Le noose , il n'en finit plus de se tightening depuis un mois car c'était déjà le titre d'un fil Twitter de Rybar du...22 septembre. J'espère qu'Adveevka va tomber car ce sera la fin des ignobles bombardements de civils de Donetz mais j'espère que ça ne coûtera pas aussi cher que Bakmut, le soit disant hachoir d'Ukrainiens qui s'est révélé être aussi un hachoir de Russe, même s'il s'agissait de taulards.
Bombardement sur les civils (ici Donetsk), le camp du bien donneeur de leçon : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/26/wael-al-dahdouh-le-correspondant-d-al-jazira-a-gaza-qui-a-appris-la-mort-de-sa-femme-et-de-deux-de-ses-enfants-en-plein-direct_6196621_3210.html
Ce qu'on peut observer depuis le début de ce conflit. Quand il s'agit d'armes offensives, les ukrainiens touchent du matériel d'occasion de la part de l'Occident ou du matériel qui sort des inventaires actifs des armées qui la composent. Ou bien, ils reçoivent du vieux matériel soviétique qui restait dans les ex pays du pacte de Varsovie qui est en fait plus adapté à l'inventaire des ukrainiens au départ de ce conflit. La maintenance et les réparations des matériels posant des problèmes gigantesques à régler étant donné l'hétérogénéité livré. Certains types de matériel n'étant pas du tout adaptés à une guerre de haute intensité comme les canons automoteurs ou l'artillerie fixe de l'Otan, qui sont certes précis et efficaces, mais dont la cadence exigée sur le terrain par l'intensité les détériore en moins de cinq sets. Pourquoi ? A cela plusieurs raisons.
1) Pas de stocks dans les pays de l'Otan, c'est du flux tendu, car le complexe militaro-industriel otanien n'est pas adapté aux guerres de haute intensité et ne s'est pas mobilisé pour se faire à l'heure actuelle. 2) Donner du matériel offensive de dernière technologie aux ukrainiens est dangereux pour le pays livreur. - Il peut se faire détourner par la corruption du pays et être revendu à l'ennemi. - Il peut être aussi détourné et revendu sous le manteau à des milieux terroristes à l'étranger, surtout le matériel portatif, MANPAD, RPG, missiles antichars, etc. - Il peut se faire capturer par l'ennemi et être analysé afin d'étudier les parades pour neutraliser son caractère offensif et le rendre inopérant à terme. - Détruit sur le théâtre des opérations, cela donne une mauvaise publicité du pays qui construit ce matériel militaire. Allez en revendre après cela !!! Pensons au LEOPARD II et toute la pub et la campagne d'intoxication faites par nos médias parce que c'était un char allemand, le F-16, toujours non livré à ce jour, en est un autre exemple. Beaucoup de cynisme là dedans en somme.
Trois exceptions cependant. Le système HIMARS qui donne des résultats assez probants, mais dont les roquettes sont bridées et une partie sont interceptées par les systèmes de défense russes. Sauf qu'il reste à 70 km des lignes ennemies, aucun danger pour lui. Il y a eu l'épisode SCALP et STORM SHADOW de cet été. Cependant, interceptés eux aussi et peu ont été livrés, de même ils ont été bridés, et problème de quantité en stock au démarrage. Certains ont été récupérés quasi intacts par les russes, c'est terminé ils ont été espionnés. On remarquera au passage qu'on ne fournit pas de drones d'attaque aux ukrainiens. Ce sont des drones turcs, chinois ou du commerce la plupart du temps qu'ils utilisent sur le terrain. Même philosophie de notre part. Sauf exception des drones navals britanniques utilisés en mer Noire, dont certains ont été récupérés et étudiés par les russes. Mais comme ils sont kamikazes il n'en reste pas grand chose.
A contrario, quand il s'agit de matériel défensif, alors là on a le droit au high tech, au nec plus ultra dans ce qui se fait mieux en Occident. Nous avons les drones de surveillance et de reconnaissance américains qui survolent la mer Noire, les avions de détection et de guerre électronique et de brouillage de l'Otan, les radars de détection ou de contre-batterie, batteries de missiles PATRIOT, etc. Un bémol cependant, pour la défense antiaérienne on n'a pas pu fournir la quantité aux ukrainiens. Pourquoi ? Parce que cela rapporte beaucoup à l'Otan en matière de renseignements avec très peu de risques à la clef. Observer, disséquer, espionner, analyser l'ennemi dans ses tactiques de terrain, sa philosophe guerrière, sa stratégie, rien ne vaut une guerre pour se remettre à niveau et c'est mieux quand c'est à moindre frais.
Conclusion : On se fout vraiment des ukrainiens, et ce jusqu'au bout.
SI on ajoute la pauvreté galopante dans l'ouest européen (Nord Stream, pétrole indien/saoudien, gaz de schiste USA) : on se fout de la gueule des européens , on s'essuit nos pieds sales sur les ukrainiens.
Ce qui est certain, c'est que le statut de donneur de leçons est tombé. Je pense que nos pseudos élites croient être réellement au dessus de la mêlée en comparant la jungle, le monde extérieur à l'UE, au jardin d'Eden, ce que représenterait l'UE à leurs yeux. Ils sont imbibés d'idéologies et de représentations chimériques si bien qu'à la fin l'UE devient petit à petit une U.R.S.S. composée de hauts fonctionnaires carriéristes pro atlantistes complètement à côté de la plaque car la souveraineté d'un pays ne se partage pas dans la réalité des faits. La dislocation serait elle proche ? Certains signes actuellement semblent vérifier ce devenir.
Le noose , il n'en finit plus de se tightening depuis un mois car c'était déjà le titre d'un fil Twitter de Rybar du...22 septembre.
RépondreSupprimerJ'espère qu'Adveevka va tomber car ce sera la fin des ignobles bombardements de civils de Donetz mais j'espère que ça ne coûtera pas aussi cher que Bakmut, le soit disant hachoir d'Ukrainiens qui s'est révélé être aussi un hachoir de Russe, même s'il s'agissait de taulards.
Bombardement sur les civils (ici Donetsk), le camp du bien donneeur de leçon :
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/26/wael-al-dahdouh-le-correspondant-d-al-jazira-a-gaza-qui-a-appris-la-mort-de-sa-femme-et-de-deux-de-ses-enfants-en-plein-direct_6196621_3210.html
Ce qu'on peut observer depuis le début de ce conflit.
RépondreSupprimerQuand il s'agit d'armes offensives, les ukrainiens touchent du matériel d'occasion de la part de l'Occident ou du matériel qui sort des inventaires actifs des armées qui la composent. Ou bien, ils reçoivent du vieux matériel soviétique qui restait dans les ex pays du pacte de Varsovie qui est en fait plus adapté à l'inventaire des ukrainiens au départ de ce conflit. La maintenance et les réparations des matériels posant des problèmes gigantesques à régler étant donné l'hétérogénéité livré. Certains types de matériel n'étant pas du tout adaptés à une guerre de haute intensité comme les canons automoteurs ou l'artillerie fixe de l'Otan, qui sont certes précis et efficaces, mais dont la cadence exigée sur le terrain par l'intensité les détériore en moins de cinq sets. Pourquoi ? A cela plusieurs raisons.
1) Pas de stocks dans les pays de l'Otan, c'est du flux tendu, car le complexe
militaro-industriel otanien n'est pas adapté aux guerres de haute intensité et ne s'est pas mobilisé pour se faire à l'heure actuelle.
2) Donner du matériel offensive de dernière technologie aux ukrainiens est dangereux pour le pays livreur.
- Il peut se faire détourner par la corruption du pays et être revendu à l'ennemi.
- Il peut être aussi détourné et revendu sous le manteau à des milieux terroristes à
l'étranger, surtout le matériel portatif, MANPAD, RPG, missiles antichars, etc.
- Il peut se faire capturer par l'ennemi et être analysé afin d'étudier les parades pour neutraliser son caractère offensif et le rendre inopérant à terme.
- Détruit sur le théâtre des opérations, cela donne une mauvaise publicité du pays qui construit ce matériel militaire. Allez en revendre après cela !!!
Pensons au LEOPARD II et toute la pub et la campagne d'intoxication faites par nos médias parce que c'était un char allemand, le F-16, toujours non livré à ce jour, en est un autre exemple. Beaucoup de cynisme là dedans en somme.
Trois exceptions cependant.
Le système HIMARS qui donne des résultats assez probants, mais dont les roquettes sont bridées et une partie sont interceptées par les systèmes de défense russes. Sauf qu'il reste à 70 km des lignes ennemies, aucun danger pour lui.
Il y a eu l'épisode SCALP et STORM SHADOW de cet été. Cependant, interceptés eux aussi et peu ont été livrés, de même ils ont été bridés, et problème de quantité en stock au démarrage. Certains ont été récupérés quasi intacts par les russes, c'est terminé ils ont été espionnés.
On remarquera au passage qu'on ne fournit pas de drones d'attaque aux ukrainiens. Ce sont des drones turcs, chinois ou du commerce la plupart du temps qu'ils utilisent sur le terrain. Même philosophie de notre part.
Sauf exception des drones navals britanniques utilisés en mer Noire, dont certains ont été récupérés et étudiés par les russes.
Mais comme ils sont kamikazes il n'en reste pas grand chose.
A contrario, quand il s'agit de matériel défensif, alors là on a le droit au high tech, au nec plus ultra dans ce qui se fait mieux en Occident.
Nous avons les drones de surveillance et de reconnaissance américains qui survolent la mer Noire, les avions de détection et de guerre électronique et de brouillage de l'Otan, les radars de détection ou de contre-batterie, batteries de missiles PATRIOT, etc. Un bémol cependant, pour la défense antiaérienne on n'a pas pu fournir la quantité aux ukrainiens.
Pourquoi ? Parce que cela rapporte beaucoup à l'Otan en matière de renseignements avec très peu de risques à la clef. Observer, disséquer, espionner, analyser l'ennemi dans ses tactiques de terrain, sa philosophe guerrière, sa stratégie, rien ne vaut une guerre pour se remettre à niveau et c'est mieux quand c'est à moindre frais.
Conclusion : On se fout vraiment des ukrainiens, et ce jusqu'au bout.
SI on ajoute la pauvreté galopante dans l'ouest européen (Nord Stream, pétrole indien/saoudien, gaz de schiste USA) : on se fout de la gueule des européens , on s'essuit nos pieds sales sur les ukrainiens.
SupprimerCe qui est certain, c'est que le statut de donneur de leçons est tombé.
SupprimerJe pense que nos pseudos élites croient être réellement au dessus de la mêlée en comparant la jungle, le monde extérieur à l'UE, au jardin d'Eden, ce que représenterait l'UE à leurs yeux.
Ils sont imbibés d'idéologies et de représentations chimériques si bien qu'à la fin l'UE devient petit à petit une U.R.S.S. composée de hauts fonctionnaires carriéristes pro atlantistes complètement à côté de la plaque car la souveraineté d'un pays ne se partage pas dans la réalité des faits.
La dislocation serait elle proche ? Certains signes actuellement semblent vérifier ce devenir.