Israël/Syrie : retour sur les frappes aériennes israéliennes dans l’est de la Syrie (LWJ)
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Par Joe Truzman
À la suite des récentes frappes dans l’est de la Syrie, le Hezbollah libanais a publié une déclaration déplorant la perte de quatre combattants. Cependant, le groupe n’a détaillé aucune information concernant ces morts.
Ces frappes font suite à un mois actif d’activités pro-iraniennes impliquant des frappes de roquettes et de drones sur le territoire israélien ainsi que sur les positions américaines en Syrie et en Irak.
En décembre, neuf frappes distinctes de roquettes et de drones en provenance de Syrie ou potentiellement d’Irak ont ciblé le territoire israélien, selon un décompte réalisé en interne par le Long War Journal du FDD.
Par exemple, le 12 décembre, des milices soutenues par l’Iran et opérant en Syrie ont tiré trois roquettes vers le plateau du Golan. L’armée israélienne a déclaré que deux projectiles avaient atterri en Syrie et un troisième dans une « zone ouverte ».
Puis, le 15 décembre, Tsahal a déclaré avoir intercepté un drone « en route vers le territoire israélien » au-dessus des eaux sous contrôle libanais de la mer Méditerranée. Par la suite, la Résistance islamique en Irak a publié une déclaration s’attribuant le mérite de l’attaque, affirmant qu’elle avait « touché directement » une « cible vitale en mer Méditerranée il y a quelques jours ».
En comparaison, les milices soutenues par l’Iran, en particulier la Résistance islamique en Irak, ont revendiqué près de trois douzaines d’attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie en décembre, selon un décompte interne du Long War Journal du FDD.
Par exemple, le 30 décembre, la Résistance islamique en Irak a publié une déclaration revendiquant la responsabilité de l'attaque des troupes américaines stationnées sur la base aérienne d'al-Harir, dans le gouvernorat d'Erbil, en Irak.
C'était la deuxième fois en moins de 24 heures que le groupe affirmait avoir attaqué les troupes américaines stationnées à al-Harir.
En conséquence, Israël et les États-Unis ont mené des frappes de représailles contre les milices et le CGRI.
Le 2 décembre, des frappes aériennes israéliennes ont tué deux officiers du CGRI dans la banlieue de Damas. Les officiers ont été identifiés comme étant Mohammed Ali Ataei Shoorcheh et Panah Taghizadeh, qui étaient en Syrie pour une « mission consultative », selon un communiqué du CGRI. Quelques semaines plus tard, le 26 décembre, Israël a tué Razi Mousavi, un officier supérieur du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranien, lors d’une frappe aérienne dans la capitale syrienne, Damas.
La veille, le 25 décembre, l’armée américaine avait lancé des frappes aériennes en Irak contre les brigades du Hezbollah, un mandataire iranien, et les milices alliées après que trois soldats américains aient été blessés, dont un grièvement, lorsqu’un drone a frappé une base aérienne américaine à Erbil.
La survenue de frappes aériennes israéliennes conduisant à l’élimination de trois hauts responsables du CGRI en Syrie, aux côtés de membres du Hezbollah libanais et de leurs affiliés, ne peut être considérée comme un simple hasard. Il est évident qu’Israël a l’intention de transmettre un message fort à l’Iran, au Hezbollah et à leurs milices associées : une ligne rouge a été franchie et le fait de s’engager dans des actions hostiles contre l’État juif entraînera des représailles.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://www.longwarjournal.org/
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