ukraine car il ne voudrait pas que l' effondrement de l' Ukraine soit imputé à son camp.......beaucoup de suppositions.
RépondreSupprimerAujourd'hui, c'est le 2e La visite de M. Blinken en Chine. Ses déclarations de la veille sont pour le moins étranges ("Nous avons l'obligation envers notre peuple - et même envers le monde - de gérer les relations entre nos deux pays de manière responsable").
RépondreSupprimerNous verrons bien demain vendredi, au terme du 3e jour de sa visite, si M. Blinken sera parvenu à égayer l'atmosphère et mettre la Chine de bonne humeur. Le but de la visite de M. Blinken ne serait pas, dit-on, de convaincre la Chine de cesser de vendre des machines à laver le linge et sa gamme de babioles électroniques à la Russie. Elle consisterait plutôt à communiquer un ultimatum US visant à empêcher la Chine de franchir un cap supplémentaire dans son projet de messagerie financière destinée à "challlenger" un peu SWIFT.
Au vu de l'utilisation systématique de la sanction économique et financière par les USA comme art de vivre, la Chine a peut-être abouti à la conclusion que pour elle, point de salut sans dédollarisation. Cette dédollarisation avance discrètement et sous les radars avec ses alliés. Ce qui est une source d'angoisse insurmontable pour Washington.
Avec ses déclarations on a l'impression de revivre le bon vieux temps de la guerre froide entre USA et URSS.
SupprimerPour s'imposer au monde, il faut imposer sa monnaie, si la Chine veut devenir le numéro1, pas le choix, la dédollarisation est un passage obligé.
Bien sûr que c'est du dollar qu'il s'agit. J'ai été stupéfait par la coupure de swift de la Russie en 2022 et je me suis dit alors que les ricains devaient avoir un joker tant cette décision paraissait tactiquement et stratégiquement stupide (aveuglement total des échanges financiers vis à vis de la Russie). Ben non, aucun joker. Les stratèges ricains pensaient vraiment que leur infrastructure financière étaient incontournables et condamnerait la Russie à crever la gueule ouverte.... ça en dit long sur l'incompétence des "cinglés du sous sol"...
SupprimerLa chine est déjà n° 1. Mais chut !
SupprimerLe pire c'est qu'en coupant SWIFT, Washington ne voit plus rien des échanges.
SupprimerLa Maison Blanche ne sait plus ce qui se passe dans les transactions avec la Russie. Elle est aveugle, c'est encore plus la panique, car c'est ce qui a commencé la dédollarisation et fait progresser les échanges en YUAN notamment sur le pétrole.
Les américains essaient de rattraper le coup en faisant la danse du ventre avec Xi, en envoyant des émissaires, afin qu'il arrête d'aider la Russie, mais la Chine n'a aucun intérêt à lâcher la Russie.