Plus de 10000 hommes engagés dans la poche, des unités entièrement mécanisées. Et ils essaient de s'implanter sur une ligne de front... Comment assurer le ravitaillement en carburant, munitions, vivres, etc ? Les lignes de communication depuis Soumy sont peu nombreuses, donc vulnérables. Syrsky aurait-il assuré à Zelensky une à deux semaines d'offensive victorieuse ? Ensuite... Ça se dit comment "Banzaï !" en Ukrainien ?
« L'OTAN est largement présent sur ce front intérieur de Koursk, non seulement dans son matériel de mêlée et ses armes longue portée mais aussi dans ses combattants que l'on trouve surtout au niveau des unités de reconnaissance, sabotage et diversion (DRG) opérant au delà du saillant.
Une première estimation fait état d'au moins 120 combattants français et 180 combattants polonais, ainsi que de nombreux Estoniens et quelques Britanniques. Des mercenaires mais aussi apparemment des spécialistes militaires détachés de leurs armées nationales ou en mission clandestines, chargés de l'encadrement des unités spéciales ukro-atlantistes et des procédures protégées concernant l'interface avec les renseignements de l'OTAN (satellites et aéronefs) pour la programmation des missiles guidés. »
Castel pointe régulièrement diverses défaillances russes, en fait des négligences grossières dans la conduite des opérations qui coûtent cher en vies humaines. Mais il reproche surtout au Kremlin de "jouer petit bras", soit ne pas cogner directement les dirigeants de Kiev, ne pas agir sur les divers aéronefs ou satellites qui offrent des informations cruciales à l'armée ukrainienne. Passer la vitesse supérieure, ce serait sortir de "l'opération spéciale". Mais, maintenant, les Ukrainiens font directement la guerre à la Russie tandis que l'inverse n'est pas vrai. Ça doit phosphorer au Kremlin : continuer ou escalader - et faire ce que souhaitent les néocons US ?
Bonne synthèse de la situation. Noter que La Vigie ne retient pas la centrale nucléaire comme objectif. https://www.lettrevigie.com/blog/2024/08/11/bilan-n-93-du-11-aout-2024-guerre-dukraine/
Quelqu'un peut-il m'éclairer sur les drones de l'AFU ? D'où viennent ces quantités énormes ? On dirait qu'ils en ont une infinité. Je sais bien que les coûts de production sont "faibles" mais est-ce que vous avez des infos plus précises ? Merci !
Je ne sais pas (à vrai dire je ne connais pas grand chose), j'ai juste repéré un retour plus bas (et à vérifier) des avantages technologiques côté ukrainien. En tout cas, en direction de Koursk. Quand je songe que Marc Legrand disait que les Ukrainiens manquaient de drones (et seraient donc à court) car les Russes en abattaient de moins en moins... ben, peut-être que les Ukrainiens ont des systèmes de protection meilleurs (!) et que ses sources sont incorrectes (?). Mais voici donc côté Koursk : avantages technologiques ukrainiens, du moment à confirmer svp ! https://t.me/readovkanews/84720 : TRADUCTION GOOGLE La percée dans les forces armées de l’Ukraine a deux secrets technologiques : la saturation avec une nouvelle guerre électronique puissante et l’avantage total de l’ennemi dans FPV Readovka s’est entretenu avec des témoins et des participants aux batailles dans la région de Koursk et est arrivé à la conclusion que la percée des groupes de manœuvre de l’ennemi n’aurait pas été possible sans certains savoir-faire technologiques qu’il a appliqués. Tout d’abord, nous parlons de l’utilisation massive de la guerre électronique et de la saturation catastrophique d’une petite partie du front avec des drones FPV. Selon les combattants qui ont pris part à la bataille, les communications dans les zones frontalières ont été perdues avant même que les tours de téléphonie cellulaire ne soient détruites. Un tel niveau total de suppression du signal n’a pas été observé auparavant pendant toute la durée de l’ONV. Non seulement nos oiseaux ne pouvaient pas décoller, mais les communications étaient également paralysées. Et la seconde : l’utilisation massive de drones FPV contre nos positions, ce qui a permis non seulement de supprimer nos points de tir et de permettre à l’infanterie ennemie de s’approcher, mais aussi d’assurer le contrôle des routes de la région de Koursk. Par ailleurs, nous notons qu’il ne s’agit pas de zones d’hostilités actives dans la zone NVO, mais de la frontière, où l’intensité des combats était auparavant beaucoup plus faible. C’était aussi inattendu. t.me/readovkanews /84720
@PIMOUSSE La réponse est simple, une grande partie des drones ukrainiens provient du commerce international tout simplement. Et de ce que le potentiel industriel ukrainien peut encore produire à pas cher en achetant les composants de première nécessité sur le marché international, puis en les assemblant sur place.
Au départ du conflit, c'est à dire en 2022, les ukrainiens ont acheté de très grandes quantités de drones à la Chine pour les envoyer sur la Crimée. Un cas particulier, ce sont les drones navals kamikazes de type MAGURA V5, qui sont achetés par les ukrainiens car fabriqués en Grande Bretagne, les ukrainiens ne faisant que les stocker avant de les envoyer sur la flotte navale russe avec l'aide des équipements otaniens. Aucun complexe militaro-industriel dans le monde va fabriquer du DRONE FPV, cela ne rapporte pas assez, c'est le commerce international qui s'en charge.
Quand l'industrie de l'armement fabrique un drone c'est pour le vendre des millions de dollars parce qu'il a des optiques spéciaux, qu'il peut larguer en totale autonomie des missiles ou des bombes guidées laser air-sol et de l'électronique intégré qui vaut une fortune pour faire de la détection ou de la reconnaissance. A ce titre quand les russes ont menacé de descendre les drones de renseignement otaniens au dessus de la mer Noire, étant donné leur valeur à l'achat, plus aucun ne survole cet espace.
Centrale Zaporijjia endommagée : https://t.me/rybarFR/3763 Erwan Castel : Des nouvelles des fronts en direct de Moscou avec Erwan Castel - https://www.youtube.com/watch?v=yPCV7AzDJs4 ; Concernant la région de Koursk et la suite ailleurs
- Castel essaye de ne pas être alarmiste/pessimiste, mais de ne pas prendre les choses à la légère.
- Il dit qu'il faut attendre. C'est selon lui cependant plus sérieux que ce qui s'est passé en septembre 2022. Le fait que cela se répète est un problème. Soit des incompétences de militaires Russes, soit (plus embêtant) un problème structurel (manque de moyens russes, la Russie qui affronte quand même des moyens d'un ensemble de pays).
Plus de 10000 hommes engagés dans la poche, des unités entièrement mécanisées. Et ils essaient de s'implanter sur une ligne de front... Comment assurer le ravitaillement en carburant, munitions, vivres, etc ? Les lignes de communication depuis Soumy sont peu nombreuses, donc vulnérables. Syrsky aurait-il assuré à Zelensky une à deux semaines d'offensive victorieuse ? Ensuite... Ça se dit comment "Banzaï !" en Ukrainien ?
RépondreSupprimerNotation intéressante d'Erwan Castel :
RépondreSupprimer« L'OTAN est largement présent sur ce front intérieur de Koursk, non seulement dans son matériel de mêlée et ses armes longue portée mais aussi dans ses combattants que l'on trouve surtout au niveau des unités de reconnaissance, sabotage et diversion (DRG) opérant au delà du saillant.
Une première estimation fait état d'au moins 120 combattants français et 180 combattants polonais, ainsi que de nombreux Estoniens et quelques Britanniques. Des mercenaires mais aussi apparemment des spécialistes militaires détachés de leurs armées nationales ou en mission clandestines, chargés de l'encadrement des unités spéciales ukro-atlantistes et des procédures protégées concernant l'interface avec les renseignements de l'OTAN (satellites et aéronefs) pour la programmation des missiles guidés. »
Castel pointe régulièrement diverses défaillances russes, en fait des négligences grossières dans la conduite des opérations qui coûtent cher en vies humaines. Mais il reproche surtout au Kremlin de "jouer petit bras", soit ne pas cogner directement les dirigeants de Kiev, ne pas agir sur les divers aéronefs ou satellites qui offrent des informations cruciales à l'armée ukrainienne. Passer la vitesse supérieure, ce serait sortir de "l'opération spéciale". Mais, maintenant, les Ukrainiens font directement la guerre à la Russie tandis que l'inverse n'est pas vrai. Ça doit phosphorer au Kremlin : continuer ou escalader - et faire ce que souhaitent les néocons US ?
Bonne synthèse de la situation. Noter que La Vigie ne retient pas la centrale nucléaire comme objectif.
RépondreSupprimerhttps://www.lettrevigie.com/blog/2024/08/11/bilan-n-93-du-11-aout-2024-guerre-dukraine/
Quelqu'un peut-il m'éclairer sur les drones de l'AFU ? D'où viennent ces quantités énormes ? On dirait qu'ils en ont une infinité.
RépondreSupprimerJe sais bien que les coûts de production sont "faibles" mais est-ce que vous avez des infos plus précises ?
Merci !
Je ne sais pas (à vrai dire je ne connais pas grand chose), j'ai juste repéré un retour plus bas (et à vérifier) des avantages technologiques côté ukrainien. En tout cas, en direction de Koursk. Quand je songe que Marc Legrand disait que les Ukrainiens manquaient de drones (et seraient donc à court) car les Russes en abattaient de moins en moins... ben, peut-être que les Ukrainiens ont des systèmes de protection meilleurs (!) et que ses sources sont incorrectes (?). Mais voici donc côté Koursk : avantages technologiques ukrainiens, du moment à confirmer svp ! https://t.me/readovkanews/84720 : TRADUCTION GOOGLE
SupprimerLa percée dans les forces armées de l’Ukraine a deux secrets technologiques : la saturation avec une nouvelle guerre électronique puissante et l’avantage total de l’ennemi dans FPV
Readovka s’est entretenu avec des témoins et des participants aux batailles dans la région de Koursk et est arrivé à la conclusion que la percée des groupes de manœuvre de l’ennemi n’aurait pas été possible sans certains savoir-faire technologiques qu’il a appliqués. Tout d’abord, nous parlons de l’utilisation massive de la guerre électronique et de la saturation catastrophique d’une petite partie du front avec des drones FPV.
Selon les combattants qui ont pris part à la bataille, les communications dans les zones frontalières ont été perdues avant même que les tours de téléphonie cellulaire ne soient détruites. Un tel niveau total de suppression du signal n’a pas été observé auparavant pendant toute la durée de l’ONV. Non seulement nos oiseaux ne pouvaient pas décoller, mais les communications étaient également paralysées.
Et la seconde : l’utilisation massive de drones FPV contre nos positions, ce qui a permis non seulement de supprimer nos points de tir et de permettre à l’infanterie ennemie de s’approcher, mais aussi d’assurer le contrôle des routes de la région de Koursk.
Par ailleurs, nous notons qu’il ne s’agit pas de zones d’hostilités actives dans la zone NVO, mais de la frontière, où l’intensité des combats était auparavant beaucoup plus faible. C’était aussi inattendu.
t.me/readovkanews
/84720
@PIMOUSSE
SupprimerLa réponse est simple, une grande partie des drones ukrainiens provient du commerce international tout simplement.
Et de ce que le potentiel industriel ukrainien peut encore produire à pas cher en achetant les composants de première nécessité sur le marché international, puis en les assemblant sur place.
Au départ du conflit, c'est à dire en 2022, les ukrainiens ont acheté de très grandes quantités de drones à la Chine pour les envoyer sur la Crimée.
Un cas particulier, ce sont les drones navals kamikazes de type MAGURA V5, qui sont achetés par les ukrainiens car fabriqués en Grande Bretagne, les ukrainiens ne faisant que les stocker avant de les envoyer sur la flotte navale russe avec l'aide des équipements otaniens.
Aucun complexe militaro-industriel dans le monde va fabriquer du DRONE FPV, cela ne rapporte pas assez, c'est le commerce international qui s'en charge.
Quand l'industrie de l'armement fabrique un drone c'est pour le vendre des millions de dollars parce qu'il a des optiques spéciaux, qu'il peut larguer en totale autonomie des missiles ou des bombes guidées laser air-sol et de l'électronique intégré qui vaut une fortune pour faire de la détection ou de la reconnaissance. A ce titre quand les russes ont menacé de descendre les drones de renseignement otaniens au dessus de la mer Noire, étant donné leur valeur à l'achat, plus aucun ne survole cet espace.
Centrale Zaporijjia endommagée : https://t.me/rybarFR/3763
RépondreSupprimerErwan Castel : Des nouvelles des fronts en direct de Moscou avec Erwan Castel - https://www.youtube.com/watch?v=yPCV7AzDJs4 ;
Concernant la région de Koursk et la suite ailleurs
- Castel essaye de ne pas être alarmiste/pessimiste, mais de ne pas prendre les choses à la légère.
- Il dit qu'il faut attendre. C'est selon lui cependant plus sérieux que ce qui s'est passé en septembre 2022. Le fait que cela se répète est un problème. Soit des incompétences de militaires Russes, soit (plus embêtant) un problème structurel (manque de moyens russes, la Russie qui affronte quand même des moyens d'un ensemble de pays).
Sylvain, est-il interdit de critiquer Castel sur votre blog?
RépondreSupprimerJuste pour qu'éventuellement j'évite de poster à ce sujet. Merci
SupprimerVous ne critiquez pas, vous insultez... de surcroît un mutilé de guerre. Donc ce genre de publications n'a pas sa place ici.
Bien noté.
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