Ukraine : secteur de Kupiansk le 27 avril 2024 à 17h (Rybar)
Il y a quelques jours, les forces russes, après une stagnation assez longue, ont lancé un nouvel assaut dans la direction de Svatove-Kupiansk, attaquant les positions de la 104e brigade de défense territoriale de l'armée ukrainienne (AFU) à Kyslivka.
▪️ A la périphérie est du village, les forces armées russes ont pris le contrôle d'environ trois douzaines de maisons et de la gare. Des rapports font état de la libération complète du village, ce qui n'est pas encore confirmé par des images de contrôle objectives.
▪️ Dans le même temps, les ressources ukrainiennes qui suivent la situation sur le front confirment la percée dans le village et parlent de la situation désastreuse de l'AFU dans le secteur en raison du manque d'armes lourdes.
▪️ Avec une forte probabilité, les formations ukrainiennes se sont retirées dans la ville voisine de Kotliarivka, dont la distance jusqu'à la périphérie n'est pas supérieure à trois cents mètres. Cependant, en cas de succès à Kyslivka, la position de l'AFU à Kotliarivka se dégradera considérablement.
Compte tenu de la situation de Kyslivka sur une colline par rapport aux agglomérations environnantes, on peut parler d'un contrôle potentiel des tirs sur le territoire adjacent par les troupes russes après la libération complète du village.
Un succès sur la ligne Kyslivka - Kotliarivka permettra aux troupes russes d'avancer de manière significative le long de l'autoroute H-26 menant à Kupiansk - une zone fortifiée majeure et un centre de transport important dans la région de Kharkiv.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/59557
On parlait de la Chine. Les nouvelles n'y sont pas top pour la Russie. 80% des banques chinoises,vont la plus grosse, ont refusé les paiements...en yuan venus de Russie parce qu'elles se chient dessus des sanctions US.
RépondreSupprimerEt un éminent professeur chinois d'une prestigieuse université chinoise, reconnu comme un spécialiste de la Russie, vient de commettre un article dans...The Economist où il traite la Russie plus bas que terre, la rend responsable de la guerre, loue la résistance ukrainienne, annonce et souhaite l'échec de la Russie, car selon lui, si la Russie gagne, elle continuera à foutre la merde dans les relations internationales.
Si un prof de ce calibre écrit un pareil brûlot eu égard aux engagements de Xi, c'est que soit il est soutenu par une grosse partie de gens très très influents et donc que Xi est loin de faire l'unanimité "patriotique" et qu'on peut s'attendre à des grosses luttes de palais à la Chinoise( je suis assez vieux pour me rappeler le renversement ",minute" de la Bande Des 4). Soit Carrément Xi se tâte et balance des ballons d'essai.
Comme par hasard, je vais tous les jours jeter un coup d'oeil sur Global Times pour connaître les babillages du PVC, ça fait des semaines que je n'y ai rien lu sur l'Ukraine et pas un mot aimable sur la Russie.
Ça c'est de l'alliance stratégique coco.
@ Revenu de Tout
SupprimerPourriez-vous, svp, fournir plus d'informations concernant cet article de cet éminent professeur chinois dans The Economist ? Partager vos sources concernant les paiements entre banques russes et chinoises serait également précieux. Merci !
Le seul article trouvé dans la dernière édition The Economist a plutôt l'air de louer les relations "sans limite" entre la Chine et la Russie :
https://www.economist.com/china/2024/04/25/chinas-ties-with-russia-are-growing-more-solid
Et de un : https://www.rt.com/news/596632-blinken-in-beijing-russia/
SupprimerEt de 2
https://www.economist.com/by-invitation/2024/04/11/russia-is-sure-to-lose-in-ukraine-reckons-a-chinese-expert-on-russia
Article avec le lien original émanent d'un journal soit disant pro-kremlin [1].
SupprimerDans celui -ci [2], on explique que Turquie, EAU et Chine ont les pétoches des sanctions des USA (donc en filigrane ça va accélérer la fin du dollars). En gros, les russes vont devoir ouvrir des succursales à l'étranger où bien graisser un intermédiaire qui lavera plus blanc comme avec le pétrole.
Concernant la sortie de l'universitaire chinois, à voir sur le long terme. Soit il s'agit d'endormir les USA (on file du matos mais ne vous inquiétez on soutient mr Z et sa bande fous) ; soit il s'agit de négocier serré avec la Russie qui est en plein boum économique et peut s'avérer être un futur concurrent ?
[1] https://www.pravda.com.ua/eng/news/2024/02/21/7442935/
[2] https://www.newsweek.com/china-russia-trade-problems-payment-settlement-ruble-yuan-sanctions-1881709
Xi commencerait-il à gêner dans son pays en ramenant de plus en plus de sanctions américaines à cause de son soutien inconditionnel à la Russie ?
SupprimerJ’ai du mal à suivre les arguments de ce Mr Fang, surtout quand il parle de faiblesse industrielle Russe (face à l’appui logistique d’une UE « qui fait front » 🤔) et d’une unité de résistance Ukrainienne « extraordinaire (cf les méthodes de recrutement et le nombre d’exilés).
SupprimerIl semble qu’il y ait aussi des Titelmann en Chine, certes moins médiatisés et obligés d’en référr à ceux de l’Occident. Celui-ci ne doit pas représenter un danger fantastique pour le pouvoir de Xi, pour qu’il puisse s’exprimer ainsi.
De la à ce qu’il soit une pièce dans la machine de la matroievska que l’Ouest se fabrique lui-même depuis 2 ans…
PS On peut réaliser la vision du chercheur en remontant pas loin (juillet 22) dans ses analyses…
Supprimerhttps://interpret.csis.org/translations/the-post-russia-ukraine-conflict-world-not-a-splitting-into-camps-but-rather-a-small-divergence/
Grand merci pour les deux liens.
SupprimerL’article de RT a l’air d’être de première main (reprise d’un article de Kommersant et d’Izvestia). Les sanctions secondaires sont bien l’obstacle majeur. La situation des banques / entreprises chinoises rappelle la situation de leurs homologues en Europe après le retrait US de l’accord nucléaire iranien. Les dinosaures européens (Total, Siemens, Peugeot) ont dû renoncer à leur part des 1000 Mia $ estimés du marché iranien à cause des sanctions secondaires. L’UE a cherché des mois et des mois une solution pour contourner le $. Les USA ont été inflexibles : Si Total avait investi dans les champs gaziers iraniens en utilisant l’€, les USA auraient coupé son accès au $. Impossible pour une entreprise active dans l'énergie et dont les obligations sont libellées en $.
Dans le cadre des échanges commerciaux Russie / Chine actuels, je me demande comment ces pays procèdent (passage par des juridictions tierces et un bon gros paquet de sociétés écrans sans doute). Vu le taux de croissance de l’économie russe, les mailles du filet du Trésor US ont l’air d’avoir quelques trous. Les entreprises et banques chinoises sont par contre en situation d’extrême faiblesse : les USA peuvent à tout moment leur couper l’accès à Swift. Ce qui risque de se produire ces prochaines semaines. Nous verrons bien comment réagira la Chine et la direction que prendra le prochain sommet des BRICS+ à Kazan cet automne.
L’article du Prof. Feng Yujun dans The Economist me rend perplexe. C’est une reprise mot pour mot du narratif d’officines occidentales, style Institut of War, OTAN, Commission européenne. C’est curieux, car si ce narratif était largement diffusé jusqu’en automne 2023, depuis l’échec de l’offensive ukrainienne, bon nombre de médias anglo-saxons ont réalisé qu’en dépit de l’effondrement complet de son économie et de son armée, la Russie avait plutôt l’air de garder la tête hors de l’eau. Et leur narratif a été modifié.
une brigade de territoriaux sous-équipés et ne disposant pas d'armes lourdes contre les troupes d'assaut russes appuyées par l'aviation et une artillerie formidable...
RépondreSupprimerJe mise 100 € sur les russes sur ce coup là...