En regardant une carte de l’Ukraine, je repense à toutes ces analyses à propos d’une éventuelle option de poursuivre sur Odessa, et encore plus que de sa conquête, du coût en protection de ligne de front sur le flanc nord qui ne serait plus naturellement facilitée par le Dniepr. Bien sûr ceci se voit dans le cas ou le reste du front ne bouge pas. Admettons maintenant une avancée plus générale, pas forcément immédiate ou même rapide sur toute la partie est du pays. Si on tire une ligne Kharkiv-Poltava-Chisinau (en prolongement hors Ukraine), on obtient un front à protéger de longueur à peu près équivalente à aujourd’hui tout ce qui se trouve à l’est de Zaporija, donc hors de toute protection naturelle d’un fleuve. Ceci ne prend bien sûr aucun compte de tous les autres facteurs d’une telle action (politique surtout par la privation de l’Ukraine à la mer Noire, et opérationnel par la nature du terrain) mais il me semblait intéressant à questionner. On peut en conclure qu’une prise d’Odessa pose en elle même militairement plus de problèmes si elle se réalise seule qu’au sein d’une avancée plus générale. Je n’ai pas regardé en détail, mais il me semble que la ligne droite ainsi dessinée regroupe en gros les territoires les plus russophones, un peu au delà des provinces séparatistes mais pas beaucoup plus…
Vous avez raison Cyclopède. J'ai relu récemment des interviews de Poutine réalisées au lendemain de maïdan. Il évoquait déjà à l'époque, en demi teinte, l'importance de la mer d'azov et de toute la partie maritime ukrainienne pour la Russie. Je suis convaincu que cette obsession de reconstituer un bloc russe homogène tient moins de considérations géostratégiques que de la protection de l'ethnie russe. Pour la majorité des russes, Poutine en est l'incarnation et il est en passe de réussir à inverser le plan tissé par les anglo-saxons au lendemain de la chute de l'urss.
Pour le dire autrement, après avoir avancé jusqu'au Dniepr et tenant sa rive gauche, l'armée russe peut viser Odessa. Pas avant. Pour la défense contre les drones et missiles, les Abrams de dernière génération disposent d'un système de grenades directionnelles sur 360° couplé à des capteurs. Dès qu'un projectile est détecté, la grenade la mieux placée envoie sa mitraille et détruit le projectile juste avant l'impact. Rien de tel chez les Russes ? Cela étant, ce système de défense rapproché doit être saturé par plusieurs drones successifs. Mais des sortes de Claymore disposée à l'arrière du char et sur la tourelle, ça ferait une protection active. À condition de disposer des senseurs adaptés.
Ce qui est certain , c'est que les russes n'ont pas envie de faire le boulot deux fois , ils traceront une frontière défendable sans trop de problème en coût financiers et humains tout en rassemblant les russes sous leur bannière. Leur idée , à mon avis , c'est de récolter en lieu sûr de quoi obtenir le meilleurs rapport qualité / prix des zones à occuper pour l'avenir en misant déjà maintenant sur la reconstruction , qq chose de moderne et rentable . Celle ci créera chez eux une période de plein emploi pour pas mal de temps , en espérant vider l’Ukraine d'une partie de sa population qui se proposera comme main d’œuvre vers des salaires plus attractifs . Les compagnies amerlocs eux auront le soucis de "rentabiliser" leurs investissements , c'est à dire de racler la gamelle jusqu'au métal .
Et ben déjà ils viennent de voter une aide dont 80% iront directement dans les poches des acteurs du CMI US, 15% d'autres iront directement sur les comptes off shore des dirigeants ukrainiens pour qu'ils continuent à méticuleusement faire tuer leur population et détruire leur pays pour que les Russes n'en profitent pas et que ça leur coûte un max en reconstruction. Pour les USA, les Ukrainiens ne sont que des Slaves, des "snow niggers". Si les Ukrainiens sont trop cons pour le comprendre, tant pis. Et si les Français ne comprennent pas les enjeux et les risquesqu'ils aillent se faire f...
En regardant une carte de l’Ukraine, je repense à toutes ces analyses à propos d’une éventuelle option de poursuivre sur Odessa, et encore plus que de sa conquête, du coût en protection de ligne de front sur le flanc nord qui ne serait plus naturellement facilitée par le Dniepr.
RépondreSupprimerBien sûr ceci se voit dans le cas ou le reste du front ne bouge pas. Admettons maintenant une avancée plus générale, pas forcément immédiate ou même rapide sur toute la partie est du pays. Si on tire une ligne Kharkiv-Poltava-Chisinau (en prolongement hors Ukraine), on obtient un front à protéger de longueur à peu près équivalente à aujourd’hui tout ce qui se trouve à l’est de Zaporija, donc hors de toute protection naturelle d’un fleuve.
Ceci ne prend bien sûr aucun compte de tous les autres facteurs d’une telle action (politique surtout par la privation de l’Ukraine à la mer Noire, et opérationnel par la nature du terrain) mais il me semblait intéressant à questionner. On peut en conclure qu’une prise d’Odessa pose en elle même militairement plus de problèmes si elle se réalise seule qu’au sein d’une avancée plus générale. Je n’ai pas regardé en détail, mais il me semble que la ligne droite ainsi dessinée regroupe en gros les territoires les plus russophones, un peu au delà des provinces séparatistes mais pas beaucoup plus…
Vous avez raison Cyclopède. J'ai relu récemment des interviews de Poutine réalisées au lendemain de maïdan. Il évoquait déjà à l'époque, en demi teinte, l'importance de la mer d'azov et de toute la partie maritime ukrainienne pour la Russie.
SupprimerJe suis convaincu que cette obsession de reconstituer un bloc russe homogène tient moins de considérations géostratégiques que de la protection de l'ethnie russe. Pour la majorité des russes, Poutine en est l'incarnation et il est en passe de réussir à inverser le plan tissé par les anglo-saxons au lendemain de la chute de l'urss.
Pour le dire autrement, après avoir avancé jusqu'au Dniepr et tenant sa rive gauche, l'armée russe peut viser Odessa. Pas avant.
RépondreSupprimerPour la défense contre les drones et missiles, les Abrams de dernière génération disposent d'un système de grenades directionnelles sur 360° couplé à des capteurs. Dès qu'un projectile est détecté, la grenade la mieux placée envoie sa mitraille et détruit le projectile juste avant l'impact. Rien de tel chez les Russes ? Cela étant, ce système de défense rapproché doit être saturé par plusieurs drones successifs. Mais des sortes de Claymore disposée à l'arrière du char et sur la tourelle, ça ferait une protection active. À condition de disposer des senseurs adaptés.
Ce qui est certain , c'est que les russes n'ont pas envie de faire le boulot deux fois , ils traceront une frontière défendable sans trop de problème en coût financiers et humains tout en rassemblant les russes sous leur bannière. Leur idée , à mon avis , c'est de récolter en lieu sûr de quoi obtenir le meilleurs rapport qualité / prix des zones à occuper pour l'avenir en misant déjà maintenant sur la reconstruction , qq chose de moderne et rentable . Celle ci créera chez eux une période de plein emploi pour pas mal de temps , en espérant vider l’Ukraine d'une partie de sa population qui se proposera comme main d’œuvre vers des salaires plus attractifs . Les compagnies amerlocs eux auront le soucis de "rentabiliser" leurs investissements , c'est à dire de racler la gamelle jusqu'au métal .
RépondreSupprimerEt ben déjà ils viennent de voter une aide dont 80% iront directement dans les poches des acteurs du CMI US, 15% d'autres iront directement sur les comptes off shore des dirigeants ukrainiens pour qu'ils continuent à méticuleusement faire tuer leur population et détruire leur pays pour que les Russes n'en profitent pas et que ça leur coûte un max en reconstruction.
SupprimerPour les USA, les Ukrainiens ne sont que des Slaves, des "snow niggers".
Si les Ukrainiens sont trop cons pour le comprendre, tant pis.
Et si les Français ne comprennent pas les enjeux et les risquesqu'ils aillent se faire f...