Les bombes à sous munitions sont efficaces pour retarder une offensive, ou une contre-offensive de votre adversaire. Effectivement cela amoindrit les ardeurs à l'attaque, de plus entre 15% et 40% de ces munitions n'explosent pas, ce qui mine le terrain par dessus le marché pour des années, une véritable plaie pour les civils une fois la guerre terminée. Larguer de la RBK-500 sur les tranchées ukrainiennes, cela a un sens, vous réduisez la mobilité de votre ennemi et vous lui entamer son moral. Mais en larguer dans le centre ville d'AVDIIVKA, c'est à se demander si les russes désirent prendre réellement la ville, car marcher sur ses propres sous munitions, n'a pas d'intérêt. Par contre, les ukrainiens ont balancé des roquettes et des obus à sous munitions dans le centre ville de Donetsk pendant ces derniers mois avec les livraisons américaines. On se rappellera que l'oncle Sam n'avaient plus beaucoup d'obus à l'époque, ils faisaient les fonds de tiroir d'après ces dires, ce qui ne les empêche pas d'en livrer à Israël en ce moment et ce sont bien des obus classiques de 155 mm qui arment les chars M109 PALADIN israéliens autour de la bande de Gaza. En agissant ainsi, on dirait que ls russes cherchent plus à faire le siège de la ville et obtenir une reddition de la garnison d'AVDIIVKA. Faudrait toujours prendre l'usine au Nord afin de couper le ravitaillement ukrainien définitivement si c'est réellement un siège qu'ils cherchent.
ZECHE - A moins que je ne me trompe, les bombes à sous munitions peuvent emporter plusieurs modèles de projectiles. Ainsi la RBK 500 se décline en RBK-500 ZAB-2.5M , RBK-500 AO-2.5RT , RBK-500U et RBK-500 PTAB-1M (il y en a probablement d'autres). Or, en mai dernier (de mémoire) les russes avaient largués dans le secteur de zaporojié des mines susceptibles d'être neutralisées électroniquement en cas de contre attaque, précisément pour ne pas entraver le passage de leurs propres blindés. On peut donc imaginer qu'ils ont larguées des sous munitions utilisant le même dispositif, non?
C'est le dispositif russe "Agriculture" de dernière génération qui fonctionne de cette façon, les mines sont programmables et se fichent par elle même dans le sol. Ils peuvent les détruire car elles renferment comme un missile une charge d'autodestruction programmable sur certaines fréquences pour faire passer leurs colonnes en cas d'une contre-attaque par exemple. Elles s'arment en fonction de la vibration du sol, donc les piétons ou les fantassins peuvent passer dessus, elles n'explosent pas automatiquement, ce sont les véhicules blindés la cible prioritaire.
C'est peut être possible de charger des sous munitions programmables à retardement, je ne sais pas, mais c'est très loin d'être idiot en tous les cas, c'est surtout faciliter le travail de déminage quand le conflit est terminé, sinon ce sont les civils qui ramassent la note morbide pendant des années.
Sur notre bombe à sous munitions BELOUGA de l'époque, ce qui était réglable c'était la superficie à arroser, c'est à dire la répartition de la densité de sous munitions suivant le contexte du terrain. On devait la larguer à 500 mètre de hauteur et le pilote programmait la dispersion.
Par contre, pour le minage, ils ont des vieux procédés soviétiques, comme l'Ouragan qui date de 1975, on disperse de façon très large à la roquette de 300 mm. Ou à partir d'un BMP avec des chargeurs qui dispersent au fur et à mesure qu'on avance avec le véhicule, sur les côtés de l'engin. Les mines ne sont pas automatiquement enfouies. Avec ces deux procédés pas de retour en arrière possible, on ne fait pas sauter les anciennes générations de mine, elles sautent quand on passe dessus, c'est tout.
On peut disséminer des mines avec de containers spéciaux montés sur hélicoptère de combat russe du modèle MI-28. Aujourd'hui on peut miner en s'aidant des drones, c'est plus économique.
Les différentes dénominations de la RBK-500 font référence aux différentes natures de sous munitions employées spécialisées soit dans la lutte anti personnelle ou le matériel visé ou encore le système de guidage. Pas vu de programmation de détonation ou de neutralisation des sous munitions.
- 14° attendus à kiev dimanche de la semaine prochaine... -7° ce matin...Si les russes se remettent à bombarder les infrastructures énergétiques, ça va être compliqué. Il y a déjà des délestages fréquents et les antennes de radiotéléphonie ne sont plus alimentées en permanence. J'ai été coupé 3 fois ce matin lors de mes contacts quotidiens avec la famille. La gare de kiev-passajyrsky, dans le centre, est bondée dans le sens des départs. Le prix du bois de chauffage est passé à 120 dollars le stère (plus cher qu'en France) et il est impossible de trouver des poêles à bois, sauf au black market bien sûr. On me dit que beaucoup de gens espèrent que zaloujny va virer zelensky. Parler le russe dans la rue expose à une arrestation immédiate et un séjour désagréable dans un commissariat. Dans une ville où la moitié des habitants parlent très mal ou pas du tout l'ukrainien, c'est cauchemardesque. L'un de mes cousins n'est pas sorti dans la rue depuis 3 semaines, ne répond pas au téléphone ni à l'interphone, sa femme ne relève pas le courrier de crainte de trouver une convocation dans un centre de rassemblement. Bref, ça va pas mieux dans le pays HTTP 404
Les bombes à sous munitions sont efficaces pour retarder une offensive, ou une contre-offensive de votre adversaire.
RépondreSupprimerEffectivement cela amoindrit les ardeurs à l'attaque, de plus entre 15% et 40% de ces munitions n'explosent pas, ce qui mine le terrain par dessus le marché pour des années, une véritable plaie pour les civils une fois la guerre terminée.
Larguer de la RBK-500 sur les tranchées ukrainiennes, cela a un sens, vous réduisez la mobilité de votre ennemi et vous lui entamer son moral.
Mais en larguer dans le centre ville d'AVDIIVKA, c'est à se demander si les russes désirent prendre réellement la ville, car marcher sur ses propres sous munitions, n'a pas d'intérêt.
Par contre, les ukrainiens ont balancé des roquettes et des obus à sous munitions dans le centre ville de Donetsk pendant ces derniers mois avec les livraisons américaines.
On se rappellera que l'oncle Sam n'avaient plus beaucoup d'obus à l'époque, ils faisaient les fonds de tiroir d'après ces dires, ce qui ne les empêche pas d'en livrer à Israël en ce moment et ce sont bien des obus classiques de 155 mm qui arment les chars M109 PALADIN israéliens autour de la bande de Gaza.
En agissant ainsi, on dirait que ls russes cherchent plus à faire le siège de la ville et obtenir une reddition de la garnison d'AVDIIVKA.
Faudrait toujours prendre l'usine au Nord afin de couper le ravitaillement ukrainien définitivement si c'est réellement un siège qu'ils cherchent.
ZECHE - A moins que je ne me trompe, les bombes à sous munitions peuvent emporter plusieurs modèles de projectiles. Ainsi la RBK 500 se décline en RBK-500 ZAB-2.5M , RBK-500 AO-2.5RT , RBK-500U et RBK-500 PTAB-1M (il y en a probablement d'autres). Or, en mai dernier (de mémoire) les russes avaient largués dans le secteur de zaporojié des mines susceptibles d'être neutralisées électroniquement en cas de contre attaque, précisément pour ne pas entraver le passage de leurs propres blindés.
SupprimerOn peut donc imaginer qu'ils ont larguées des sous munitions utilisant le même dispositif, non?
C'est le dispositif russe "Agriculture" de dernière génération qui fonctionne de cette façon, les mines sont programmables et se fichent par elle même dans le sol. Ils peuvent les détruire car elles renferment comme un missile une charge d'autodestruction programmable sur certaines fréquences pour faire passer leurs colonnes en cas d'une contre-attaque par exemple.
SupprimerElles s'arment en fonction de la vibration du sol, donc les piétons ou les fantassins peuvent passer dessus, elles n'explosent pas automatiquement, ce sont les véhicules blindés la cible prioritaire.
C'est peut être possible de charger des sous munitions programmables à retardement, je ne sais pas, mais c'est très loin d'être idiot en tous les cas, c'est surtout faciliter le travail de déminage quand le conflit est terminé, sinon ce sont les civils qui ramassent la note morbide pendant des années.
Sur notre bombe à sous munitions BELOUGA de l'époque, ce qui était réglable c'était la superficie à arroser, c'est à dire la répartition de la densité de sous munitions suivant le contexte du terrain.
On devait la larguer à 500 mètre de hauteur et le pilote programmait la dispersion.
Par contre, pour le minage, ils ont des vieux procédés soviétiques, comme l'Ouragan qui date de 1975, on disperse de façon très large à la roquette de 300 mm.
Ou à partir d'un BMP avec des chargeurs qui dispersent au fur et à mesure qu'on avance avec le véhicule, sur les côtés de l'engin.
Les mines ne sont pas automatiquement enfouies.
Avec ces deux procédés pas de retour en arrière possible, on ne fait pas sauter les anciennes générations de mine, elles sautent quand on passe dessus, c'est tout.
On peut disséminer des mines avec de containers spéciaux montés sur
hélicoptère de combat russe du modèle MI-28.
Aujourd'hui on peut miner en s'aidant des drones, c'est plus économique.
Les différentes dénominations de la RBK-500 font référence aux différentes natures de sous munitions employées spécialisées soit dans la lutte anti personnelle ou le matériel visé ou encore le système de guidage. Pas vu de programmation de détonation ou de neutralisation des sous munitions.
Supprimer- 14° attendus à kiev dimanche de la semaine prochaine... -7° ce matin...Si les russes se remettent à bombarder les infrastructures énergétiques, ça va être compliqué. Il y a déjà des délestages fréquents et les antennes de radiotéléphonie ne sont plus alimentées en permanence. J'ai été coupé 3 fois ce matin lors de mes contacts quotidiens avec la famille.
RépondreSupprimerLa gare de kiev-passajyrsky, dans le centre, est bondée dans le sens des départs. Le prix du bois de chauffage est passé à 120 dollars le stère (plus cher qu'en France) et il est impossible de trouver des poêles à bois, sauf au black market bien sûr.
On me dit que beaucoup de gens espèrent que zaloujny va virer zelensky. Parler le russe dans la rue expose à une arrestation immédiate et un séjour désagréable dans un commissariat. Dans une ville où la moitié des habitants parlent très mal ou pas du tout l'ukrainien, c'est cauchemardesque. L'un de mes cousins n'est pas sorti dans la rue depuis 3 semaines, ne répond pas au téléphone ni à l'interphone, sa femme ne relève pas le courrier de crainte de trouver une convocation dans un centre de rassemblement.
Bref, ça va pas mieux dans le pays HTTP 404