Les USA sont désormais sortis du jeu - pour l'avenir proche en tout cas. L'avis à Washington étant que la Russie va gagner, ils sont si loin de vouloir s'investir à nouveau qu'un accord serait intervenu avec les Allemands pour limiter les approvisionnements militaires de manière à contraindre Kiev - sinon Zelensky - à négocier.
Conséquence : selon des témoignages d'Ukrainiens, leur infériorité matérielle est passée à 1 contre 8 en faveur de la Russie. Et, lorsque Syrsky a ordonné l'évacuation précipitée d'Avdïivka, l'armement anti-aérien restant a dû être déplacé pour couvrir la retraite, ce qui a permis à l'aviation russe une intervention massive et meurtrière qu'elle évitait jusqu'alors prudemment.
Avdïivka tombée, toute la province de Donetsk va suivre, sans qu'on sache trop quel sera le prochain chaudron.
Prendre Odessa doit faire partie des objectifs russes parce que le risque pour l'Ukraine de se trouver coupée de la mer Noire est une menace vitale qui pèsera lourd dans une négociation.
Les USA auront commis une erreur stratégique majeure en Ukraine, investissant 100 mdrs de $, immolant en masse les Ukrainiens sans obtenir de gain contre la Russie, faisant au contraire la preuve de leur incapacité à contrôler la situation partout dans le monde, ce qu'ils prouvent simultanément au Proche et Moyen-Orient.
L'OTAN apparaît comme un ballon dégonflé avant même que Trump s'en charge. Cette institution sera à reconstruire. Mais comment ?
Navalny a-t-il été liquidé ? Aucun avantage ne pouvait en résulter pour Poutine. Au contraire. Sauf que, lors de négociations de paix, la liberté de Navalny aurait pu y être incluse. Sa disparition fait aussi disparaître ce risque.
Je faisais juste la recension (partielle) de la dernière émission de 7Jours sur Terre, média québecquois sur Internet assez intéressant car décentré. Le juge Napolitano, n'étant pas anglophone, je connais mal.
Petit correctif : la BRED évalue le soutien occidental total à l'Ukraine atteint 246 mrds de $. Ces sommes étant pour l'essentiel empruntées sur les marchés, le complexe militaro-industriel US n'est pas seul gagnant : les banques et institutions financières se gavent également.
Intéressante émission de 7Jours sur Terre.
RépondreSupprimerLes USA sont désormais sortis du jeu - pour l'avenir proche en tout cas. L'avis à Washington étant que la Russie va gagner, ils sont si loin de vouloir s'investir à nouveau qu'un accord serait intervenu avec les Allemands pour limiter les approvisionnements militaires de manière à contraindre Kiev - sinon Zelensky - à négocier.
Conséquence : selon des témoignages d'Ukrainiens, leur infériorité matérielle est passée à 1 contre 8 en faveur de la Russie. Et, lorsque Syrsky a ordonné l'évacuation précipitée d'Avdïivka, l'armement anti-aérien restant a dû être déplacé pour couvrir la retraite, ce qui a permis à l'aviation russe une intervention massive et meurtrière qu'elle évitait jusqu'alors prudemment.
Avdïivka tombée, toute la province de Donetsk va suivre, sans qu'on sache trop quel sera le prochain chaudron.
Prendre Odessa doit faire partie des objectifs russes parce que le risque pour l'Ukraine de se trouver coupée de la mer Noire est une menace vitale qui pèsera lourd dans une négociation.
Les USA auront commis une erreur stratégique majeure en Ukraine, investissant 100 mdrs de $, immolant en masse les Ukrainiens sans obtenir de gain contre la Russie, faisant au contraire la preuve de leur incapacité à contrôler la situation partout dans le monde, ce qu'ils prouvent simultanément au Proche et Moyen-Orient.
L'OTAN apparaît comme un ballon dégonflé avant même que Trump s'en charge. Cette institution sera à reconstruire. Mais comment ?
Navalny a-t-il été liquidé ? Aucun avantage ne pouvait en résulter pour Poutine. Au contraire. Sauf que, lors de négociations de paix, la liberté de Navalny aurait pu y être incluse. Sa disparition fait aussi disparaître ce risque.
Vu son intervention chez Napolitano, vous parlez de çà ?
SupprimerJe faisais juste la recension (partielle) de la dernière émission de 7Jours sur Terre, média québecquois sur Internet assez intéressant car décentré.
SupprimerLe juge Napolitano, n'étant pas anglophone, je connais mal.
Petit correctif : la BRED évalue le soutien occidental total à l'Ukraine atteint 246 mrds de $. Ces sommes étant pour l'essentiel empruntées sur les marchés, le complexe militaro-industriel US n'est pas seul gagnant : les banques et institutions financières se gavent également.
SupprimerH.S. Une grande entrevue de Jeffrey Sachs à propos des relations US - Russie depuis 1991.
RépondreSupprimerUn gars brillant ce Sachs
Le collapse du jour de Dima. 😂
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