Ukraine : situation le 12 novembre 2023 au matin (Military Summary)


 

Commentaires

  1. Les russes ont déclaré qu'ils ont adapté les missiles de croisière KH-101 à charge conventionnelle et KH-102 à tête nucléaire sur leurs chasseurs furtifs SU-57 de cinquième génération.
    Ces versions ont été réduites en taille avec des ailes dépliables plus élaborées afin de rentrer dans la soute de l'avion qui est plus petite que les bombardiers stratégiques russes à long rayon d'action.
    La portée de ces missiles de croisière se situerait autour de 1000 km mais aucune vidéo ou photo ne montre la réalité de cette réalisation.
    Quoi qu'il en soit, le SU-57 deviendrait quant à lui le premier bombardier stratégique furtif de l'inventaire russe.
    Il avaient été annoncé plus tôt la possibilité que ce chasseur furtif puisse envoyer des missiles de croisière KH-38M tactiques.
    C'est plus imaginable car ils sont de plus petites tailles au départ.

    Est-ce une réponse au premier vol du nouveau bombardier furtif américain B-21 RAIDER, la nouvelle aile furtive volante qui doit remplacer les B1-B LANCER américains qui ont déjà 50 années de service ?
    Etant donné que tous les accords russo-américains concernant le nucléaire sont déchirés, pourquoi pas.

    Les russes ont établi un nouveau système Krasnopol, c'est à dire un nouvel obus guidé moins coûteux à réaliser mais tout aussi efficace pour les tirs de
    contre-batterie.

    L' "AWACS" russe, le A-50 a la possibilité désormais de guider la dernière génération de missile S-400 sur ses objectifs en trajectoire descendante.
    On avait parlé de l'A-50 concernant le guidage des missiles R-37M lancés par des MIG31-BM en fin de parcours pour intercepter les avions ukrainiens volant en
    rase-mottes.
    Le S-400 est le système antiaérien russe d'interception de 400 km de portée capable
    d'abattre tout engin volant pénétrant dans l'espace aérien russe.
    Ce dernier progrès technologique est réalisé pour saluer l'arrivée des prochains F-16 sur le front ukrainien en janvier prochain avec les six danois qui sont déjà présents en Roumanie.
    Les russes ont déjà amélioré le guidage de deux armes redoutables de leur arsenal, ils sont prêts à les recevoir, tout cela pour humilier les armes de l'Otan.

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  2. Sur les 1.000.000 d'obus de 155 mm qui devaient être livrés à l'Ukraine, seuls 30% l'ont été par l'Occident. Autant dire que les ukrainiens vont perdre petit à petit la puissance de feu qu'il leur reste face aux russes dans les prochains mois si le congrès américain persiste et signe à ne pas les livrer en armes pouvant remplacer ce manque.

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  3. Donc la Russie, confrontée par étape à ce dont les Occidentaux disposent de mieux en armement, sait rapidement s'adapter et contrer les menaces.
    Une explication de cette réussite ne serait-elle pas que c'est un état qui se défend, tandis que les Occidentaux, surtout bien sûr les USA, dépendent de leur complexe militaro-industriel, lequel vise d'abord à dégager des profits ?
    Je ne méconnais pas, bien sûr, le niveau scientifique en Russie, mais celui-ci est un héritage soviétique, donc provient également d'une volonté étatique.

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    1. Dimitry Orlov ( qui est Américain) décrit très bien la différence entre l'utilisation d'un dollar dans le CMI Russe et l'occidental et surtout l'US.
      Chez les Russes, un jeune sergent au front remarque que s'il lance un bâton de 30 cm avec un lance pierre un peu cossu, il peut dezinguer n'importe quel drone à 200m de distance. L'info remonte la voie hiérarchique rapidement et les ingénieurs se mettent rapidement à la création d'un projectile standardisé et peu coûteux avec des caractéristiques améliorés et adaptent un lanceur léger existant à moindre coup. Quelques semaines plus tard, les usines fabriquent à la chaîne des systèmes portatifs individuels anti drone d'une portée de 2km. Quelques mois plus tard, chaque section , chaque char, chaque unité se voit équipée du système anti drone dont le projectile coûte 0.50$ et l'adaptation des vieux lanceurs soviétiques 9.5$. 10$, plus un drone ennemi ne peut s'approcher à moins de 2 km.
      Aux USA.
      Un jeune sergent fait la même découverte et en refére à un officier supérieur qui lui conseille de s'occuper de se contenter de s'occuper de la brillance des rangers de ses hommes. Le gars étant un Américain, couilllu et opiniâtre, continu à chercher un relai. Par l'intermédiaire de son sénateur local, l'idée emballe des gens à Washington qui se retournent vers des entreprises du CMI. Le bois et les vieilleries étant proscrites, ces entreprises demandent toutes au gouvernement, une avance de 5 mds $ pour effectuer des recherches sur les meilleures matériaux de projectiles qui pourraient aussi être utilisés dans l'espace, à 12000 m de profondeur et même au coeur du soleil. Le projectile en titanosrlenoaspertium coûte la modique somme de 1 million $ , à peine 100 000 si on le fabrique en série de 10 millions. Quant au lanceur, il est demandé une avance de 30 milliards $ pour étudier les meilleurs systèmes magnétiques fonctionnant sur charge solaire le jour et éolienne la nuit. 7 ans plus tard un prototype exceptionnel est là, capable de lancer le projectile à 10 km dans n'importe quelle direction et envirronrment. Il pèse 2.5tonnes et doit être accompagné d'un véhicule eolo-batterie. Il coûte 99 million de dollar. Ensemble 100 million l'unité. Après une petite discussion avec des acteurs politiques de Washington et des huiles du Pentagone, le prix est finalement fixé à 150 million.
      Le dispositif sera livré même si les tests opérationnels montrent de gros problèmes et que pour l'instant, le système tire à 50 mètres et rate deux fois sur trois. Tous les 100 coups, il faut renvoyer le système en usine pour changer le fût de lancement en zirconmolybdene pour la modique somme de 10 millions.
      5 ans plus tard, des centaines d'exemplaire protègent la présence US partout dans le monde même si les tests opérationnels montrent une portée de 200m et un tir raté sur deux.
      Peu importe , on fera des mises à jour à 30 millions au fur et à mesure.
      Voilà

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    2. Suite
      Variante US: on decore le sergent et on le nomme adjudant-chef( équivalent).
      Puis on approche un étudiant du MIT par le biais d'un prof honorable correspondant, on lui suggère de mettre sa patte à l'idée et on lui trouve 10 milliards de dollars de financement par le biais des fonds X, Y et Z dont les conseils d'administration sont composés respectivement des anciens chefs de la CIA, NSA et DIA ainsi que de certains ancien chef d'état US et brittaniques.
      Aucun contrôle parlementaire pour empêcher de tourner en rond et une nouvelle légende de la réussite à l'Americaine est née.
      10 ans plus tard, cette entreprise n'a toujours pas dégagé le moindre cents de bénéfice et pourtant la valorisation boursière est de plusieurs centaines de milliards de dollar. God Bless America.

      Sinon, je ne vous dit même pas la même histoire en Chine ou le produit pensé par les Russes est distribué au troupes un mois plus tard en centaines de milliers d'exemplaires et au prix de 2,5$

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    3. Le complexe militaro industriel russe est étatique et centralisé et ne cherche pas le profit. Il cherche l'efficience au plus bas coût sur le terrain, il faut que ce soit rustique, réparable et facile en maintenance. Il a un long savoir faire, d'excellents ingénieurs en armements qui se font une gloire de servir leur pays et un stock soviétique permettant de réaliser des rétrofits rapidement sur d'anciens modèles.
      Une branche entière de leur complexe ne fait que du rétrofit en tout genre à partir des vieux stocks soviétiques afin d'alimenter le champ de bataille en attendant de nouvelles productions protégées du front aux confins de l'Oural et de la Sibérie.
      De même la Russie tient dans le temps car elle vit sur une réserve de matières premières quasi inépuisables qui alimente son industrie.
      C'est un des seuls pays au monde à pouvoir faire la guerre sans se soucier de l'énergie.

      Les USA, c'est complètement différend, il faut que cela rapporte aux industries privées qui composent ce complexe, car ce n'est qu'un partenariat public-privé avec Washington.
      Mais généralement à la Maison Blanche, même le président a des actions dans ce complexe militaro industriel ou un membre du gouvernement, ce qui facilite l'entrée en guerre des USA puisque le monde se construit et se détruit et se reconstruit en dollar américain.
      C'est le deuxième chiffre d'affaire des USA derrière Hollywood.

      Dès fois, cela prend un temps infini pour convaincre ce complexe à réaliser une arme, il n'y a donc pas de réactivité parce qu'il faut négocier avec ces personnes car le profit est à la base des décisions et de la réalisation de nouvelles armes.
      L'Ukraine en est la représentation, personne ne s'est réellement mobilisé dans le complexe américain pour augmenter la production parce que leurs dirigeants savaient dès le départ qu'elle ne gagnerait pas. Peine Perdue.

      A l'histoire de la comparaison à peine imagée de Revenu De Tout, on peut ajouter un problème de qualification en ce moment.
      En effet, beaucoup d'ingénieurs formés aux USA sont des binationaux ou des étudiants ayant obtenu un visa temporaire pour leurs études.
      Or ces personnes ne peuvent rentrer dans l'industrie d'armements car il faut être né sur le sol américain pour y postuler et y travailler.
      Et les meilleurs de ceux ci-partent dans la finance créer des algorithmes.
      Si bien qu'à la fin vous avez un retard considérable dans le domaine de l'hypersonique et vous êtes même pas fichu d'améliorer le MINUTEMAN III qui se plante à son premier lancement.
      Au fil du temps, ils n'ont plus beaucoup d'ingénieurs compétents pour alimenter leur industrie d'armements.
      C'est à dire moins que les russes qui marchent au patriotisme et qui sont moins vénaux.

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    4. Variante France.
      Le sergent, n'osant même pas proposer celà aux seigneurs du mess des officiers demande à son cousin dont la copine est assistante parlementaire. Le député très intéressé en parle au président de la commission à la défense qui en refere au vice président du comité matériel.
      Après avoir vaincu les résistances de l'état major considérant que nous avions le meilleur canon de 75 au monde et que la charge à la baïonnette était encore le meilleur moyen de disperser une tribue Bantou, le ministère, après avoir demandé aux Allemands la permission d'investir 5 milliards€ dans une société mixte où ils n'auraient que 27,75€ à mettre pour prendre 51 ,% des parts et après que nous ayons accéder à leur exigence de donner 10% des parts gratuitement à l'Espagne et l'Italie où d'ailleurs les usines seront construites, la DGA, après 677 brainstotmings et réunions de polytechnicien et d'enarques qui auront écarté la stupide proposition d'un petit ingénieur régional qui ressemble trop à celle de ces rustauds Russes, batiront un enfin nucleaire transportable sur rail pour 7 milliards d'euros dont 3 transférable à un cabinet d'ingénierie de Singapour pour avoir conçu l'étiquette de marquage. Mais avant, nous aurons demandé l'autorisation aux USA qui imposeront, au nom de l'OTAN d'y incorporer un cadran manomètre top secret et à ce titre exigeront la liste de tous les secrets défense France pour l'utiliser, et l'accès à toutes les bases françaises .
      Finalement, le produit sera abandonné car les officiers tiennent trop à la baïonnette et au 75 et que les 3 milliards de Singapour auront été égarés malgré le décès de trois magistrats successifs dédiés à l'enquête.
      Par contre, les USA continueront à connaître la liste de tous nos personnels classés secret défense et auront accès à nos bases.
      Vive la République, vive la France

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