France - Ukraine : retour sur l'accord du 16 février 2024 (ATE CHUET)



 

Commentaires

  1. Décidément macron vit dans un monde parallèle. Par contre, il incarne très bien le coq français perché sur son tas de fumier et chantant avec arrogance.
    Dire que la France est à la ramasse pour affronter un adversaire "sérieux" est une litote.
    Comment avons nous pu en arriver là?

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    1. La réponse est simple : l'alignement qui est la conséquence de la servilité, de la perte de la souveraineté au profit de la dépendance de la finance internationale anglosaxonne.

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    2. ZECHE - Je pense que c'est un peu complexe que cela... Une telle démission globale sous entend une mise en œuvre gourmande en ressources. Pour y arriver, il n'est pas question de complaisances mais de connivences vis à vis desquelles le système soviétique était (à priori) immunisé. Ceci expliquerait cela...

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    3. Ce qui les relie ? C'est la russophobie, la peur de tout perdre dans cette aventure qui est devenue dès plus hasardeuse, sans oublier l'incompétence.

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  2. Bon, d'accord, le gouvernement français a bloqué certains fils d'informations "prorusses" associés sur Telegram à un numéro +33 (France). Subtil, sauf que l'application Dingtone permet de créer pour moins de 6 euros un numéro téléphonique +1 (USA) par exemple. Avec ce numéro, on ouvre un nouveau compte d'utilisateur Telegram qui, paraissant étasunien, n'est pas interdit d'accès, par exemple, à InfodefenseFRANCE. La procédure Dingtone est un peu complexe, mais elle a abouti. Voici ce qu'écrit Erwan Castel ce 18 février :

    « Dans la foulée de l'effondrement du bastion ukro-atlantiste d'Avdeevka sur le front de Donetsk, le commandement russe lance une nouvelle offensive contre Rabotino au Sud sur le front de Zaporodje.

    Le front de l'attaque est large, de Kopani à Verbovoye, afin de disperser et amoindrir les quelques unités de réserve ennemies encore présentes.(...)

    C'est un nombre important d'unités ukro-atlantistes qui sont en première ligne SAUF QUE leurs unités de réserve opérationnelles ont disparues dans les renforts envoyés vers Donetsk et Chasov Yar.

    Une percée russe rencontrera donc peu de résistance de blindés ou d'artillerie, la plupart étant des mobilisés sans expérience ni motivation. »

    Rien que d'attendu pour l'info, mais déjouer la censure est un plaisir prophylactique à effet anticancéreux infaillible. Ne nous en privons pas.
    Dingtone n'est pas la seule solution mais c'est la moins complexe.

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  3. Suite Castel :
    « Les forces russes ayant conquis le bastion d'Avdeevka ne se reposent pas sur leurs lauriers et poursuivent hors la ville les fuyards ukro-atlantistes (Vidéo 1) qui tentent de rejoindre en traversant des découverts souvent minés leurs anciens points d'appuis extérieurs qui font volte face et deviennent aujourd'hui la nouvelle ligne de front ukro-atlantistes (carte 1).

    Comme je l'avais évoqué dans mon précédent SITREP, le village de Lastochkino sur la route O0542, trop proche des immeubles de grande hauteur d'Avdeevka (quartier Khimik) à été également abandonné par l'ennemi (carte 2)

    L'aviation, les drones et l'artillerie russes pourchassent les unités ukro-atlantistes cherchant à rejoindre leurs nouvelles positions (vidéo 2) en encore abandonnant leurs morts mais aussi leurs blessés sur le terrain, lesquels sont aussitôt pris en charge par les forces russes (Vidéo 3).

    Selon certaines sources les ukro-atlantistes quitteraient également, au Sud, les points d'appui de Severnoe et Tonenskoe. A confirmer.

    L'objectif probable des forces russes sera certainement de percer dans le village de Pervomaïske, ce qui permettra à la fois

    - En remontant vers le Nord de prendre à revers les points d'appui ennnemis à l'Ouest d'Avdeevka, en les faisant tombé jusqu'à Ocheretino, ce qui repoussera le front de plus de 20 km vers Krasnoarmeïsk (Pokrops).

    - En descendant vers le Sud d'attaquer le dernier bastion ukro-atlantiste collé à l’ouest de Donetsk : Krasnogorovka (qui est déjà menacé au Sud depuis la libération de Marinka. »

    Cette situation montrerait que, si un accord est intervenu pour laisser passer les troupes ukrainiennes, il a expiré.

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  4. Autre information de Castel :

    « La Turquie a ouvert la réservation de livraison de gaz à l'Europe en mode inversé via le corridor des Balkans.

    La société turque Botas a proposé de commencer à fournir du gaz à l'Union européenne via le corridor des Balkans en mode inversé. Il s'agit du gazoduc par lequel le gaz russe, et auparavant le gaz soviétique, était acheminé en Roumanie et en Turquie via l'Ukraine. La compagnie a proposé de réserver un certain volume de gaz qui passe par le site de Malkoclar-Stranca, à la frontière entre la Turquie et la Roumanie.

    Au cours des premier et quatrième trimestres de cette année, le volume pourrait atteindre 10 millions de mètres cubes par jour, et au cours des deuxième et troisième trimestres, il pourrait se chiffrer à 11 millions de mètres cubes par jour. On peut également deviner l'origine du gaz fourni par la Turquie : il s'agira très probablement d'un combustible bleuté en provenance de Russie ou d'Azerbaïdjan.

    Bien sûr, la Turquie développe son propre gisement de Sakarya. Mais, lors de sa dernière campagne électorale, Erdogan a promis le gaz provenant de ce gisement aux Turcs eux-mêmes. »

    Confirmation que les "sanctions" contre la Russie ne lui nuisent pas mais nuisent à l'Europe... et font l'affaire de l'islamiste Erdogan. Nos gouvernants, pour faire plus fort, n'ont plus qu'à déclarer la guerre et à la perdre.

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    1. L'appro en gaz qui a été flingué au Nord avec Nord Stream I et II, sur ordre des USA, va repartir par le Sud en passant par la Turquie qui va devenir le nouveau carrefour de distribution du gaz par oléoduc en Europe.
      Reste à ce jour Brotherhood le gazoduc ukrainien qui ravitaille la Hongrie, la Slovaquie, l'Autriche, parce qu'ils n'ont pas de ports commerciaux pouvant faire arriver du GNL, ce sont des pays enclavés.
      Mais cela risque de ne pas durer ad vitam aeternam, Kiev a menacé en ce sens pour les faire voter dans le droit chemin afin d'obtenir son pognon de l'UE. Par la suite, cela dépendra des aléas de la guerre, les russes ont déjà coupé l'appro des ukrainiens par le passé.

      L'Azerbaïdjan, pays avec lequel les européens ont signé un contrat d'appro en gaz en juillet 2022, est ravitaillé en partie par les russes car leur production en gaz ne suffit pas. Donc l'Arménie va s'écraser et revenir dans le giron européen et donc quitter l'aire d'influence russe, ce qui était un objectif américain. Cela va être fait dans un avenir assez proche.
      La Turquie est ravitaillée en gaz par le Turkish Stream et le Blue Stream passant par la mer Noire, ces deux gazoducs sont approvisionnés uniquement par la Russie.
      Par conséquent, la Grèce va recevoir le gros du paquet en gaz provenant de la Turquie, donc elle doit se rapprocher de la Turquie malgré ses différends historiques et s'écraser elle aussi dans un futur proche.
      De la Grèce cela remonte par l'Italie qui va redistribuer le gaz à l'Autriche qui redistribuera à l'Allemagne, les travaux de raccordements sont en cours.
      De plus, l'Italie a de très bonnes relations diplomatiques avec l'Algérie pour son appro en gaz. Par conséquent, l'Italie devient elle aussi un nouveau carrefour gazier en Europe au détriment de l'Allemagne qui va dépendre d'elle à présent.

      Joe Biden a dit que la Turquie devait rentrer dans l'UE au sommet de l'Otan à Vilnius en juillet dernier, et pour forcer le mouvement, il coupe l'appro en GNL de la part des USA à destination de l'Europe.

      La redistribution énergétique en Europe est ainsi effectuée, toujours sous le contrôle des USA, c'est le Sud de l'Europe qui va avoir dorénavant le plus d'influence à présent au niveau énergétique, le but étant d'isoler les teutons de la Russie définitivement.
      Pour les USA, la question du côté Nord européen est réglée avec l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'Otan et la coupure de Nord Stream. Les USA vont pouvoir à présent focaliser toute leur attention sur le Caucase et faire rentrer l'Azerbaïdjan sous leur sphère d'influence via l'UE et l'Otan si besoin est, la Géorgie, le Kazakhstan et les autres anciens pays satellites de l'URSS afin d'enclaver la Russie plus fortement dans les années à venir sans la faire mourir mais tout en l'affaiblissant car il faut que Washington entretienne son influence sur le long terme dans cette région.

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    2. Excellente analyse.
      Les Teutons paient la corde pour les pendre, et nous également. Et nous payons aussi les Teutons en acceptant de leur sacrifier EDF...

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    3. ZECHE - Le scénario que vous proposez tiendrait la route dans un monde unipolaire stable... Il me semble que nous nous en éloignons avec célérité.
      1- Les usa sont eux-mêmes confrontés à un certain nombre de problèmes insolubles : crise identitaire, radicalisation des oppositions, gestion de la dette , dédollarisation des échanges mondiaux, dépendance croissante vis à vis des matières premières, j'en oublie certainement...
      2- l'ue est en passe de subir un choc électoral populiste majeur (vive le peuple) qui pourrait remettre en perspectives certains paradigmes et, pourquoi pas, modifier le nombre de pays membres (il y a un précédent). Par ailleurs, l'ue est sous perfusion énergétique, ne dispose plus de matières premières suffisantes et est sous industrialisée... Pas brillant comme bilan, non?
      3- La Turquie postule depuis un bout de temps pour rentrer dans l'ue mais l'ue en crise n'a plus les moyens financiers de l'accueillir et je doute que l'abandon de sa souveraineté d'une part et l'autorisation du mariage gay d'autre part fassent partie des concessions négociables avec erdogan.
      4- L'azerbaïdjan et le kazakstan sont des dictatures opportunistes. La vision fantasmée de ces deux pays dans l'ue me fait penser à l'histoire de la poule qui invite un renard à diner chez elle. On sait comment ça se termine...
      5- Le remake de la conquête de l'Ouest (à l'Est) dans lequel l'occident se jetait sur l'immensité du territoire russe afin de le dépecer pour s'en repaître n'aura pas lieu. La doctrine Primakov a réglée la question et Poutine a placé la Chine et l'Inde au centre de sa propre doctrine en tournant le dos à l'europe. Personne en ue ne fera la guerre à un pays qui dispose de 5 889 ogives nucléaires.
      L'occident a entamé son déclin et assistera, impuissant, à la redistribution des rôles de chacun.

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    4. C'est simplement une version réelle de la pensée américaine en Europe qui revient avec une stratégie qui date de 40 années en arrière.
      C'est à dire un scénario guerre froide mais qui a compris que le monde a changé et qui peut se retrouver un jour en réel danger, le pourquoi de toutes ces actions.
      Sauf que le scénario a 40 années, toujours la même méthode quand on pense toujours diriger le monde, on ne se refait pas si facilement.
      C'est un peu la grosse erreur du départ qui entraine des dérapages par rapport au plan initial fixé, bref, c'est le plan Schlieffen qui a mal tourné encore une fois, mais ils peuvent aisément se rattraper, c'est toujours eux les patrons.
      Que font les USA ? Ils aplatissent l'Europe servile pour espérer vivre de leurs délits 15 années de plus, on tape toujours sur le plus faible pour arriver à ses fins. Sauf qu'en 2030, tout aura de nouveau changé, parce que tous les leaders actuels auront changé et que vaudra le relève ?
      Et là on verra ce que feront les USA, peut être un plan Marshall pour l'Europe pour sauver leur dollar ?
      1) On peut solutionner ses problèmes en faisant supporter l'addition aux autres. C'est ce que les USA font depuis 1945, c'est vrai que cela s'érode petit à petit.
      2) Le choc électoral, la démocratie n'existe pas, c'est toujours une oligarchie qui se redresse et qui détient le pouvoir, c'est à dire toujours les mêmes, les peuples sont toujours manipulés et roulés dans la farine à la fin des opérations.
      3) Après Erdogan ? 69 ans bientôt 70, il n'a pas la santé de Poutine, il a vraiment des problèmes de santé, la livre turque est la monnaie la plus faible du quartier car les USA l'attaquent sur les marchés. Pas de sous pour reconstruire après le séisme qui va lui faire baisser son PIB. Sa popularité n'est que chantage, il faut faire partie de l'AKP pour obtenir les prestations sociales, comme cela il détient le vote populaire, jusqu'à ce que ...
      4) Azerbaïdjan, rapprochement notable avec Israël pour contrer Iran et contrat avec UE. Doit s'entendre avec UE et Arménie, pour faire confirmer son droit de passage via la Turquie car en ce moment cela rapporte gros.
      De toute manière il est coincé géographiquement, il ne peut vendre son gaz à la Russie ou à l'Iran, ils en ont à revendre. La mer Caspienne ne lui servira à rien dans ce dossier à part se faire alimenter par les russes parce qu'il n'a pas assez de gaz. Donc il deviendra doux comme un agneau parce que c'est son gros revenu et que toute sa famille en bénéficie afin de garder le pouvoir et de se le transmettre de génération en génération.
      Le Kazakhstan a changé 33 articles de sa constitution pour paraitre plus bankable aux yeux des européens et du monde. Une russophobie s'est emparée du pays malgré le fait de l'intervention de Poutine en 2020 pour sauver le régime. Ce sont des signes qui ne trompent pas, de plus les USA alimentent le conflit entre l'Ouzbékistan et le Kirghizstan, proche de la frontière chinoise, comme par hasard.
      5) Un prophétie douteuse, la solution de facilité, avec 5000 têtes nucléaires c'est compliqué à réaliser sans faire péter un pétard.
      Le déclin de l'Occident, du moins en Europe, ce fut pire avec la première et la deuxième guerre mondiale parce que nous participions à une guerre pas dans le cas qui nous concerne avec l'Ukraine.
      Il faut se réadapter, cela prendra du temps avec les zozos qu'on a, c'est certain.

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    5. En prenant de la hauteur c'est toujours le même but poursuivi par les USA :
      la Chine.
      L'UE était le premier investisseur en Chine avant le coronavirus, c'est terminé avec la crise du coronavirus et de l'Ukraine.
      Le Kazakhstan est un gigantesque Etat tampon entre la Chine et la Russie et a une ouverture sur la mer Caspienne. T'arrives à le retourner, c'est un sacré caillou dans la chaussure des deux géants.
      Le Kirghizstan est frontalier avec la Chine.
      L'Azerbaïdjan a une ouverture sur la mer Caspienne et peut ennuyer l'Iran qui lui est frontalier et possède sur son territoire minorité azéri qui perturbe Téhéran, qui est donc obligé de soutenir l'Arménie dans la région.
      Arménie armée par la France et l'Inde.
      La mer Caspienne, la seule mer où Washington ne peut décréter un embargo sur des marchandises car elle ne peut exercer une présence navale, la mer où la Russie et l'Iran peuvent commercer en toute tranquillité.
      Pourquoi Macron est allée en Mongolie ? Même Etat tampon entre la Chine et la Russie comme le Kazakhstan, c'est bizarre.
      C'est nuire ou retarder au futur développement des routes de la soie en étant présent à ses frontières, tout simplement et c'est très efficace, on le voit avec l'Ukraine tous les jours, c'est le but ultime des USA.

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    6. Non, je ne suis pas inquiet vis à vis du kazakstan (enclavé et sous contrôle "bienveillant" de ses 2 gros voisins), aucune voie d'accès pour des armes si la Russie venait faire le ménage...ou même de l'azerbaïdjan dont les deux voisins vigilants donnent déjà des sueurs froides aux occidentaux et qui suscite la convoitise de la Turquie qui aimerait bien les voir liquider l'Arménie, histoire de se rapprocher, mais je spécule...
      La Turquie justement... Erdogan est en mauvaise santé, admettons, mais l'AKP est plein de rivaux prêts à prendre le relais et l'armée, la police et la justice sont résolument conservatrices (après la purge de 2016, personne n'a oublié ce qu'il en coûte de conspirer). De plus, la situation vis à vis du conflit à Gaza a ranimé sa côte de popularité. La rue est antisioniste et, par transition, anti occidentale...
      Bref, les choses ne vont clairement pas dans le sens de l'occident, ne vous déplaise...

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  5. Jacques Sapir sur Sud Radio : Emmanuel Macron sort la machine à billets pour venir en aide à l'Ukraine : https://www.youtube.com/watch?v=8mXYLo-vpxA

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  6. @zeche: a conditionque l'empire US et son dollar puisse créer des contraintes sur tout les pays sités ce qui vu la dégradation économique politique interieur de leur pays car entre extraterritorialité du dit dollar et la campagne lgbt/machin/truc c est loin de faire rêver le sud global et les anciennes republiques soviétiques

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    1. Le calcul de ZECHE, c'est vrai, suppose que tout le monde plie devant la super-puissance étasunienne. Il suffirait que la France décide ne plus perdre, de ne plus accepter l'inféodation et sa disparition programmée, ça tanguerait pour nous, sans doute, mais leur plan, les Étasuniens devraient le réviser sérieusement. Notre problème réside dans la trahison des élites. D'autres pays ont le même, du reste.
      La même chose avec la Russie que Traité d'alliance entre la France et l'URSS du 10 décembre 1944, les Russes ne demandent que ça. Mais je rêve.

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    2. Pour faire rabaisser le caquet de notre dirigeant, il suffit juste que la BCE s'énerve et ne rachète plus notre dette, pas besoin de Washington, nous nous sommes mis nous mêmes la corde au cou.

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