Les Russes ont évacué Kherson et la rive droite du Dniepr pour ne pas combattre dos au fleuve (et pour réduire le front à défendre). Là, les Ukrainiens franchissent le Dniepr pour se retrouver à combattre adossé au fleuve. Difficile à comprendre. Peut-être les Ukrainiens le font-ils juste parce qu'ils doivent absolument prouver leur combativité aux sponsors occidentaux et qu'ils n'ont pas d'autre option pour agir.
Sinon les Russes relèvent à chaque fois le gant en matière technologique avec une réactivité impressionnante à chaque saut qualitatif adverse. Si leur nouveau missile air-air a bien les spécifications annoncées, les F16 sont contrés avant d'être livrés et opérationnels.
Si des livraisons de F-16 il y aurait, ce seront des série C/D des années 90 tout début 2000, non rétrofités aux dernières innovations technologiques. Donc la détection des missiles air-air par le RWR ne serait pas dès plus efficace surtout avec le R-37M qui pourrait être tirés des SU-35S ou des SU-57 furtifs depuis peu de temps, c'est encore à confirmer comme information. Mais faudrait déjà avoir les pilotes ukrainiens sous la main qui ne feront que des formations accélérées en vue d'effectuer des missions air-sol (voire peut être air-mer pour effaroucher la flotte russe de la mer Noire) et pas du combat air-air. Ceux-ci ne changeront rien au problème de fond des ukrainiens. Ce serait plutôt un avion comme le JAS-39 Gripen suédois de première génération qu'il leur faudrait. Car cet avion décolle et atterrit sur des routes en Suède au milieu de la forêt. Ils sont plus simples pour la gestion de la maintenance car il est plus rustique et est précis comme chasseur d'attaque au sol.
Des missiles R-37 ou R-37M ont été utilisés dès le début des hostilités par les russes et ont fait des dégâts parmi l'aviation ukrainienne. Le R-37M est une version récente et améliorée datant de 2020, du R-37 datant lui de 1989 le tout adaptable que sur MIG-31 qui peut en emporter six. Il a été conçu à l'origine pour détruire les bombardiers de l'Otan, les avions logistiques et de ravitaillement en vol de l'ennemi pendant la guerre froide.
On a un mal de chien à le détecter, pas par certains types de radar au sol, mais par les avions dont ils sont la cible. Le pilote ne les voit pas arriver tout simplement. Il a des séquences de vol à Mach 5 et le MIG-31BM (3400 km/h vitesse maximale confirmée en version lisse, soit tout près de Mach 3) a cette capacité de l'envoyer de très haut et très vite. De plus le MIG 31BM possède un radar AESA d'une portée de détection de plus de 450 km, ce qui lui donne un avantage considérable, il voit avant d'être localisé par l'adversaire. D'où aussi une formidable énergie cinétique emmagasinée par le missile à son lancement avec très peu de résistance à l'air ce qui démultiplie son autonomie de vol et sa distance de frappe par rapport à un autre missile.
Le seul missile équivalent qu'il y ait eu, c'était dans la NAVY avec le missile Phoenix adapté sur l'avion F-14 Tomcat dans les années 70. Le F-14 pouvant en emporter six et avait la capacité à détruire un hostile à plus de 100 km. La portée maximale du missile était de 200 km, mais son radar de bord pouvait déjà détecter des bombardiers soviétiques à 400 km. Par la suite la porté de détection de son radar fut améliorée autour de 700 km dans les années 80. Ce missile avait été conçu à son origine pour détruire les bombardiers soviétiques pouvant tirer des missiles de croisière sur la flotte américaine et viser ainsi les porte-avions américains. On retrouve la même tactique russe avec le missile Kinzhal hypersonique aujourd'hui.
Le R-37M détient le record du monde en distance d'interception avec un objectif volant détruit et confirmé à 300 km de distance de l'avion tireur qui est un MIG-31BM!!!
Âne - C'est vrai que les ukr ne conduisent pas la même guerre que les russes. La guerre tik tok, guerre des images est bien le seul succès remporté par l'afu. Elle reste très meurtrière puisque les soldats sont envoyés dans des missions suicide. mais cela produit quelquefois des images spectaculaires que l'état major "show business" du président-acteur zelensky sait exploiter
Cependant le missile R-37M et le MIG-31 ont une faiblesse.
Le R-37M trace sa route de façon la plus rectiligne possible afin de ne pas perdre de vitesse, ils ne virevoltent pas comme le Kinzhal à très haute vitesse dans la basse atmosphère. Sa trajectoire est donc prédictible mais comme il est difficilement détectable par un autre avion, cela ne change pas trop le problème de fond. Si sa trajectoire serait aléatoire, ce serait insoluble il n'aurait pas de point faible surtout qu'on peut jouer sur sa silhouette pour augmenter sa furtivité. Il deviendrait alors l'ennemi parfait.
Quant au MIG-31, il ne peut faire de dogfight comme on dit dans le jargon, c'est à dire de combats rapprochés au canon. En effet, il n'est pas maniable, son rayon de virage est grand comme un département français en exagérant les choses. Il est obligé de garder ses distances d'au moins 100 km avec son adversaire. Il a donc un défaut dans sa cuirasse. En plus il vieillit, certes bien puisqu'il est fait en titane, mais c'est un avions vieillissant, il en resterait autour de 130 sur les 500 produits à l'origine par l'URSS dans les années 70-80.
Les Russes ont évacué Kherson et la rive droite du Dniepr pour ne pas combattre dos au fleuve (et pour réduire le front à défendre). Là, les Ukrainiens franchissent le Dniepr pour se retrouver à combattre adossé au fleuve. Difficile à comprendre. Peut-être les Ukrainiens le font-ils juste parce qu'ils doivent absolument prouver leur combativité aux sponsors occidentaux et qu'ils n'ont pas d'autre option pour agir.
RépondreSupprimerSinon les Russes relèvent à chaque fois le gant en matière technologique avec une réactivité impressionnante à chaque saut qualitatif adverse. Si leur nouveau missile air-air a bien les spécifications annoncées, les F16 sont contrés avant d'être livrés et opérationnels.
Si des livraisons de F-16 il y aurait, ce seront des série C/D des années 90 tout début 2000, non rétrofités aux dernières innovations technologiques. Donc la détection des missiles air-air par le RWR ne serait pas dès plus efficace surtout avec le R-37M qui pourrait être tirés des SU-35S ou des SU-57 furtifs depuis peu de temps, c'est encore à confirmer comme information.
SupprimerMais faudrait déjà avoir les pilotes ukrainiens sous la main qui ne feront que des formations accélérées en vue d'effectuer des missions air-sol (voire peut être air-mer pour effaroucher la flotte russe de la mer Noire) et pas du combat air-air. Ceux-ci ne changeront rien au problème de fond des ukrainiens.
Ce serait plutôt un avion comme le JAS-39 Gripen suédois de première génération qu'il leur faudrait.
Car cet avion décolle et atterrit sur des routes en Suède au milieu de la forêt. Ils sont plus simples pour la gestion de la maintenance car il est plus rustique et est précis comme chasseur d'attaque au sol.
Des missiles R-37 ou R-37M ont été utilisés dès le début des hostilités par les russes et ont fait des dégâts parmi l'aviation ukrainienne.
RépondreSupprimerLe R-37M est une version récente et améliorée datant de 2020, du R-37 datant lui de 1989 le tout adaptable que sur MIG-31 qui peut en emporter six.
Il a été conçu à l'origine pour détruire les bombardiers de l'Otan, les avions logistiques et de ravitaillement en vol de l'ennemi pendant la guerre froide.
On a un mal de chien à le détecter, pas par certains types de radar au sol, mais par les avions dont ils sont la cible. Le pilote ne les voit pas arriver tout simplement.
Il a des séquences de vol à Mach 5 et le MIG-31BM (3400 km/h vitesse maximale confirmée en version lisse, soit tout près de Mach 3) a cette capacité de l'envoyer de très haut et très vite.
De plus le MIG 31BM possède un radar AESA d'une portée de détection de plus de 450 km, ce qui lui donne un avantage considérable, il voit avant d'être localisé par l'adversaire.
D'où aussi une formidable énergie cinétique emmagasinée par le missile à son lancement avec très peu de résistance à l'air ce qui démultiplie son autonomie de vol et sa distance de frappe par rapport à un autre missile.
Le seul missile équivalent qu'il y ait eu, c'était dans la NAVY avec le missile Phoenix adapté sur l'avion F-14 Tomcat dans les années 70.
Le F-14 pouvant en emporter six et avait la capacité à détruire un hostile à plus de 100 km.
La portée maximale du missile était de 200 km, mais son radar de bord pouvait déjà détecter des bombardiers soviétiques à 400 km. Par la suite la porté de détection de son radar fut améliorée autour de 700 km dans les années 80.
Ce missile avait été conçu à son origine pour détruire les bombardiers soviétiques pouvant tirer des missiles de croisière sur la flotte américaine et viser ainsi les porte-avions américains. On retrouve la même tactique russe avec le missile Kinzhal hypersonique aujourd'hui.
Le R-37M détient le record du monde en distance d'interception avec un objectif volant détruit et confirmé à 300 km de distance de l'avion tireur qui est un MIG-31BM!!!
Âne -
SupprimerC'est vrai que les ukr ne conduisent pas la même guerre que les russes.
La guerre tik tok, guerre des images est bien le seul succès remporté par l'afu. Elle reste très meurtrière puisque les soldats sont envoyés dans des missions suicide. mais cela produit quelquefois des images spectaculaires que l'état major "show business" du président-acteur zelensky sait exploiter
Merci de ces importantes précisions de spécialiste. Donc le R-37M doit être en nombre dans les stocks.
SupprimerCependant le missile R-37M et le MIG-31 ont une faiblesse.
RépondreSupprimerLe R-37M trace sa route de façon la plus rectiligne possible afin de ne pas perdre de vitesse, ils ne virevoltent pas comme le Kinzhal à très haute vitesse dans la basse atmosphère.
Sa trajectoire est donc prédictible mais comme il est difficilement détectable par un autre avion, cela ne change pas trop le problème de fond. Si sa trajectoire serait aléatoire, ce serait insoluble il n'aurait pas de point faible surtout qu'on peut jouer sur sa silhouette pour augmenter sa furtivité. Il deviendrait alors l'ennemi parfait.
Quant au MIG-31, il ne peut faire de dogfight comme on dit dans le jargon, c'est à dire de combats rapprochés au canon. En effet, il n'est pas maniable, son rayon de virage est grand comme un département français en exagérant les choses. Il est obligé de garder ses distances d'au moins 100 km avec son adversaire. Il a donc un défaut dans sa cuirasse. En plus il vieillit, certes bien puisqu'il est fait en titane, mais c'est un avions vieillissant, il en resterait autour de 130 sur les 500 produits à l'origine par l'URSS dans les années 70-80.