Israël/Liban : nouveaux incidents le 21 décembre 2023 (Rybar)
La situation à la frontière israélo-libanaise est aujourd'hui devenue tendue en raison d'une frappe aérienne de Tsahal contre un ancien centre médical à Buslayya, associé au Hezbollah, selon la version israélienne.
La colonie est située à 45 km de la frontière et il s’agit de l’une des frappes les plus profondes menées par les Forces de défense israéliennes. Les chaînes libanaises ont également rapporté que des avions de combat israéliens avaient survolé Beyrouth et Marjayoun à basse altitude.
En outre, lors du bombardement israélien du village de Maroun al-Ras, au sud du Liban, une civile a été tuée et son mari a été blessé. Le Hezbollah a utilisé cet incident, ainsi que son soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, comme prétexte pour lancer des attaques plus actives sur le territoire nord d'Israël que les jours précédents.
Le Dôme de Fer a été activé dans la région de Kiryat Shmona. Selon les médias israéliens, huit roquettes ont été tirées depuis le Liban, dont cinq ont été interceptées et trois sont tombées dans des zones ouvertes. De plus, les médias du Hezbollah ont annoncé des frappes sur Doviv et Avivim, au cours desquelles, selon certaines sources, trois Israéliens ont été tués. On ne sait pas s’il s’agissait de militaires ou de civils.
Les Libanais ont également attaqué des cibles de Tsahal dans la zone des fermes de Chebaa et à la base de Ramim, et des systèmes de défense aérienne ont été activés à plusieurs reprises à la frontière. En réponse, Israël a lancé des frappes d’artillerie et aériennes à la périphérie des zones peuplées le long de toute la frontière avec le Liban. Il y a des dégâts matériels des deux côtés et le nombre exact de victimes est inconnu.
Vous pouvez souligner autant de fois que vous le souhaitez le caractère douteux et chaotique du bombardement du territoire israélien par le Hezbollah d'un point de vue militaire. Cependant, il est important de noter qu’ils réussissent à stresser la population israélienne et que le gouvernement subit en conséquence des pertes de réputation et financières. Par exemple, dans la seule colonie de Menara, les attaques menées par des membres du groupe libanais ont complètement détruit 86 des 155 logements.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/55219
Je réfléchis à la raison d'Israël d'asticoter le Hezbollah avec des provocations aussi grossières.
RépondreSupprimerJe me demande si les USA ne se seraient pas imprudemment avancés en s'engageant , par exemple, formellement à faire intervenir leurs flotte si le Hezbollah lançait une attaque massive.
C'est cela.
SupprimerLes USA sont les pompiers pyromanes de cette douloureuse affaire avec leur présence navale pour apaiser la situation officiellement parlant mais surtout avec leur pont aérien militaire fournissant armes létales à Israël en permanence lui permettant de poursuivre ses actes militaires répréhensibles au niveau du droit international en toute impunité.
Cependant le risque est énorme pour Israël, en 2006 Tsahal a fait marche arrière contre le Hezbollah qui est solidement organisé en défense dans le Sud libanais, Tel Aviv étant seul à la manœuvre à l'époque.
Les USA pratiquent du "Et en même temps", ils s'amusent avec le feu sans trop contrôler la situation qui risque de déraper à n'importe quel moment, ce qui caractérise une perte d'influence régionale.
Dans le même temps Bibi se sent pousser des ailes, il se sent protégé, alors les exactions se poursuivent en Cisjordanie, au Liban et surtout dans la bande de Gaza où il vient de déclarer l'évacuation totale de la ville de KHAN YOUNIS, ville principale de la bande Sud de Gaza.
Le point commun entre ces deux gouvernements c'est le messianisme, religieux du côté israélien et démocratique du côté de Washington, voilà le carburant idéologique.
En vérité, pour l'un c'est l'appropriation des terres palestiniennes restantes pour l'autre c'est de rester l'hégémon planétaire encore pour de nombreuses années.
Israël pousse le HEZBOLLAH à réagir plus fortement afin d'avoir un prétexte pour mener une action plus directe contre TEHERAN et DAMAS avec l'aide des porte-avions américains et des bases aériennes américaines régionales afin de briser l', les deux principales capitales chiites de la région, essayer de faire une pierre deux coups afin de s'approprier définitivement les territoires occupés illégalement depuis 1967, notamment en finir avec la question Cisjordanienne, en contrôlant le maximum de territoires on ne pourra plus jamais revenir en arrière.
Pour ce qui concerne le statut de Jérusalem, la question est déjà pliée du temps de Trump, on n'y reviendra pas.
Pour la bande de Gaza, il faut que l'Egypte cède.
Déjà la pression américaine a annulé la commande de ses futurs SU-35S russes, cependant c'est l'Iran qui en profitera. Match nul, cela a fait vase communicant.
Les occidentaux font du chantage à Al Sissi, nouvellement réélu, en l'échange de réduire sa dette nationale il faut qu'il accepte de recueillir les gazaouis dans le Sinaï. Avec le drame sanitaire qui va se jouer dans le Sud de la bande Gaza et avec le fameux refrain humanitaire, on ne peut pas ne rien faire, le prétexte est déjà tout trouvé.
Sauf que nous n'avons rien fait pour la paix dans la région, comme d'habitude, on agit sur les conséquences et jamais sur les causes, c'est comme cela quand on est vassal, on ramasse la vaisselle brisée par le patron, comme en Ukraine.
Pour les USA l'intérêt est de perturber les rapprochements régionaux contre productifs de ces derniers temps à cause de l'influence grandissante chinoise et la construction des BRICS et surtout les nouveaux pays arabes entrant au premier janvier dans cette institution internationale rivale.
D'essayer de se rattraper aux branches, retarder l'inévitable MULTIPOLARISATION du monde.
En attendant, Faisons réfléchir RYAD et ABU DABHI sur la question.
Il y a une erreur, cela a sauté.
RépondreSupprimerIl faut lire "briser l'arc chiite régional" pour le reste j'ai pas eu le temps de corriger désolé.