Le moment où les russes furent pris au dépourvu, c'est entre août et novembre 2022 avec l'offensive ukrainienne qui a fonctionné sur Kharkov et le repli tactique sur le Dniepr pour se retirer de Kherson le 15 novembre de l'année dernière. Là on ne voyait plus Poutine sur les écrans qui a réapparu le 15 juin 2023, 10 jours après le début de l'offensive ukrainienne sur le front Sud tout guilleret avant la mascarade Prigojine du 24 juin. Depuis Poutine est partout, il survole, il est reçu en grande pompe en Arabie Saoudite et dans les E.A.U, bref en 2023, les russes ont retourné la situation à leur avantage avec leur stratégie d'attrition.
Pris au dépourvu, oui sans doute mais c'était un gros pari d'envahir l'Ukraine avec 120,000 hommes seulement alors que ce pays s'armait depuis 2014. Le retrait de la région de Kharkov était sans grande conséquence militaire mais le retrait de la rive droite du Dniepr, bien qu'effectué avec une grande habileté, demeure une sévère défaite pour la Russie. Si on admet qu'un des buts essentiel de cette guerre est de couper l'Ukraine de la mer noire, la retraite de la rive droite fait mal car refranchir le fleuve va couter cher en matériel sinon en homme. À moins d'un effondrement de l'armée ukrainienne. À cet effet, l'hiver qui commence pourrait être le dernier pour l'armée ukrainienne car les fissures dans le gouvernement Zlinsky semblent s'élargir. Pour ma part, je pense que les démocrates vont trouver un moyen de continuer à financer Zlinsky mais cela sera-t-il suffisant pour maintenir la capacité de l'armée à tenir ses positions ?
Pris au dépourvu? Les Russes? En août 22? Dois je vous rappeler la couverture mini de qualité très basse? Les entrepôts et dépôts déjà vidé ? Pas de morts massifs, pas de colonnes de prisonniers, pas de matériels récupéré. Tout au plus un cafouillage de Lapin à Lyman et Kupiansk avec le retrait débile du gros Russe en laissant seuls les défenseurs de la ville. Non, nul ne peut dire qu'ils ont été pris au dépourvu.
Pas sur le terrain, mais il a fallu faire la mobilisation partielle et la permanente ce qui n'était pas prévu au programme. Les russes pensaient réussir dans les négociations les premiers mois du conflit, jusqu'en août, il y a avait des pourparlers à l'époque. C'est le 29 août où tout a basculé, avec l'offensive ukrainienne, il a fallu tout réorganiser de leur côté en quatrième vitesse, mais ils avaien tun pl
Je recommence, un problème est arrivé. C'est pas sur le terrain. Dans le sens où la mobilisation partielle et permanente n'étaient pas prévues au programme du départ. Ils misaient sur la négociation pour en finir au plus vite. Ils ont été surpris par la réaction otanienne belliqueuse.
L.offensive sur Kharkov et le retrait de kerson ,relèvent plus d un repli stratégique des russes pour palier leur manque d effectifs , resserrer leurs lignes , préparer leur mobilisation partielle et s'adapter aux nouvelles conditions d une guerre longue, ce qui n était pas les objectifs de départ , tout ceci fut le résultat d une intelligente réflexion stratégique qui permit aux russes d en arriver à la situation actuelle ,plutôt bien joué...
- 54.000 prisonniers envoyés à la boucherie de Bakhmout via Wagner, c'est du rattrapage aux branches. Cela a été fait dans l'urgence, preuve d'une certaine déstabilisation. - Le 29 septembre 2022, les référendums entrepris dans l'urgence des 4 oblasts, c'est on change le braquet brusquement parce qu'on y est obligés, c'était pas ce qui avait été programmé au démarrage de l'action. Les mobilisations qui n'étaient pas prévues. Mais ils ont tout contrôlé parce qu'ils ont une stratégie pas comme chez nous, et 2023 est leur année car ils ont reversé la donne avec leur stratégie d'attrition à la mode défensive.
Mon cher Zeche, je crois que vous ne connaissez pas l'obsession planificatrice atavique russe. Les Russes ne fonctionnent pas comme les occidentaux. Il ne font pas UN plan "génial" qu'ils adaptent aux circonstances. Non ça, c'est typiquement occidental. Les Russes, depuis des siècles, ne fonctionnent pas comme ça et si on'peut reprocher beaucoup de choses à la rigidité et la lourdeur de leur commandement, nul ne peut leur reprocher leur manque de planification. Quand ils se sont lancés dans la SMO, il devait y avait un grand gymnase rempli de tables sur lesquels des enveloppes reliées par une arborescence méticuleuse d'eventualités. Donc vous pouvez dire que les Russes souhaitaient que les Ukrainiens ne se battent pas et que l'état s'effondre en quelques jours. Mais vous ne pouvez pas dire qu'ils n'avaient pas prévu que ça ne se passe pas comme ça. Puis vous pouvez dire qu'ils souhaitaient que les Ukros en viennent vite à négocier leur neutralité. Mais vous ne pouvez pas dire qu'ils n'avaient pas prévu que ça pouvait échouer. Et pareil pour les sanctions, l'implication de l'OTAN ect... Par contre l'occident , lui, sûr de son "génie"n'a pas prévu d'alternative à l'échec de ses sanctions, à son échec cuisant diplomatique, à l'échec de tous ses systèmes d'armes qu'il croyait supérieur. L'occident s'adapte oui. Mais les Russes planifie. Raison de la fameuse blague, pas si fausse : "tout est conforme au plan". Méthode soviétique, conservée par l'armée actuelle
C'est sûr les russes avaient un plan B. Ils commencent toujours mal leurs guerres, se rétablissent, se réadaptent et arrivent à perforer l'adversaire en fin de parcours toujours en prenant leur temps car le pays les protège avec sa profondeur stratégique et ses matières premières abondantes. Y avait pas péril en la demeure. Mais Poutine a dû surveiller la marmite qui bouillait car il a été absent des médias un bon bout de temps, fallait que la nouvelle greffe prenne.
Les russes ont compris aussi qu'il n'y aurait pas de retour en arrière avec la coupure définitive de Nord Stream qui a eu lieu toujours en ce mois fatidique de septembre 2022. C'est là où tout a basculé, et qu'il a fallu se réorganiser dans l'urgence.
Le moment où les russes furent pris au dépourvu, c'est entre août et novembre 2022 avec l'offensive ukrainienne qui a fonctionné sur Kharkov et le repli tactique sur le Dniepr pour se retirer de Kherson le 15 novembre de l'année dernière.
RépondreSupprimerLà on ne voyait plus Poutine sur les écrans qui a réapparu le 15 juin 2023, 10 jours après le début de l'offensive ukrainienne sur le front Sud tout guilleret avant la mascarade Prigojine du 24 juin.
Depuis Poutine est partout, il survole, il est reçu en grande pompe en Arabie Saoudite et dans les E.A.U, bref en 2023, les russes ont retourné la situation à leur avantage avec leur stratégie d'attrition.
Pris au dépourvu, oui sans doute mais c'était un gros pari d'envahir l'Ukraine avec 120,000 hommes seulement alors que ce pays s'armait depuis 2014.
SupprimerLe retrait de la région de Kharkov était sans grande conséquence militaire mais le retrait de la rive droite du Dniepr, bien qu'effectué avec une grande habileté, demeure une sévère défaite pour la Russie.
Si on admet qu'un des buts essentiel de cette guerre est de couper l'Ukraine de la mer noire, la retraite de la rive droite fait mal car refranchir le fleuve va couter cher en matériel sinon en homme.
À moins d'un effondrement de l'armée ukrainienne.
À cet effet, l'hiver qui commence pourrait être le dernier pour l'armée ukrainienne car les fissures dans le gouvernement Zlinsky semblent s'élargir.
Pour ma part, je pense que les démocrates vont trouver un moyen de continuer à financer Zlinsky mais cela sera-t-il suffisant pour maintenir la capacité de l'armée à tenir ses positions ?
Pris au dépourvu? Les Russes? En août 22? Dois je vous rappeler la couverture mini de qualité très basse? Les entrepôts et dépôts déjà vidé ? Pas de morts massifs, pas de colonnes de prisonniers, pas de matériels récupéré.
RépondreSupprimerTout au plus un cafouillage de Lapin à Lyman et Kupiansk avec le retrait débile du gros Russe en laissant seuls les défenseurs de la ville.
Non, nul ne peut dire qu'ils ont été pris au dépourvu.
Pas sur le terrain, mais il a fallu faire la mobilisation partielle et la permanente ce qui n'était pas prévu au programme. Les russes pensaient réussir dans les négociations les premiers mois du conflit, jusqu'en août, il y a avait des pourparlers à l'époque. C'est le 29 août où tout a basculé, avec l'offensive ukrainienne, il a fallu tout réorganiser de leur côté en quatrième vitesse, mais ils avaien tun pl
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SupprimerJe recommence, un problème est arrivé. C'est pas sur le terrain.
Dans le sens où la mobilisation partielle et permanente n'étaient pas prévues au programme du départ. Ils misaient sur la négociation pour en finir au plus vite. Ils ont été surpris par la réaction otanienne belliqueuse.
L.offensive sur Kharkov et le retrait de kerson ,relèvent plus d un repli stratégique des russes pour palier leur manque d effectifs , resserrer leurs lignes , préparer leur mobilisation partielle et s'adapter aux nouvelles conditions d une guerre longue, ce qui n était pas les objectifs de départ , tout ceci fut le résultat d une intelligente réflexion stratégique qui permit aux russes d en arriver à la situation actuelle ,plutôt bien joué...
RépondreSupprimer- 54.000 prisonniers envoyés à la boucherie de Bakhmout via Wagner, c'est du rattrapage aux branches. Cela a été fait dans l'urgence, preuve d'une certaine déstabilisation.
Supprimer- Le 29 septembre 2022, les référendums entrepris dans l'urgence des 4 oblasts, c'est on change le braquet brusquement parce qu'on y est obligés, c'était pas ce qui avait été programmé au démarrage de l'action.
Les mobilisations qui n'étaient pas prévues.
Mais ils ont tout contrôlé parce qu'ils ont une stratégie pas comme chez nous, et 2023 est leur année car ils ont reversé la donne avec leur stratégie d'attrition à la mode défensive.
Mon cher Zeche, je crois que vous ne connaissez pas l'obsession planificatrice atavique russe.
SupprimerLes Russes ne fonctionnent pas comme les occidentaux. Il ne font pas UN plan "génial" qu'ils adaptent aux circonstances. Non ça, c'est typiquement occidental. Les Russes, depuis des siècles, ne fonctionnent pas comme ça et si on'peut reprocher beaucoup de choses à la rigidité et la lourdeur de leur commandement, nul ne peut leur reprocher leur manque de planification.
Quand ils se sont lancés dans la SMO, il devait y avait un grand gymnase rempli de tables sur lesquels des enveloppes reliées par une arborescence méticuleuse d'eventualités.
Donc vous pouvez dire que les Russes souhaitaient que les Ukrainiens ne se battent pas et que l'état s'effondre en quelques jours. Mais vous ne pouvez pas dire qu'ils n'avaient pas prévu que ça ne se passe pas comme ça.
Puis vous pouvez dire qu'ils souhaitaient que les Ukros en viennent vite à négocier leur neutralité. Mais vous ne pouvez pas dire qu'ils n'avaient pas prévu que ça pouvait échouer.
Et pareil pour les sanctions, l'implication de l'OTAN ect...
Par contre l'occident , lui, sûr de son "génie"n'a pas prévu d'alternative à l'échec de ses sanctions, à son échec cuisant diplomatique, à l'échec de tous ses systèmes d'armes qu'il croyait supérieur.
L'occident s'adapte oui.
Mais les Russes planifie.
Raison de la fameuse blague, pas si fausse : "tout est conforme au plan".
Méthode soviétique, conservée par l'armée actuelle
C'est sûr les russes avaient un plan B.
SupprimerIls commencent toujours mal leurs guerres, se rétablissent, se réadaptent et arrivent à perforer l'adversaire en fin de parcours toujours en prenant leur temps car le pays les protège avec sa profondeur stratégique et ses matières premières abondantes.
Y avait pas péril en la demeure.
Mais Poutine a dû surveiller la marmite qui bouillait car il a été absent des médias un bon bout de temps, fallait que la nouvelle greffe prenne.
Les russes ont compris aussi qu'il n'y aurait pas de retour en arrière avec la coupure définitive de Nord Stream qui a eu lieu toujours en ce mois fatidique de septembre 2022. C'est là où tout a basculé, et qu'il a fallu se réorganiser dans l'urgence.
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