Ukraine : situation le 31 octobre 2023 à 9h (Military Summary)


 

Commentaires

  1. A la fin de la vidéo,
    on voit le nouveau missile russe de croisière BUREVESTNIK certainement accroché sous l'aile d'un IL-76. Il s'agit du nouveau missile à propulsion nucléaire, c'est à dire à autonomie presque infini avec tête nucléaire ou sans tête nucléaire, les russes nous le diront dans un proche avenir.
    De sorte qu'on pourrait le faire zigzaguer à travers les défenses aériennes de l'ennemi comme on le désire et aussi longtemps qu'on veut.
    Ainsi on rend sa trajectoire imprédictible et donc on ajoute une difficulté supplémentaire à l'ennemi pour l'intercepter convenablement surtout dans les reliefs montagneux.
    Pour quelle vitesse moyenne de propulsion peut-il évoluer et quelle vitesse maximale peut-il atteindre en fin de parcours avant de taper au but ?
    Subsonique, vitesse d'évolution située en dessous de 1200 km/h près de la surface du sol ?
    Supersonique, vitesse d'évolution comprise entre mach 1 et mach 5 ?
    Hypersonique, vitesse d'évolution supérieure à mach 5 ?
    A quelles hauteurs peut-il évoluer ?
    En théorie jusqu'à l'atmosphère terrestre car il n'a pas besoin d'air pour évoluer car il s'agit d'un système autonome de propulsion comme un moteur fusée.
    Est-il furtif ? Ou a t-il des propriétés le rendant semi-furtif ?
    Faudrait mieux surtout s'il évolue à basse vitesse dans la basse atmosphère.
    Au vue de sa silhouette, on pourrait déjà en douter, mais il est encore au stade essai en vol. Sur les images c'est un prototype brut, sans finition, sans peinture.
    Par contre, il sèmerait de la radioactivité tout le long de son parcours, et lors de l'impact avec la décomposition de son moteur si sa charge explosive resterait conventionnelle. Quand c'est une tête nucléaire cela a moins d'importance à l'impact.

    Concernant le nouveau missile d'interception R-37M tiré par des MIG-31BM.
    Il semblerait que des avions de détection russes comme le A-50, qui est pour résumer l'AWACS russe, détecte les avions ukrainiens à plusieurs centaines de kilomètre qui évoluent au ras du sol, ce qui les rend en théorie indétectables par un radar au sol russe, et transmettent les données au MIG 31BM afin que son R-37M puisse l'intercepter à longue distance.
    Possibilité que l'A-50 puisse aussi guider le missile en fin de course en prenant le relais du MIG 31 ? Il semblerait que cela soit possible.
    Ce serait assez prodigieux de réaliser ce genre d'interception car tous les avions russes se trouvent hors de portée de la DCA de l'ennemi et bien évidemment sont certains de ne pas être interceptés par la chasse ukrainienne.
    De même l'avion intercepté ne se doute de rien, il ne voit rien arriver car ses équipements ne peuvent détecter ces avions ou ce missile.

    Conclusion : F-16, déjà hors jeu, c'est le message qu'il faut décrypter de la part des russes.

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    1. On sait depuis 1945 où mènent les armes miracles s'il n y a pas les "bottes" pour occuper le terrain...

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    2. Pour ce qui est de l’AWACS Russe, aucune nouveauté puisque c’est l’interêt même de la détection aéroportée, l’absence de zone blanche crée par la rotondité de la terre et des reliefs.
      La TBA perd grand intérêt, sauf dans les régions très montagneuses ou le relief et l’azimut du radar volant peuvent rivaliser.
      La détection permet même de voir les mouvements au sol, sans doute tout de même à plus faible portée, à cause du bruit environnant.

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    3. Si ce missile devient vraiment opérationnel, cela implique deux conséquences majeures.
      1)
      Vous tirez de chez vous ce genre de missile dont la portée est théoriquement infinie, ce qui fait que vos bombardiers lanceurs sont protégés par votre propre dôme de défense aérienne pendant toute la procédure du lancement.
      C'est confortable car votre bombardier devient définitivement hors d'atteinte de la défense aérienne de votre adversaire. Quand vous survolez les océans, vous êtes à portée de missiles d'interception de la flotte américaine à un moment donné.
      De même, il existe 800 bases américaines sur le globe, c'est difficile de se frayer un chemin en toute sécurité pour un bombardier stratégique détectable tout le long de son parcours et de ne pas se faire intercepter par des avions de chasse américains.
      2)
      Ce qui rend obsolète la construction de bombardiers furtifs à long rayon d'action par les russes.
      Comme le B-2 SPIRIT américain, l'aile furtive volante, coût à l'unité estimé : 2 milliards de dollars, seulement 20 sont en activité opérationnelle.
      La furtivité est difficilement finançable même pour un pays comme les USA.
      C'est aux russes de trouver un moyen de détecter ce genre de bombardier et de l'intercepter efficacement car il reste un problème pour la sécurité de la Russie.
      Mais cela ils nous le diront pas, cela reste une surprise.

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    4. merci zeche , toujours aussi documenté

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    5. Entre les drones et les les nouvelles générations de missiles, les armées de l’air vont sans doute connaître une révolution peut-être encore plus importante que les marines…

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    6. @Mr. Cyclopede.
      Le drone est entré en action depuis pas mal d'années, va falloir compter sur lui et le réadapter sans cesse . Le drone aérien existe depuis 1943, rien de neuf, mais la récente technologie en a fait une révolution Low Cost qui revêt un grand intérêt en cas de longs conflits. On le voit en Ukraine, d'ailleurs les ukrainiens résistent grâce à ce moyen, on ne voit plus d'artillerie standard œuvrer sur le terrain, à part l'artillerie mobile avec ses quelques roquettes qu'on utilise avec parcimonie.
      Il y a la furtivité qui déjà était en route depuis la conception de l'aile volante ou du A-5 VIGILANTE le siècle dernier, mais aussi la possibilité dès demain d'envoyer des drones furtifs lourds à grand rayon d'action avec soute d'armements dans les lignes de l'ennemi entièrement guidés à partir d'avion de combat classique ou semi-furtif, mais cela reste très cher à réaliser.
      Mais la guerre entre drones a démarré avec ce conflit, c'est certain.

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    7. Le drone aérien depuis 1943, oui, bon…C’est resté quand même très très longtemps sur le papier, pour devenir à grand peine de la radio commande.
      J’avais rencontré un ingénieur DGAC qui bossait dans les années 90 dans un bureau pourave d’un hangar oublié de Melun Villaroche sur un systême de stabilisation basé sur le delta de champ magnétique, on avait un peu l’impression qu’il avait été oublié là 😀
      La furtivité est une chasse gardée des 2 puissances dominantes, sans doute parce que que c’est un gouffre à pognon en lui-même, avec des choix qui ne peuvent se retrouver sur des design conventionnels. Je m’étonne toujours que malgré son développement aux US, on retrouve nul part ces appareils sur des fronts. Quand on voirt qu’il n’y a pas encore très longtemps (Irak) ils ont ressortis leurs B52 et ont laissé à la maison les B2 voire les B1B…

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    8. @Mr Cyclopede.
      Le premier drone aérien, c'est un B-17, l'opération enclume de la Navy, avec à son bord le frère ainé de John Fitzgerald Kennedy qui devait bombarder la dernière trouvaille allemande, le V3 dans le Nord de la France en 44. Malheureusement, il décéda car l'avion explosa en plein vol le jour du lancement de l'opération.
      C'est pareil pour le J-20 chinois, pas un appareil sort de Chine, comme le
      F-22 à ses débuts.
      En 99, en Serbie, quand un F-117 Night Hawk fut descendu, ce fut la douche froide pour l'US AIR FORCE. On dit que le SU-57 participe aux opérations, mais pas un retour d'opérations en vue officiellement parlant.
      A dès moment je me dis que c'est de l'intox, sauf pour le F-35, il est exporté.

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    9. @Mr CYCLOPEDE, ERRATUM,
      l'opération Enclume est exacte car elle est menée exclusivement par la NAVY mais Joseph Kennedy se tue à bord d'un B-24 LIBERATOR et non à bord d'un B-17.
      C'est l'US AIR FORCE ou plutôt l'US AIR CORPS de l'époque qui utilise des
      B-17 et ces mêmes missions portent le nom de code APHRODITE.

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  2. Si on se réfère à cette vidéo, Zelensky voudrait virer Zaloujny ?

    Normalement les élections présidentielles ont été annulées et reportées à une date ultérieure une fois que la guerre sera terminée.
    Ce serait une décision purement militaire, à cause des échecs à répétition sur le front ?
    Sauf que Zaloujny n'y peut pas grand chose car il obéit à Zelensky, le chef suprême des armées ukrainiennes. Enfin les deux sont épaulés par les conseillers de l'Otan, c'est à dire les généraux de l'Oncle Sam.
    La grosse erreur a été commise l'année dernière quand il se sont acharnés sur Bakhmout sur les ordres de Zelensky, alors qu'ils auraient dû descendre sur la Crimée vers la ligne Sourovokine qui n'était pas encore tout à fait opérationnelle en janvier 2023.
    Sauf que Kiev était déjà en panne de matériels pour réaliser une offensive correcte, il a fallu attendre la fin de ce printemps pour suivre le fiasco de la trouée de Robotyne pendant ces 4 derniers mois.
    C'est trop tard maintenant, tout devient irréversible sur le front au fur et à mesure des jours qui passent.
    Le temps et la situation militaire sont maîtrisés par les russes désormais.

    Par contre, Zelensky a félicité le président azerbaidjanais Aliyev concernant sa conquête militaire du Haut Karabagh face à l'Arménie. On retrouve les dessous du plan de la Rand corporation de 2019, le Think Tank du Pentagone qui avait élaboré toute cette stratégie, le tout repris par les néoconservateurs démocrates de la Maison Blanche, il ne manque plus que les tentatives de déstabilisation de la Transnistrie et tout sera parfait.
    Tout sera conforme au plan établi, même le désastre ukrainien sur tous ses aspects qui figurait en conclusion dans le rapport si les choses tournaient mal sur le terrain des opérations.

    Décidément ce Zelensky est bien un pion et une verrue des anglo-saxons subventionné et déposé en plein milieu de l'Europe depuis 2019 et même avant !!!

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