Ukraine : analyse de la situation par Sylvain Ferreira (Le Dialogue)



 

Commentaires

  1. Interview de Glenn Diesen.
    https://www.youtube.com/watch?v=mNTZN5LFS30

    RépondreSupprimer
  2. Petite incise digressive : ceux qui veulent utiliser Telegram pour accéder aux canaux bloqués peuvent juste changer leur numéro de téléphone d'utilisateur pour celui d'un pays qui ne censure pas. Dingtone m'a donné accès à un numéro +1 (USA) et ça fonctionne. D'autres solutions existent (que je ne vais pas lister ici) mais celle-ci s'avère (assez) simple, rapidement fonctionnelle et peu coûteuse.

    RépondreSupprimer
  3. Le contenu, la forme et le rythme de cette vidéo sont excellents. Félicitations !

    La mise en perspective historique des développements actuels est vraiment un plus. Nous avons tous besoin de souffler un peu, de prendre le recul nécessaire face au flux continu du matraquage informationnel.

    Rappeler que militairement, économiquement et culturellement, l’Occident s’est égaré dans un monde imaginaire, tandis que la Russie évolue dans le monde réel est des plus salutaires. Pas sûr cependant que ce message atteigne le public-cible souhaité.

    RépondreSupprimer
  4. Excellent résumé de la situation, MERCI Sylvain !!!
    Ach, cette arrogance Occidentale qui veut imposer SON modèle au Monde puisque nous sommes la crème de l'humanité !!!
    Plus de 30 ans que je m'aperçois que ce comportement nous portera un jour préjudice !! - Ce moment est venu !!!
    Au lieu de passer d'une colonisation, à une coopération intelligente où chaque partie se retrouve, nous avons poursuivi notre action extérieure avec la même mentalité du XIXème !!!
    Et puis, sommes-nous prêts à quoi que ce soit ?
    Naturellement non !
    En plus d'être malade de notre arrogance détestable, tactiquement, sur le terrain, nous n'avons jamais rien compris.
    La guerre entre armées (A - M - T), puis la guerre des armes, puis la guerre des spécialités, puis la guerre des catégories, puis la guerre des origines, puis la guerre entre Rgt, puis la guerre entre unité... puis la guerre entre chacun pour un bout de tissu posé sur un bureau.... avec un tel merdier, c'est compliqué de partir au combat.
    Le matériel ne suffit pas - la mentalité, l'envie, la cohésion, l'inter-arme, l'inter-armée sont primordiaux !!!
    Ces maux, nous n'avons jamais souhaité les régler, tant la culture de l'individualisme est entretenue - ce sentiment perpétuel d'être parfait, d'être au TOP, de faire partie des meilleurs, adoptant une attitude condescendante pour ceux d'en face !!!
    "Chacun pour soi, et Dieu pour tous", répétions-nous trop souvent !
    Et puis "Pas de couille, pas d'embrouille"... donc minimiser la prise d'initiative, la prise de risque... pour que le TC se déroule sans vague, ou sa carrière soit sans ombrage .....!!!
    Le constat est bien triste - mais par un moment, la poussière cachée sous le tapis, fait une grosse bosse : elle ne peut plus être dissimulée !!!
    J'écoutais encore hier soir (23h) un court passage sur LCI (La Chaine des Idiots), c'est navrant d'écouter ces intervenants seulement 5 mn - c'est épuisant de bêtises.

    Merci encore Sylvain pour cet excellent résumé, synthétique, clair.

    Dommage que peu écoutent vos commentaires, voire d'autres diffusions //.
    Là aussi, comme pour le COVID, j'ai stoppé toute diffusion d'info (différentes), car, même en famille, nous serions capables de nous détester pendant des siècles !!!
    Je ne pensais pas que l'humain "moderne", soit capable d'être enfermé si facilement, si simplement dans une idéologie à deux balles !!!
    Dire que je critiquais dans ma jeunesse, ceux qui entraient dans une secte !!!
    Enfin, nous sommes foutus, au bout du bout, nous avons des gouvernants à notre hauteur : vides, sans envergure, sans intelligence, sans prestance.

    Enfin, partir à la guerre pour nos jeunes ????
    Sans idéaux, sans cohésion nationale, après avoir détruit le Patriotisme, l'Histoire de ce pays - rappelons nous, le candidat MACRON, en février 2017, en Algérie : "La colonisation est un crime contre l'Humanité" !
    C'est culpabiliser la France, les politiques de l'époque, les militaires de l'époque, l'état d'esprit de l'époque, jusqu'aux guerres d'Indochine, d'Algérie !
    Ceux qui ont été se battre en Algérie, en Indo seraient donc complices de ce crime !????

    RépondreSupprimer
  5. Excellent cette remarque Sylvain: " pour la seule fois de l'Histoire, la 2eGM à l'Est a été racontée par les vaincus".
    Lumineux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement, la mise en perspective historique des événements en Ukraine avec la 2eGM est éclairante.

      Supprimer
  6. Excellente synthèse qui fait très précisément le point sur la situation actuelle... et permet de mesurer l'inconséquence occidentale et française.

    Difficile de comprendre la position française, orthogonale à nos intérêts évidents, économiques et stratégiques, celle de Macron, bien sûr, mais n'est-elle pas avalisée par TOUTE la classe politique ? Les récents accords signés pour un soutien militaire français à l'Ukraine, ou plutôt au régime de Zelensky, devraient faire l'objet d'un débat parlementaire vu l'importance des engagements financiers. Deux parlementaires seulement ont saisi le Conseil d'état. Une récente déclaration de Védrine et Chevènement alerte sur le doigt dans l'engrenage. Ces quatre sauvent leur dignité. Mais c'est tout !

    L'impression dominante est que nos professionnels de la politique trouvent commode de palper rémunération et remboursement de frais sans prendre aucune responsabilité qui les engage, les plus hardis alimentant le "buzz" sur des sujets convenus. Et le bruit qu'ils font masque les dangers de la crise en Ukraine.

    RépondreSupprimer
  7. Les ukrainiens savent pourquoi ils se battent. Les russes aussi bien sûr.
    Les mercenaires tout autant puisque c'est pour le pognon.
    Du coup je me demande si macron et ses semblables ont compris qu'il était, pour le moins, prématuré de compter sur les jeunes européens pour aller tous ensembles se battre (et mourir?) pour le machin bleu avec 27 étoiles en rond...
    Alors que les infos communiquées sur l'état de l'ue sont de plus en plus catastrophiques, van der leyen et macron (et leurs congénères) confondent "gros" avec "fort" et "s'agiter" avec "s'activer"...
    C'est pas gagné !

    RépondreSupprimer
  8. Merci pour cet interview.
    Hitler pensait que la Russie allait se dégonfler comme une baudruche en lançant son opération Barbarossa en juin 41 et qu'à Noel 41 tout serait fini.
    Dans un récent enregistrement, on l'entend en 44 avec son cercle privé dire que jamais il aurait pensé que les russes puissent réaliser un tel tour de force, surtout industriel, pensez-vous, l'Allemagne première puissance européenne industrielle depuis la fin du XIXème siècle sur le continent.
    A l'époque les USA représentaient 44% de la production industrielle dans le monde, c'étaient eux les leaders déjà à l'époque.

    Biden pensait la même chose ainsi que Bruno Lemaire, mais économiquement, à Noel 2022 tout serait fini avec les sanctions économiques lancées en avril-mai 2022.
    Effectivement en 83 ans, pas beaucoup de progrès en matière de réflexion de notre côté, une très grande estime de soi sans aucun doute, mais où sont les résultats de l'effondrement économique et militaire russes ?
    Aujourd'hui les russes cherchent un interlocuteur pour commencer les négociations,
    mais il n'y a personne en face pour le moment, alors avec qui ?
    De toute manière, tout se décantera cette année, il suffit d'être patient, mais les russes ont gagné militairement la partie, c'est déjà certain.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour a tous,
      Joli topo de Mr Ferreira dont j'apprécie la synthèse.
      Pour l'art opératif russe, toute l'œuvre de Jean Lopez sur les campagnes soviétiques y fait constamment référence, je conseille chaudement sa lecture.
      En ce qui concerne le recyclage après guerre des officiers allemands, c'est Liddel Hart qui a recycle Manstein et Guderian et a semble t'il théorisé avec eux le concept de Blitzkrieg, mais après guerre seulement...
      Le but de Liddel Hart était principalement de se faire mousser en faisant accréditer l'idée qu'il était l'inventeur du concept, mais avant guerre!
      Quant aux généraux allemands vaincus par les russes, en dépit de leur morgue, il leur fallait bien trouver une raison à cette défaite, ce fut le nombre, la masse, piètre excuse, mais comme c'était avalisé par Lidder Hart, on a d'autant plus gobé les couleuvres qu'en pleine guerre froide il fallait dénier toutes compétence à l'armée russe.
      Donc raconté par les vaincus et une partie des vainqueurs contre l'autre partie, chacun y trouvant bien son compte.
      Pour finir par Bruno Lemaire et son anéantissement programmé de l'économie russe, il a simplement révélé le pot aux roses stratégique, l'Otan ne pouvait pas gagner militairement et le savait, la victoire devait nécessairement être économique, c'était prévu ainsi et en plus annoncé urbi et orbi par nono!
      C'est la que ca a coincé, et les militaires se sont retrouvés à devoir faire la guerre qu'ils pensaient ne pas avoir à faire, on y est!

      Supprimer
    2. Comme d'habitude cher docteur, vous parlez d'or. Vous êtes trop rare ici.
      J'espérais que vous seriez aussi impliqué qu'à l'âge d'or d'Observatus.
      Amitiés

      Supprimer
    3. Exactement cela, la version économique et financière triompheront du belliciste russe arriéré à Noel.
      Bruno Lemaire est donc incompétent, sauf que l'UE continue ses vagues de sanction économique à l'heure actuelle, on arrivera à près de 20.000 dans peu de temps contre la Russie.
      Pas de pot, les russes connaissent un développement économique qu'on a connu nous dans les années 60-70, forte croissance avec pas de main d'œuvre, donc pas de chômage, une forte industrialisation, alors les salaires augmentent et l'inflation aussi, point de dettes et une économie non encore financiarisée à l'heure actuelle.
      Le redémarrage économique russe commence début des années 2000 avec Poutine suite au chaos des années 90 et encore à partir de 2009 il y a de forts ralentissements.
      A peine 20 années se sont écoulées, ils sont en phase ascendante industrielle.
      Dans 10 ou 15 ans tout va se gâter normalement, sauf qu'ils se débarrassent du dollar et qu'ils se constituent de gigantesques réserves en or afin d'adosser leur monnaie.
      Pas comme nous, puisqu'en 73 on a commencé à emprunter sur les marchés financiers à cause de la perte de l'étalon or que les USA ont abandonné en août 1971 et ensuite le MOYEN ORIENT a créé une crise pétrolière. La dette incontrôlée a commencé, puis le chômage de masse, et l'euro a fait désindustrialiser notre pays et on a perdu notre énergie nucléaire à pas cher à cause de la pression allemande.
      Donc fallait aller se servir en Russie, pas de bol.
      On verra si monnaie commune avec les BRICS plus tard.

      Supprimer
    4. Oui la Russie ne peut pas perdre la guerre contre l'Ukraine, le rapport de force géopolitique, militaire, économique, démographique, est trop inégal depuis le début.
      Toutefois, il faudrait nuancer les mérites de l'armée soviétique - grands mais relatifs - pendant la Seconde guerre mondiale. Si l'on regarde les kill ratios, un soldat allemand a tué en moyenne 3 soldats russo-soviétiques ( 3 millions de soldats allemands morts sur le front de l'Est contre 11 millions côté soviétique ), un char allemand a détruit en moyenne 4 chars adverses.
      Les experts occidentaux de l'après guerre ne se sont pas appuyés seulement sur les dires des généraux allemands mais au moins autant sur l'expérience au combat des armées alliées, en particulier lors de la bataille de Normandie. Les rapports de proportion sont similaires : un soldat allemand a tué en moyenne 2 soldats alliés, un char allemand a détruit en moyenne 4 chars anglo-américains. Ces kill ratios sont une indication statistique et objective de la supériorité qualitative de l'armée allemande.
      L' Armée rouge et ses alliés occidentaux ont dû une grande part de leur salut à une supériorité quantitative en hommes et matériels, ne serait-ce que pour compenser leurs pertes plus importantes.
      Aidés en cela par la possibilité de se lancer dans une production de masse d'engins militaires motorisés gràce à une ressource indispensable pour les faire fonctionner et dont ils disposaient en quantité presque illimitée : le pétrole.
      A l'opposé de l'Allemagne dont les ressources pétrolières trés limitées l'aurait rendue incapable de faire fonctionner un nombre égal de chars ou d'avions faute de carburant, et qui, en conséquence, a fait le choix en amont de privilégier la qualité des matériels plutôt que leur quantité.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés