Ukraine : vers l'abandon de l'Ukraine (Sylvain Ferreira/Le Dialogue)
Alors que l'offensive russe sur plusieurs endroits du front se poursuit sans interruption et notamment dans le secteur d'Avdiivka, la situation du président Zelensky et du gouvernement ukrainien semblent de plus en plus précaire. Après les propos très pessimistes du général Zaloujny dans The Economist, le report sine die des éléctions présidentielles prévues initialement l'an prochain, voilà que le Washington Post accuse Kiev d'avoir pris une part active dans l'attentat contre les gazoducs Nord Stream.
La suite de l'article est disponible ICI.
Bon article.
RépondreSupprimerJ'y ajouterai une précision. Les Russes ont tendance à jesuitiquement jouer avec leurs chiffres de morts: 35000 morts Russes officiel c'est entre 80 et 100 000 mort au total dans le camps puisqu'à ces 35000 il faut rajouter, les Wagner, les Tchetchénes et Cosaques, les soldats du Donbass et comme ce sont eux qui sont allés au saloir dans les plus grosses boucheries, Marioupol, Popasna, Severodonetz et Bakmut, on peut dire 100 000 morts mini de chez mini.
Sinon, je rebondis sur l'évocation des experts en carton tricolores et je me maudid d'être une grosse fainiasse. Car ces 20 derniers mois, il aurait fallu conserver pieusement les propos de ces tocards, opportunistes et vendus et en faire un montage.
Merci Sylvain pour cette incroyable constance . Bravo.
C'est la différence entre vous et des clampins de commentateurs du dimanche comme nous.
En ce qui concerne la fin de cette affaire, j'en vois trois:
RépondreSupprimer1: un effondrement russe total.
2: un effondrement ukrainien suivi d'une partition avec une partie centrale qui jouera la neutralité.
3: un scénario coréen mais alors , après une offensive( d'hiver?) en trois axes, les Russes occuperont toute la rive Est du Dniepr de la Biélorussie à Kherson et la partie sud du pays sur un axe Dniepro-KrivoyRog-Yampil.
4: implosion du régime kiévien. guerre civile gagnée par les pro-russes et nettoyage en profondeur des nostalgiques du 3eme reich.
SupprimerBien entendu, les frontière de la malorusie sont étendues à leurs origines...
Solution la moins coûteuse en vies russes. A mon humble avis, c'est l'option préférée de Poutine...
Existe encore seulement des pro-Russes dans l’ouest du pays, je ne parle pas dans la population mais dans les élites administratives et politiques ?
SupprimerCette question après avoir vu le film de Scott Ritter et les’infos sur le centre de « formation » de la CIA en Allemagne, machine à laver idéologique par laquelle est passée la presque totalité des cadres institutionnels du pays…
Le peuple ukrainien est un peuple courageux et valeureux, il faut le reconnaitre, mais nous avons une énorme responsabilité dans sa descente aux enfers depuis 2014. C'est à dire depuis MAIDAN, qui n'est qu'une conséquence de l'échec des accords de Vilnius, fin 2013. D'ailleurs les accords de MAIDAN existent, piétinés par les ultranationalistes de Kiev de l'époque sponsorisés par Washington et nous n'avions déjà à l'époque pas respecté nos promesses et cet accord.
RépondreSupprimerQuand on voit Charles Michel commémorer les 10 ans de MAIDAN à Kiev, on se demande qui est ce clown ?
Réponse : c'est simplement un clone de Washington qui prend le peuple ukrainien pour un clown et nous par la même occasion.
Le peuple russe n'a pas lâché le morceau et Poutine a montré au monde que l'Occident n'est que du virtuel à présent, il est entré dans l'Histoire de la Russie éternelle et du monde entier, à lui la gloire et la postérité.
Zelensky est un escroc sponsorisé entouré de fanatiques, le compte à rebours de l'humiliation éternelle est en route pour son matricule.
L'UE et les USA, ont perdu leur crédibilité, l'Occident collectif a mal joué sur ce
coup-là mais c'est l'Europe qui va trinquer, Washington s'en fout, il a rempli ses objectifs sur le court et moyen terme.
Bonjour Sylvain - Votre article résume assez bien la fébrilité du régime de Kiev et les évolutions des narratifs, côté occidental.
RépondreSupprimerJe me pose une question depuis quelques temps, sans trouver de réponses claires dans mes recherches, la voici. Quel est, aujourd'hui, l'état des forces en présence sur le front, en nombre de combattants d'une part et la répartition en soldats professionnels et en conscrits d'autre part.
Peut-être avez-vous des chiffres précis ou une simple estimation...
350/400 000 Ukis tout confondu (dont garnisons ailleurs que sur le front) vs 800/850 000 Russes.
SupprimerAu début du conflit, on avait un soldat russe en expédition militaire plus un milicien du Donbass, unis, mais ce qui faisait toujours un soldat russophile pour deux combattants ukrainiens en terme de ratio sur le terrain.
SupprimerAvantage Kiev en février 2022.
21 mois plus tard, on a deux combattants russes ou assimilés mais dans la même armée depuis le premier juin, ragaillardis, pour un combattant ukrainien dépité.
L'avenir s'annonce très morose pour Kiev.
Bonjour monsieur Ferreira, m'autorisez-vous à republier votre article, sous votre nom bien sur?
RépondreSupprimerOui mais où ? merci de mettre le lien en réponse.
SupprimerBonsoir, il s'agit du site agoravox dans lequel je publie parfois mes propres impressions. j'attendrai une confirmation de votre part pour le soumettre ( le texte doit avoir l'approbation d'une majorité de modérateurs pour être publié )
Supprimerhttps://www.agoravox.fr/auteur/chapoutier
https://www.agoravox.fr/
Entendu. Aucun problème.
SupprimerBonsoir à tous,
RépondreSupprimerLa discussion sur les pertes des uns et des autres est un peu glauque, des êtres humains de toutes origines qui meurent déchiquetés sur les champs de bataille d'Ukraine pour ne servir qu'à flatter l'égo morbide des dirigeant de l'Occident.
Dans tous les cas de figure la perte d'un être cher restera toujours une blessure dans les familles, et le retour d'un éclopé une charge et un drame pour cette personne.
Pour les théories j'en reste aux axiomes :
''Le feu tue'' Pétain,
''L'artillerie, le Dieu de la guerre'' Staline,
Dans une guerre de position, l'artillerie (ou le rapport de feu) représente le moyen de faire le plus de pertes possibles, et donc de pertes ukraino-russes de 8 à 1 ou de 10 à 1 est certainement le plus sur moyen d'imaginer les pertes réciproques.
''Il est temps que le malheur succombe'' comme le chantais Jean Ferrat, et que la paix, une paix durable et équilibrée, puisse s'installer en Ukraine.
Aujourd'hui tout montre l'effondrement de l'Ukraine tant du point de vue militaire que du point de vue politique, imaginer un ''gel'' du conflit n'est que la continuation de la ''pensée magique'' des dirigeants européens et des ''experts'' de plateau de télévision.
La Russie est en position de force et imposera son plan de paix, autant essayer de modérer ses ambitions territoriales et cela n'est pas assuré d'avance.
Paix dans le Monde est mon seul souhait!
Que le Washington Post accuse Kiev d'avoir pris une part active dans l'attentat contre les gazoducs Nord Stream, vaste blague. Tous ici savent que c'est impossible pratiquement.
RépondreSupprimerLe mi-lourd qu'est l'Ukraine, même dopé, va céder fasse au travail de démolition du poids lourd qu'est la Russie. Les changements de catégorie finissent mal en généal. Là, le mi-lourd est KO debout mais le manager Zelensky refuse de jeter l'éponge.
La Russie a besoin d'un vrai KO pour restaurer son image internationale. Les USA travaillent juste à sauver ce qu'ils peuvent de leur projet initial : une partition de l'Ukraine en conserverait suffisamment pour le rôle de base avancée contre la Russie qu'ils lui ont assigné.
Arrêter le combat sur les positions actuelles ne permetrait pas à la Russie d'atteindre un état final satisfaisant. La prudence de Poutine lui enjoindra - j'espère - d'aller jusqu'à ce que le sort des armes produise une victoire complète.