Syrie : nouvelles frappes israéliennes le 22 octobre 2023 (Rybar)
Alors que la communauté mondiale spécule sur la date de début des opérations terrestres de Tsahal dans la bande de Gaza, en Irak et en Syrie, les parties impliquées dans le conflit israélo-palestinien s’affairent à créer l’illusion d’une lutte continue entre elles.
Ce matin, l'armée de l'air israélienne a de nouveau ciblé les aéroports de Damas et d'Alep en Syrie, qu'elle avait précédemment attaqués (https://t.me/rybar/53162) la semaine dernière. Les bombardements ont endommagé les pistes nouvellement reconstruites, entraînant des retards et des annulations de vols.
Pour l'essentiel, ces frappes aériennes s'apparentent aux bombardements de bases américaines (https://t.me/rybar/53460) par des groupes pro-iraniens : tandis que certains tentent de démontrer leur engagement inébranlable dans la guerre contre les « occupants sionistes », les ces derniers sont déterminés à affronter « l’Axe de la Résistance » sur des champs de bataille lointains.
Le point commun de ces attaques est qu’elles ne causent pas de dégâts importants. Il est peu probable que les frappes contre les aéroports syriens perturbent sérieusement la logistique de l’Iran ou du Hezbollah, surtout compte tenu du volume de marchandises qui transitent régulièrement par le poste frontière d'Al Bukamal, à la frontière irakienne.
Malgré les slogans bruyants et les menaces mutuelles, aucune des deux parties n’a jusqu’à présent aggravé la situation, se limitant à de simples démonstrations d’action. Cet arrangement s’avère très pratique : il permet de vendre au public une image dramatique d’une guerre totale avec l’ennemi, sans pour autant s’y engager.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/53509
Quand on prend les relations du Hamas et du Hezbollah, qui lui est couplé à l'Iran, elles n'ont pas toujours été au beau fixe, loin s'en faut. Le Hamas encourageait des milices sunnites anti Bachar ( les al Assad est une vieille famille d'alaouites chiites) en Syrie pendant le conflit. Ce n'est que vers 2019-2020 que le Hamas s'est rapproché de l'Iran et du Hezbollah pour sa lutte pro palestinienne.
RépondreSupprimerIl le fut auparavant, mais il y a eu des coups de canif dans le contrat au cours du temps, faut pas oublier le rapprochement du Hamas avec l'Israël pour amoindrir l'influence du FATAH. Les iraniens se méfiant de ses rapprochements de circonstance.
En cela l'Iran ne peut adhérer car l'Israël est vraiment leur ennemi héréditaire depuis sa création comme les USA depuis 1979. C'est une lutte à mort.
A chaque fois que l'Israël est entrée dans Gaza, le Hezbollah a certes bougé mais n'a pas réalisé de coups d'éclat militaires sur le terrain contre Tsahal.
Il est bien confortablement installé dans sa zone d'influence au Liban Sud qu'il ne voudrait quitter pour rien au monde car ce mouvement s'occupe des civils libanais.
Pas comme le Hamas dont les gazaouis ne représentent qu'un bouclier humain dans un ghetto et aussi un réservoir pour recruter du jeune kamikaze. De plus le Hamas est coincé et enfermé avec cette pauvreté galopante dans la bande de Gaza, il est obligé de tenter quelque chose s'il vaut parvenir à des négociations avec Tel Aviv, d'où la prise d'otages.
Le Hamas est sunnite, il est né de la mouvance des frères musulmans, en face ce sont des chiites exclusivement et ce ne sont pas tous des arabes, les iraniens sont des perses, pas des arabes, ce ne sont pas des frères de sang, tout au plus frères d'armes quand cela les arrange.
@ Zeche à propos de l'Iran
SupprimerSi l'histoire a retenu les victoires athéniennes de Salamine et du coté de Marathon .
Ne pas oublier ses victoires sur Romme lorsqu'elle s'appelait l
' Empire parthe ( de -240 av JC à +114 après JC) .
Le tribun Crassus ( homme le plus riche de l'Antiquité) celui du triumvirat de César et Pompé est mort à la bataille de Carrhe ( actuellement en Turquie) est mort en - 53 av JC par les Parthes.
NB : ne pas oublier que l'Iran est l'inventeur du jeu d'échec.
Les Perses ont inventé le manichéisme. On est en plein dedans.
SupprimerJe ne suis pas d'accord avec la conclusion.
RépondreSupprimerIsraël veut tout mettre à feu et à sang histoire de carrément reconfigurer la carte du MO. Et Bibi l'assassin voulait ça bien avant l'attaque du Hamas qui justifie tout ça et qui est arrivée à cause d'une "incroyable ( et inespérée) faille des meilleurs services de renseignement au monde".
Donc Bibi et sa bande de cinglés veulent virer ou massacrer les Palestiniens, éradiquer le sud Liban et si possible démonter au passage la Syrie et l'Iran. Au vu des provocations permanentes contre le Hezbollah, prétendre le contraire serait gonflé.
Mais dans ce projet, il y a un os. Ou plutôt deux.
D'une part, je crois que j'avais raison quand je disais que Biden était venu expliquer à Bibi qu'il l'aimait très fort mais que les USA ne signeraient pas de chèque en blanc et ne se laisseraient pas entraîner dans une guerre mondiale pour les délires d'une bande de politiciens fous dirigés par un véreux notoire.
Et de l'autre côté, je suis certain que Poutine a considérablement calmé les ardeurs iraniennes.
Ça, c'est l'aspect rationnel. Avec d'un côté comme de l'autre, des gens chauffés à blanc par les images de crimes et atrocités réciproques, on peut craindre qu'un coup parte accidentellement et entraîne l'embrasement général.
Dans l'état actuel des choses, Israël a perdu. Et plus elle massacrera de civils et détruira leurs moyens d'existence et plus elle perdra.
En l'état, elle n'a déjà plus grand chose à perdre.
Il y a tout à craindre de dirigeants souffrant du complexe de Massada ...avec 70 têtes nucléaires à leur disposition.
Les chinois doivent aussi retenir les ardeurs iraniennes parce que les iraniens continuent à discuter avec les saoudiens ce qui est une bonne chose en l'état.
SupprimerLes russes ont été les premiers à apporter de l'aide humanitaire à la bande de Gaza. Les russes ont donc pris leurs distances avec ce gouvernement israélien.
Oui, je suis d'accord les israéliens veulent tout refaire dans la région en un coup si possible, ils veulent en découdre une bonne fois pour toute avec tous les palestiniens grâce à l'esprit de vengeance qui règne dans la population.
Cependant toute la population israélienne ne suit pas ce gouvernement qui avait déjà des problèmes de légitimité avant ces évènements tragiques.
Mais avec la force et la violence que le gouvernement emploie contre les civils de la bande de Gaza, ils perdront leur légitimité ainsi que leur crédibilité dans cette action à terme aux yeux du monde.
@ Rdt,
SupprimerC'est vous qui avez raison, jusqu'à un certain point. Oui, Biden a calmé les ardeurs du criminel, mais pas seulement vu ses amours avec la justice. Mais à l'intérieur d'Israel, dans l'establishment même, Bibi ne fait plus l'unanimité, les militaires lui ont imposé un conseil de guerre, et ce sont eux qui gèrent la situation, lui fait de la com et de la gestuelle des muscles face aux caméras.
Seulement, au niveau stratégique, les choses s'empirent pour Israël, l'Iran revient fort, s'approche du fameux 90 %, seuil de l'enrichissement d'uranium, pour fabriquer la bombe atomique, ce qui bouleversera les rapports de forces dans la région. Et le Hezbollah, le régime syriens, les alliés yéménites, une grande partie de l'Irak se trouveront confortés. Ce scénario cauchemardesque, même s'il demeure irréalisable, hante l'establishment israélien, inquiète Washington, mais pas au même point. Les USA jouent à l'échelle mondiale, pas Bibi... Les USA en veulent à mort à Poutine, pas Bibi, et Naftali, l'ancien premier ministre se proposait comme intermédiaire en Ukraine, loin de va-t-en-guerre US et britaniques etc...
Si l'Iran arrive à tenir le leardership, tout en ménageant les Al-Saoud, autre puissance financière et pétrolière, alors la suprématie israélienne acquise au cours des années 80 sera remise en cause. Et la crise du sionisme ne fera que s'accentuer, il ne lui restera que de massacrer encore et encore les pauvres palestiniens. Quel destin pour un Etat censé garantir aux Juifs la tranquilité...
J'ai été très ému hier de voir que malgré le massacre ignoble du Hamas, il y a eu des dizaines de milliers d'Israelien qui ont manifesté contre Netanyahou et sa politique criminelle en rappelant, de plus, qu'il ne fallait pas trop prendre le peuple d'Israël pour des cons avec des histoires pipeau de failles du renseignement, n'en déplaise au pontifiant M. Juillet.
SupprimerDonc, une partie importante du peuple d'Israël tient la solution en sachant aller plus loin que la peur et la haine.
Je suis sûr qu'une immense majorité du peuple Palestinien est aussi prêt à renoncer à ses griefs pour assurer une vie et un état digne pour leurs enfants.
Il faudra que ces deux là s'entendent par dessus les débiles et les ordures de chaque camp.
C'est d'un Gandhi qu'on a besoin, pas de chars d'assaut et de bombes au phosphore.
Les gens vont finir par comprendre qu'après 75 années d'un conflit permanent, il est complètement débile de la part de leur gouvernement de condamner sa propre progéniture au massacre alors que l'embryon de la vie n'a pas encore fait son apparition dans le ventre d'une de leurs femmes.
SupprimerMon cher RdT
SupprimerJe vous conseille d'écouter V Federowski ce matin à l' occasion de la sortie de son nouveau livre sur LCI. Ce qu 'il dit est simple mais sans entrer dans les détails est que si il n'y a pas de désescalade en Israel , c'est le Caucase qui va s'enflammer
Fedorowsky, le copain de Gorbatchev de la bande de neuneux qui ont livré l'URSS pieds et points liés à l'occident en croyant aux promesses. Excusez moi, mais quand on se plante à ce point et qu'en plus on abandonne son pays, on ferait mieux de fermer sa g...
SupprimerJe ne vois qu' une solution, fermer tous les robinets de gaz et pétrole pendant 15 jours et mettre l' empire américain à genou.
RépondreSupprimerLes néo-cons US, Bibi et sa bande de forcenés, lesquels copient les autres ?
RépondreSupprimerLe risque pour Israël, outre de devoir combattre sur deux ou trois fronts, avec beaucoup de soldats et en essuyant des pertes importantes, c'est de coaliser contre lui. Les Iraniens, les Égyptiens, les Saoudiens, le Qatar, l'Irak, la Syrie, le Hezbollah, bien des haines - notamment religieuses - et des intérêts les séparent. Sauf que, à un moment, ils peuvent faire front commun. L'Égypte peut se sentir agressée si Israël expulse vers son territoire deux millions de Gazaouis, et ce sera un véritable agression. Les groupes navals US, c'est contre l'Iran et le Hezbollah. Mais la menace peut devenir plus globale.
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