Ukraine : situation à Avdiivka le 16 février 2024 à 16h30 (Rybar)
Les formations ukrainiennes poursuivent leur retrait progressif des positions de défense défavorables dans le sud et le nord-ouest de la ville.
▪️ Actuellement, des rapports confirment que les forces armées russes ont pris le contrôle de la zone fortifiée "Cheburashka" aux abords du périphérique de Donetsk (source) (https://t.me/lost_armour/2129).
En outre, les forces armées russes poursuivent le nettoyage du partenariat de jardinage de Vinogradniki-2. Les formations ukrainiennes restantes quittent leurs positions ou sont capturées.
▪️ Au nord, dans la zone de l'Industrial Lane, les unités russes se consolident dans une plantation forestière en direction de Lastochkino. Les forces russes contrôlent avec assurance le territoire de la station-service et la section adjacente de la route.
Les combattants russes ont également planté un drapeau (https://t.me/RtrDonetsk/23014) sur une stèle à l'entrée d'Avdiivka, étendant la zone de contrôle à l'ouest de la zone fortifiée de Brevno d'au moins 300 mètres.
▪️ A la périphérie est de la ville, dans la zone DFS (https://t.me/rybar/57169), la situation est restée inchangée depuis hier soir. Cependant, des images de contrôle objectif ont émergé, confirmant la prise de la station de filtration de Donetsk par les combattants de la brigade internationale Pyatnashka (https://t.me/wargonzo/18214) (source).
Malgré le rythme rapide de l'avancée au sud et à l'est d'Avdiivka, il n'est pas encore possible d'affirmer avec confiance que les formations ukrainiennes quittent la ville. L'ennemi dispose encore d'un effectif suffisant : entre trois et cinq mille hommes.
En attendant les russes sortent un nouveau drone lourd appelé " PARTIZAN" d'un centre de recherche aéronautique situé en Sibérie à CHAPLYGIN.
RépondreSupprimerIl vient de terminer ses essais.
Il s'agit d'un biplan lourd avec des ailes d'envergure inégale, ce qu'on appelle un sesquiplan. Sur le niveau inférieur des ailes, 4 moteurs électriques sont fixés de chaque côté et incorporés dans les ailes.
Un moteur thermique assure la motricité principale de l'ensemble avec une hélice
munies de cinq pales. On a donc affaire à une propulsion hybride, le moteur thermique rechargeant les batteries au cours du vol. Les hélices provenant des moteurs électriques situés sur les ailes assurent une meilleure portance à l'appareil ce qui lui permet des vitesses d'approche et d'envol très faibles.
Toujours sur le niveau inférieur de ailes, on a des WINGLETS au bout de celles-ci permettant d'atténuer les tourbillons à effet vortex aux bords de fuite mais aussi de diminuer l'envergure des ailes tout en conservant une portance optimale et en réduisant la trainée.
Grâce à tout cet ensemble, l'avion se pose dans un carré de 50 mètres de côté.
Il possède 1 000 km d'autonomie, peut voler jusqu'à 8 000 mètres, à une vitesse maxi de 300 km/h et peut emporter une charge utile d'une tonne.
Comme d'habitude les russes se sont inspirés pour réaliser ce nouvel avion du vieil ANTONOV-AN2 datant de 1947 et produit à 18 224 exemplaires par leurs soins, l'avion le plus rustique du monde qui sert à tout, qui se pose partout et qu'on retrouve partout sur la planète. On retrouve encore dans cette réalisation un pan de l'histoire russe qui a été modernisé.
Voila le bestiau
SupprimerVolets a fentes type Fowler sur les deux plans, vu leur dimensionnement, çà doit être sacrément efficaces. Les petits moteurs électriques sur le bord d’attaque du plan inférieur sont probablement chargés d’empêcher le décollement de la couche limite aux très grands angles, donc aux faibles vitesses , et d’ainsi de minimiser les distances de décollage et d’approche. Ce genre de démarche a souvent été recherché en conception aéronautique, et avant le bond technologique de ces moteurs électriques apportés par les drones, se faisait par le positionnement de la motorisation (hélice ou jet) pour rechercher cet effet de soufflage.
Le bestiau doit être d’une operationnalité equivalente aux Pilatus PC6 ou De Havilland Twin Otter grâce à la turbine, ajoutée à la rusticité du légendaire AN-2
En résumé, c'est un avion drone lourd à décollage et atterrissage ultracourts basé sur les travaux du vieil ANTONOV AN-2 qui a fait ses preuves depuis 77 ans. Il a des volets double fente des bords d'attaque amovibles et les moteurs électriques retiennent la couche limite à très faible vitesse.
SupprimerTu vas partout et tu déposes et tu reprends ce que tu veux à partir de petits terrains naturels pour décoller et atterrir, pratique en temps de guerre.
Pas besoin d'aménagements coûteux pour ses déplacements.
https://eprimefeed.com/latest-news/cargo-drone-partizan-features-capabilities-where-it-will-be-used/470304/
SupprimerA noter aussi les flapperons. Les ailerons se courbent aussi symétriquement en sortie atterrissage des volets et ainsi assurent la fonction hypersustentation sur toute l’envergure.
SupprimerConnu çà sur une version française d’un Cessna 172, diablement efficace.
Aujourd'hui Vladimir Poutine a visité l'usine de production principale de chars lourds URALVAGONZAVOD.
RépondreSupprimerUn char y est modernisé à partir des stocks soviétiques le T-72B3M, et un autre y est construit de A à Z le T-90M.
Fait intéressant, des BMPT TERMINATOR y sont produits. Ils étaient au nombre de 10 avant le conflit, deux ont été détruits, d'autres sont en réparation car ils ont bien été testés en Ukraine et visiblement les retours d'expérience sont bons puisqu'ils ont apparemment ouvert une ligne de production.
Il s'agit d'un char lourd pesant 47 à 48 tonnes construit sur un châssis de T-90 spécialisé dans l'appui feu grâce à ses deux canons jumelés de 30 mm,
ses lance-grenades et ses 4 missiles antichars. Ils protègent les colonnes de blindés et harcèlent l'infanterie et les blindés légers ennemis.
Je pense qu'ils m'appellent Terminator à cause de son hallucinant blindage facial de plus d'un mètre d'épaisseur qui le rend quasi invulnérable à tout ce qui vient de face. Et grâce à son "petit" calibre et son équipage réduit, il embarque un énorme stock de munitions.
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